Diano d'Alba > Aglie (207 km)

Nizzolo le plus rapide

Giacomo Nizzolo

72ème à 6'16"

Giacomo Nizzolo a remporté le Tour du Piemont au sprint devant Fernando Gavira, Daniele Bennati et une vingtaine d'autres concurrents qui formaient un groupe de tête qui s'était formé dans le final d'une course de dingue. Les cent premiers kilomètres ont été couverts à une allure de folie, près de 50 km/h de moyenne, la faute incombant à un groupe d'une quarantaine de coureurs, y compris Philippe Gilbert, qui s'était fait la malle après le départ. Ce n'est qu'après deux heures de poursuite infernale que le groupe s'est fait rejoindre par le reste du peloton, laissant Stéphane Rossetto orphelin de toute compagnie en tête de la course. L'attaquant solitaire a obtenu jusqu'à 5 minutes d'avance, pas assez évidemment avec à ses trousses un peloton dans lequel les équipes des sprinters avaient remis le couvert après une brève accalmie. Sur la dernière difficulté de jour, à une trentaine de kilomètres de la fin, les BMC ont forcé l'allure pour Gilbert et un peloton fatigué par le début de course éprouvant a explosé en plusieures parties, laissant uniquement une quarantaine de prétendants à la victoire en poursuite derrière Rossato. Après avoir effectué sa part de travail dans le peloton, Jempy Drucker n'a pas su suivre les meilleurs dans la côte d'Alice Superiore et il a terminé la course dans un troisième groupe avec son coéquipier Bookwalter, 72ème dans le classement du jour à plus de 6 minutes. Devant, ce sont les Etixx-Quick-Step qui ont pris le contrôle du premier groupe, avalant Rossetto tout cru à moins de 10 kilomètres de l'arrivée et préparant dans la foulée le sprint pour Gaviria, le Colombien qui s'est cependant fait ravir le titre par Nizzolo, plus rapide dans la dernière ligne droite.

Photo(s): http://www.ilgranpiemonte.it

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Milano > Torino (186 km)

Lopez continue la série

Miguel Lopez

30ème à 3'28"

Les coureurs de chez Astana ont gagné pas mal de courses ces derniers temps et ils étaient également les tenants du titre sur ce Milan-Turin, remporté par Diego Rosa l'année dernière. Miguel Lopez n'a donc fait que perpétuer la tradition en l'emportant sur les hauteurs de la Basilique de Superga, après un beau mano-à-mano avec le Canadien Michael Woods. Eduard Grosu, Peter Kennaugh et Alessandro De Marchi avaient attaqué tôt dans la journée mais malgré un avantage proche des dix minutes par moments, ils se sont fait rattrapper un à un dans le final, Kennaugh étant le dernier survivant jusqu'au pièd de la dernière ascension vers Superga. Michael Woods a attaqué sur les pentes rudes en réussissant à laisser le maigre peloton derrière lui, mais à deux kilomètres de la ligne d'arrivée, il a vu revenir dans sa roue Miguel Lopez. Les deux coureurs se sont attaqué à tour de rôle dans les derniers lacets, Lopez prenant l'ascendant finalement à 500 mètres de l'arrivée. Le Colombien a remporté la victoire avec 9 secondes d'avance sur Woods, 14 sur Uran et 19 sur Moreno, les plus costauds parmi les poursuivants. Frank Schleck n'était pas dans la lutte pour la victoire aujourd'hui et il a terminé la course à la 30ème place, trois minutes et demie derrière le vainqueur.

Photo(s): http://www.milanotorino.it

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Monteveglio > Monteveglio (197 km)

Ruffoni au sprint

Nicola Ruffoni

12ème à 0"

Abandon

Une fois n'est pas coutume, Frank Schleck et Jempy Drucker se sont retrouvés ensemble au départ d'une course, le Gran Premio Beghelli en l'occurrence. Hélas pour Schleck, la course convenait plutôt à Drucker avec un profil plutôt plat et un peloton lancé à toute allure sur les derniers kilomètres. Il fallait jouer des coudes aujourd'hui et, si Frank n'y voyait pas de sens et a abandonné la course, cela a plutôt bien réussi à Jempy qui s'est retrouvé devant quand le peloton a explosé dans le final, terminant 12ème de la course dans le même temps que le vainqueur. Sept coureurs ont constitué l'habituelle échappée matinale sur cette course, mais le groupe constitué d'Elking, Koishi, Rubio, Nardin, Ershov, Hupond et Ruscetta a rapidement volé en éclats, ne laissant que les seuls Alberto Nardin et Diego Rubio devant, avec encore plus de 50 kilomètres à parcourir et une avance inférieure aux 2 minutes. Dans les derniers kilomètres, les coureurs d'Orica Green Edge ont fait le forcing pour mettre en difficultés les véritables sprinters et le peloton a explosé, laissant seulement une trentaine de coureurs à l'avant, parmi-eux Jempy Drucker mais aussi Laurent Didier. Dans la dernière ligne droite en légère montée, Sonny Colbrelli a ouvert le sprint de loin, de trop loin puisqu'il s'est fait dépasser par son propre coéquipier Nicola Ruffoni, Filippo Pozzato et Jens Keukeleire qui ont franchi la ligne d'arrivée dans cet ordre. Jempy Drucker a participé au sprint, mais ne pouvait lutter pour la gagne, terminant 12ème à quelques bonnes encablures du vainqueur Ruffoni.

Photo(s): http://www.gsemilia.it

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Bologna > San Luca (213 km)

La confirmation Chaves

Esteban Chaves

15ème à 20"

De retour en Europe, Frank Schleck s'est aligné au Tour d'Emilie, épreuve qui ne peut que lui convenir au vu du profil. C'est d'ailleurs un véritable grimpeur qui s'est imposé sur les hauteurs de San Luca, puisque Esteban Chaves y a confirmé ses bonnes dispositions du dernier Tour d'Espagne en remportant la victoire en solitaire, devant Bardet, Uran et Aru, alors que Frank Schleck a terminé bon 15ème, à vingt secondes seulement du Colombien. Après une course d'usure sur terrain accidenté, ils étaient une petite trentaine, parmi-eux Frank Schleck, a entamer ensemble la côte de 2 kilomètres qui menait à l'arrivée à San Luca et c'est Fabio Aru qui a attaqué le premier, emmenant avec lui Bardet, Aru, Uran et Chaves. A 500 mètres de la ligne d'arrivée, Chaves a accéléré à son tour et personne n'a pu le suivre: le Colombien a dépassé les derniers survivants de l'échapée matinale in-extremis pour s'imposer avec trois secondes d'avance sur Aru. Frank Schleck était avec les meilleurs jusqu'à l'attaque du champion d'Italie et il a terminé la course en 15ème position, tout seul entre deux groupes d'une demie-douzaine de coureurs. Auparavant, l'épreuve avait pendant longtemps été animé par un groupe de sept costauds avec entre-autres Degand, Geniez, Rota, Van Hecke, Alessandro de Marchi, Pierre Latour et Alberto Nardin. Ces trois derniers étaient les plus costauds du groupe et ont laissé les quatre autres derrière eux à une trentaine de kilomètres du but, pour réussir à entamer la côte finale avec une petite avance sur le premier peloton, avance non-suffisante pour espérer l'emporter même si Latour a terminé dans le Top 12 de la journée.

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Montreal > Montreal (206 km)

Van Avermaet inverse la tendance

Greg Van Avermaet

35ème à 9"

Si Greg Van Avermaet a dû s'incliner face à Peter Sagan dans le Grand-prix de Quebec, il a su inverser la tendance en devançant le champion du monde dans le Grand-prix de Montreal, au terme également d'un sprint d'un groupe de tête d'une cinquantaine de coureurs. Comme à Quebec aussi, Frank Schleck a terminé sa course dans ce premier peloton, 35ème du classement à 9 secondes du vainqueur, après s'être montré en tête du peloton de temps en temps. Fabien Greiller, Matteo Dal-Cin, Benjamin Perry et Lukas Postlberger ont faussé compagnie au peloton dès le coup du pistolet, rejoints un peu plus tard par Sean De Bie et Jasha Sutterlin. A eux six, ils ont obtenu jusqu'à 5 minutes d'avance, avant de graduellement être repris par un peloton emmené surtout par les coureurs de chez Astana. Le rythme élevé imprimé par les coureurs en bleu, puis les attaques de Cyril Gauthier ou de Rui Costa ont sérieusement décimé le peloton et ils n'étaient donc plus qu'une cinquantaine ensemble dans le dernier tour de course. L'accélération de Rui Costa à 7 kilomètres de l'arrivée semblait prometteuse, mais l'ancien champion du monde s'est fait rependre à 500 mètres de la ligne pour un sprint que Van Avermaet a gagné de main de maître, devant Sagan, Ulissi, Mathews et Haas.

Photo(s): https://www.facebook.com/GPCQM/ / http://www.treksegafredo.com

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Quebec > Quebec (202 km)

Sagan étoffe sa collection

Peter Sagan

24ème à 8"

Si Peter Sagan est un habitué de la victoire dans les courses World-Tour au Canada, il a étoffé sa collection aujourd'hui puisque c'est la première fois qu'il s'est imposé dans le Grand-prix de Quebec. C'était une course difficile sur le traditionnel circuit urbain accidenté que 8 coureurs ont tenté de dompter avec une attaque au long-cours: Agnoli, Bak, Belkov, Caselijns, Brammeier, Pichot, Barta et Masbourain ont rapidement obtenu plus de 3 minutes d'avance, mais l'écart s'est mis à stagner par la suite. Lorsque les Orica-Bike Exchange ont augmenté le rythme dans le peloton, il est rapidement apparu évident que les échappés n'iraient pas au bout, malgré une dernière tentative de Lars Bak. Sitôt les fuyards repris, Julian Alaphilippe a lancé une attaque en compagnie de Luke Rowe, puis Frank Schleck s'est porté à l'avant en compagnie de Serge Pauwels, avec quelques dizaines de mètres d'avance. Un regroupement plus loin, à trente kilomètres du but, tout était à refaire et les attaques de Fabio Aru, Rui Costa, Matej Mohoric, Brent Bookwalter, Sean De Bie, Paul Voss, Oliver Naesen, Matteo Trentin ou Gianni Moscon ont une nouvelle fois ébranlé le peloton, sans pour autant apporter de décision: c'est un peloton d'une petite cinquantaine de coureurs qui était encore en lice pour la victoire, après la dernière ascension de la bien-nommée rue de la Montagne, parmi-eux également Frank Schleck. L'accélération du vainqueur sortant Rigoberto Uran sous la flamme rouge semblait la plus prometteuse, mais le Colombien a finalement dû abdiquer face au vent de face et au peloton emmené par Anthony Roux qui avait déjà lancé son sprint. Peter Sagan a produit son effort au bon moment et s'est imposé facilement, avec plusieures longueurs d'avance sur Greg Van Avermaet et Roux. Schleck a terminé la course dans le premier peloton, un groupe qui s'est morcelé dans la dernière ligne droite en légère montée. Le Luxembourgeois figure à la 24ème place dans le classement du jour, à 8 secondes du vainqueur.

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21. Las Rozas > Madrid (104 km)

Bis pour Magnus Nielsen

Magnus Nielsen

Nairo Quintana

22ème à 0"
	142ème à 4.36'07"

Jempy Drucker n'a pas réussi son sprint à Madrid, lors de cette dernière étape qui fait rêver tous les sprinters et remportée par Magnus Cort Nielsen devant Bennati et Meersman. Le Luxembourgeois était très bien placé sous la flamme rouge, derrière Niklas Arndt et un de ses coéquipiers, mais il s'est fait enfermer par la suite, se relevant dans les derniers mètres pour terminer sa Vuelta en roue libre, 22ème de l'étape. L'action sur le circuit urbain dans les routes de Madrid était longtemps marqué par un quatuor en tête de la course, mais Quentin Jauregui, Pete Kennaugh, Loic Chetout et Koen Bouwman n'avaient jamais plus qu'une minute et demie d'avance et se sont fait rattraper dans le dernier tour, lorsque les Tinkoff et les Giant-Alpecin ont commencé à préparer le sprint final pour Bennati et Arndt. La victoire finale de Nairo Quintana n'a jamais été inquiétée aujourd'hui et le Colombien remporte le classement général devant Froome et Chaves, un classement où Jempy Drucker termine dans les bas-fonds, 142ème à plus de 4 heures, mais tout content car auréolé de sa première victoire d'étape dans un Grand Tour au cours de cette Vuelta 2016

Photo(s): http://www.lavuelta.com

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20. Benidorm > Alto de Altana (193 km)

Latour contrôle l'échappée

Pierre Latour

Nairo Quintana

85ème à 27'51"
	142ème à 4.36'07"

Sur cette Vuelta où les échappés ont décidément la quote, Pierre Latour a remporté la victoire d'étape lors du dernier tronçon montagneux, alors que Nairo Quintana a concrétisé sa probable victoire finale, en terminant quelques mètres devant Chritopher Froome au sommet de l'Alto de Altana, à 1.500 mètres d'altitude. Ce sont les habitués que l'on a retrouvé devant dans l'échappée matinale, les Frank, Gesink ou Atapuma, qui avaient déjà été à l'honneur de cette Vuelta, étaient accompagnés de Felline, Latour, Rojas, Sanchez, Lopez et une demie-douzaine d'autres coureurs avides de saisir leur dernière opportunité. Luis Leon Sanchez a tenté sa chance en solitaire, résistant pendans de nombreux kilomètres, mais dans la montée finale, Pierre Latour et David Apatuma étaient les plus costauds, le Français d'imposant au sprint devant le Colombien. La lutte pour la victoire finale a également eu lieu dans la dernière ascension du jour, avec plusieures attaques de Chris Froome et d'Esteban Chaves, auxquelles Nairo Quintana n'avait cependant aucun mal à répondre, gardant pratiquement une minute et demie d'avance avant la dernière étape de demain. Une étape qui fait évidemment rêver Jempy Drucker, le Luxembourgeois qui a pourtant fait un effort honorable aujourd'hui, terminant 85ème de l'étape à 28 minutes, dans un grand groupe d'une cinquantaine de coureurs.

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19. Xabia > Calp (37 km clm)

Froome revient dans la course

Christopher Froome

Nairo Quintana

79ème à 6'10"
	144ème à 4.12'16"

Christopher Froome a fait un formidable contre-la-montre lors de cette 19ème étape, reprenant plus de 2 minutes à Quintant et revenant ainsi dans la course à la victoire finale. Le Britannique a remporté le chrono avec 44 secondes ou plus d'avantage sur les spécialistes, Castroviejo, Ludivigsson ou Lampaert, et il a réduit son écart sur Quintanta au classement général à 1'21", avant la dernière étape de montagne décisive de demain. Sur un circuit pratiquement plat mais rendu difficile par le vent, Jempy Drucker n'a pas forcé son talent et il a terminé 79ème du classement à 42 km/h de moyenne, plus de 6 minutes derrière Chris Froome.

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18. Requena > Gandia (201 km)

Podium pour Jempy

Magnus Nielsen

Nairo Quintana

3ème à 0"
	144ème à 4.08'25"

Jempy Drucker a terminé troisième de l'une des rares étapes destinées aux sprinters de cette Vuelta, derrière le Danois Magnus Cort Nielsen et l'Allemand Niklas Arndt. Jempy avait produit son effort au bon moment, en même temps que Nielsen et Arndt, et les trois coureurs se sont offert un beau coude-à-coude pendant un moment dans la dernière ligne droite, avant que Jempy ne faiblisse un petit-peu dans les tous derniers mètres, face à la puissance du Danois. Fumiyuki Beppu, Quentin Jaurégui, Pierre Rolland , Mattia Cattaneo et Louis Vervaeke étaient les courageux qui ont tenté d'échapper au sprint massif, mais les équipes des sprinters avaient la course sous contrôles, ramenant les cinq téméraires près de la banderole des 10 kilomètres, après 175 kilomètres d'échappée. Jan Bakelands a bien encore tenté l'impossible en solitaire, mais les Bora-Argon et les Giant-Alpecin ont emmené le peloton tout droit vers le sprint massif.

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17. Castellon > Llucena (178 km)

Frank sauve sa saison

Mathias Frank

Nairo Quintana

158ème à 19'40"
	144ème à 4.08'29"

Après une saison 2015 phénomenale, courronnée d'un Top 10 au Tour de France, Mathias Frank a connu plus de déboires cette année, mais il a sauvé sa saison en remportant la 17ème étape de la Vuelta, une course qui l'a déjà vu plusieures fois à l'offensive. Frank s'était immiscé sur terrain montagneux dans un grand groupe de 28 coureurs qui était parti au kilomètre 40 et dans lequel toutes les grandes équipes étaient représentés, avec donc une belle opportunité d'aller jusqu'au bout. Le groupe a obtenu jusqu'à 8 minutes d'avance avant que les BMC de Jempy Drucker entre-autres ne décident d'entamer la poursuite, sans doute pour préserver leurs chances dans le classement par équipes. Dario Cataldo et Mathias Frank se sont isolés seuls en tête de la course dans les trente derniers kilomètres, avant que le Suisse ne parvienne à distancer l'Italien sur les pentes les plus rudes de la montée finale vers l'arrivée. Malgré le retour fulgurant de König et Gesink sur la fin d'étape, Frank a réussi à garder 6 petites secondes d'avantage jusqu'à la ligne d'arrivée. Parmi les favoris, c'est surtout Contador qui a attaqué à plusieurs reprises, sans pour autant parvenir à distancer Quintana ou Froome. Malgré un étape difficile aujourd'hui avec du travail pour son équipe, Jempy Drucker avait sans-doute le coup de pédal un peu plus léger aujourd'hui, en repensant à sa victoire d'hier et une nouvelle arrivée au sprint possible dans l'étape demain. Il s'est donc préservé un maximum sur la fin d'étape, terminant parmi les derniers de l'étape, 158ème à près de 20 minutes.

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16. Alcaniz > Peniscola (156 km)

Superbe victoire de Jempy Drucker

Jempy Drucker

Nairo Quintana

vainqueur
	145ème à 3.52'16"

Superbe première victoire d'étape dans un Grand Tour pour Jempy Drucker sur la 16ème étape de la Vuelta 2016, lorsqu'il a remporté le sprint d'un groupe de tête d'une cinquantaine de coureurs qui s'était formé dans les derniers kilomètres assez chaotiques de la journée. De multiples rond-points et virages dans le final ont scindé le peloton en plusieures parties et aucun des sprinters présents ne pouvait compter sur un train pour le mettre en orbite lors du sprint. Daniele Bennatti a mis à profit cette situation pour attaquer peu avant la flamme rouge, forçant le favori du jour Gianni Meersman, vainqueur des deux premiers sprints massifs, à ouvrir le sprint très tôt pour encore avoir une chance de passer l'Italien. Idealement placés dans les roues, Jempy n'attendait que cela et il a produit son effort au bon moment, passant Meersman à une centaine de mètres de la ligne pour s'imposer largement, avec deux longueurs d'avance sur Rudiger Selig et Niklas Arndt. Auparavant, la journée a été marquée par une longue échappée de Luis Angel Maté, Silvan Dillier, Sven Erik Bystrom, Julien Morice, Davide Villella et Mario Costa, repris à 12 kilomètres de la ligne d'arrivée.

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15. Sabinaningo > Sallent de Gallego (118 km)

Quintana prend une option

Gianluca Brambilla

Nairo Quintana

142ème à 53'54"
	145ème à 3.52'28"

Quel coup de maître de Nairo Quintana: lors de cette très courte, mais très difficile étape de montagne, le Colombien a pris une sérieuse option sur la victoire finale en intégrant un groupe d'échappés dès le début de la journée pour finalement mettre Froome KO et gagner du temps également sur tous ces autres rivaux. C'est Contador qui a ouvert le feu sur l'Alto Petralba, après une trentaine de kilomètres de course, et Quintana n'a pas hésité longtemps pour se joindre à l'Espagnol. Ils se sont retrouvés à 14 en tête de la course avec des coureurs comme Castroviejo, Fernandez, Trofimov, Elissonde, Felline, Brambilla, David de la Cruz ou Moreno Moser, avec 2 minutes et demie sur un deuxième groupe dans lequel Froome, esseulé, s'était uni avec les Orica-Green Edge pour limiter les dégâts. Devant, Quintana n'arrétait pas d'accélérer et, bientôt, seul l'étonnant Gianluca Brambilla parvenait à le suivre: les deux coureurs ont rejoint l'arrivée oû Brambilla, le plus frais des deux, s'est imposé au sprint. Sixième de l'étape, Contador a perdu une trentaine de secondes, Chaves, le meilleur parmi ceux qui n'étaient pas dans l'échappée, a laissé deux minutes dans l'aventure et tous les autres, Froome inclus, ont concédé bien plus de terrain encore. Pour Jempy Drucker, le défi du jour était de rallier l'arrivée dans les délais, tout en se préservant un maximum pour une des rares chances de victoire le lendemain, avec une possible arrivée au sprint. Heureusement pour lui, avec le feu d'artifice du début d'étape, le gruppetto était très grand aujourd'hui: près de la moitié des coureurs ces sont retrouvés dans ce dernier groupe, qui a rallié l'arrivée presque une heure après Brambilla et Quintana, Jempy Drucker occupant la position 142 sur la ligne.

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14. Urdatx - Dantxarinea > Aubisque (196 km)

Revoila Robert Gesink

Robert Gesink

Nairo Quintana

159ème à 39'34"
	147ème à 2.58'31"

Robert Gesink s'était déjà mis en évidence au début de cette Vuelta et il a récidivé pendant la 14ème étape, prestigieuse avec arrivée en altitude sur le sommet de l'Aubisque. Le Neerlandais avait réussi à s'immiscer dans un énorme groupe de tête de 40 coureurs qui s'était installé en tête de la course sur le premier des quatre cols de la journée. Oute Gesink, le groupe comportait des costauds comme Moreno, Rojas, Lopez, Van Garderen, Bennet, Gerrans, Geniez, Elissonde, Zubeldia, Bernard, Bakelandts, Meersman ou Rolland, pour ne citer que ceux-là et il a donc rapidement porté son avance à quatre minutes. Sur la montée finale vers l'Aubisque, c'est d'abord un groupe de 6 coureurs qui a pris le contrôle, puis Gesink, Elisonde et Silin ont pris le large, le Néerlandais apparaissant comme le plus costaud dans les derniers kilomètres de la montée. Derrière eux, les favoris du classement général se sont livrés également une rude bataille avec les attaques successives de Simon Yates, Esteban Chaves, Samuel Sanchez, Alberto Contador et Nairo Quintana, mais seuls les deux coureurs de Orica-Green Edge ont pu gagner du temps sur leurs rivaux. Jempy Drucker a passé cette journée montagneuse dans le gruppetto, il a beaucoup souffert sur les cols et franchi la ligne d'arrivée parmi les tous derniers, 159ème à près de 40 minutes du vainqueur.

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13. Bilbao > Urdatx - Dantxarinea (213 km)

Valerio Conti en solitaire

Valerio Conti

Nairo Quintana

121ème à 33'54"
	147ème à 2.20'41"

Nouvelle étape très accidentée avec pas moins de 7 côtes de deuxième et troisième catégorie et elle s'est achevée par la victoire en solitaire de Valerio Conti, le plus costaud d'un groupe d'échappés de 12 qui s'était dégagé dans la première demi-heure de course de cette longue étape. Il y avait là entre-autres Yves Lampaer, Tom Stamsnijder, Sergey Lagutin, Jelle Wallays, Danilo Wyss ou Vegard Stake Laengen et, après une soixantaine de kilomètres de course, ils avaient obtenu pas moins de 15 minutes d'avance sur un peloton avide de souffler un peu sur une Vuelta ultra-difficile. L'écart continuait de grimper par la suite et le groupe de tête avait pratiquement course gagné à une cinquantaine de kilomètres de la ligne: les attaques étaient nombreuses devant dans les 50 derniers kilomètres. C'est l'accélération de Valerio Conti à une quinzaine de bornes de la conclusion qui était décisive et l'Italien l'a emporté avec 55 secondes d'avance sur Danilo Wyss et un petit groupe de 6 coureurs. Un peloton désinteressé avec Jempy Drucker en 121ème position est arrivée à Urdatx avec plus de 33 minutes de retard sur le vainqueur.

Photo(s): http://www.lavuelta.com

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12. Los Corales de Buelna > Bilbao (193 km)

Keukeleire le plus rapide

Jens Keukeleire

Nairo Quintana

106ème à 12'10"
	147ème à 2.20'41"

Après plusieures arrivées en altitude, Jens Keukeleire a remporté la 12ème étape au sprint, devant Maxime Bouet, Fabio Fellini et la cinquantaine d'autres coureurs qui composaient le groupe de tête de la course. C'est sur l'Alto El Vivero, à une vingtaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, que le peloton s'est divisé en plusieures parties derrière les échappés du jour Peter Kennaugh, David Lopez, Darwin Atapuma, Gianluca Brambilla, Kenny Elissonde, Louis Meintjes et Romain Hardy, alors que les Movistar et les Astana imprimaient un gros rythme dans le peloton pour contenir le groupe de tête qui comprenait deux protagonistes dangereux de chez Sky. Les principaux favoris étaient dans le premier groupe, mais la plupart des sprinters avaient comme Jempy Drucker raté le wagon sur cette côte classée première catégorie et, donc, l'une des rares chances de victoires sur cette Vuelta. Les attaques de Dries Deveneyns, Alberto Contador ou encore Luis Leon Sanchez n'ont rien données et l'étape s'est donc achevée au sprint. Jempy Drucker a franchi la ligne d'arrivée dans un troisième groupe d'une quarantaine d'unités, 106ème dans le classement du jour à 12 minutes.

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5. Edmonton > Edmonton (124 km)

Mancebo résiste au peloton

Francisco Mancebo

Robin Carpenter

23ème à 4"
	16ème à 2'55"

Robin Carpenter a bel et bien gagné le classement final du tour d'Alberta puisque malgré les écarts minimes et malgré un profil assez sélectif, le dernier tronçon n'a plus apporté de changement au classement général. L'étape était remporté par le vétéran Francisco Mancebo, qui s'était échappé en début de course ensemble avec des coureurs comme Skujins, Stetina, Arredondo, Busche ou Santaromita. Les 13 hommes de tête ont obtenu un avantage de deux minutes et demie, avant que le peloton ne se rapproche à nouveau et que Mancebo et Skujins se sont échappés du groupe, sentant le danger. D'autres coureurs sont revenus de l'arrière, mais Mancebo a mis tout le monde d'accord avec une attaque à deux kilomètres de l'arrivée, une attaque qui lui a permis de résister au retour du peloton, emmené par Kristoffer Skjerping sur la ligne, à quatre secondes de l'Espagnol. Frank Schleck a terminé l'étape dans le peloton en 23ème position et il s'est classé 16ème au classement général, ayant perdu la majorité de son déficit de près de trois minutes lors de la première étape.

Photo(s): https://www.facebook.com/TourofAlberta / http://www.treksegafredo.com

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4. Edmonton > Edmonton (12,1 km clm)

Robin Carpenter prend une option

Bauke Mollema

Robin Carpenter

20ème à 42"
	18ème à 2'55"

Si Bauke Mollema a remporté sans surprise la contre-la-montre de 12 kilomètres de ce Tour d'Alberta, l'Américain Robin Carpenter, deuxième la veille, y a pris une option pour la victoire finale en se classant troisième de l'étape, une dizaine de secondes devant l'ancien porteur du maillot jaune de leader, Evan Huffman. L'avantage de Carpenter au classement général n'est que d'une seule petite seconde sur Mollema et de 7 unités sur Huffman, mais cela pourrait être suffisant pour remporter la victoire finale demain, lors de l'ultime étape de ce Tour. Sur un circuit avec une côte en fin de parcours, Frank Schleck a réussi une performance honorable en 15'22" pour les 12 kilomètres, se classant parmi les premiers du classement provisiore, une quarantaine de secondes derrière le premier Andzs Flaxis. Mais il y avait encore une vingtaine de coureurs à venir et ils ont pratiquement ous fait mieux que Schleck, le Luxembourgeois terminant finlaement 20ème de l'étape, à 42 secondes du vainqueur du jour. Quant à Flaxis, il est resté en haut e l'affiche presque jusqu'à la fin, puisque seul Bauke Mollema a fait mieux que lui, en 14 minutes et 44 secondes.

Photo(s): https://www.facebook.com/TourofAlberta

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3. Rocky Mountain House > Drayton (181 km)

Coup double pour Evan Huffman

Evan Huffman

Evan Huffman

22ème à 11"
	20ème à 2'30"

Encore une victoire américaine: Evan Huffman a remporté la troisième étape en s'échappant dans le final avec Robin Carpenter, son compatriote qu'il a battu dans le final pour s'octroyer la victoire d'étape et le maillot de leader. Les deux hommes avaient attaqué dans le deuxième des trois circuits finaux urbains, alors que l'échappée matinale de neuf coureurs avec notamment Peter Stetina, Toms Skujins ou Danny Pate venait de se faire reprendre. Sur un circuit balayé par le vent, les deux hommes ont rapidement pris un trentaine de secondes d'avance, un avantage dont il en restait encore un tiers à l'arrivée où Huffman s'est donc imposé. Frank Schleck a franchi la ligne d'arrivée en 22ème position dans le premier groupe de poursuivants, au terme d'une journée où les Trek étaient encore très actif dans le peloton.

Photo(s): https://www.facebook.com/TourofAlberta / http://www.treksegafredo.com

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2. Kananskis > Olds (182 km)

L'échappée belle de Tanner Putt

Tanner Putt

Colin Joyce

35ème à 17"
	26ème à 2'20"

L'Américain Tanner Putt a remporté la deuxième étape du Tour d'Alberta au sprint devant son compagnon d'échappée Alexis Cartier. Les deux hommes étaient parti en début d'étape en compagnie de Travis Samuel, le Canadien qui s'est fait lâcher sur la plus grosse bosse de la journée, vers la mi-course, alors que l'avantage des hommes de tête était minime et que 7 autres coureurs ont réussi à revenir vers l'avant, suivis par une vingtaine d'autres un peu plus loin, dont Frank Schleck, pour former un grand groupe de tête de plus de trente unités. Mais Putt et Cartier ne l'entendaient pas de cette oreille et sont repartis en duo à 60 kilomètres de l'arrivée, alors que l'entente n'était pas au beau fixe dans le reste du groupe. Les deux hommes de tête ont repris deux minutes d'avance, avant de revoir les poursuivants revenir sur eux dans le final, mais trop tard. Putt et Cartier ont réussi à maintenir une quinzaine de secondes sur leurs poursuivants pour se disputer la victoire au sprint. Frank Schleck a terminé en 35ème place dans le premier groupe de poursuivants, à 17 secondes du vainqueur.

Photo(s): https://www.facebook.com/TourofAlberta

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1. Lethbridge > Lethbridge (107 km)

Schleck à l'offensive

Colin Joyce

Colin Joyce

18ème à 2'05"
	21ème à 2'18"

Frank Schleck est parti à l'offensive lors de la première étape du Tour d'Alberta, courue en circuit autour de la ville de Lethbridge. Dans le deuxième des neufs tours à parcourir, il faisait partie d'un grand groupe de 29 coureurs qui s'est installé en tête de la course, ensemble avec ses coéquipiers Mollema et Stetina, ainsi que des coureurs comme Mancebo, Howes, Skujins, Summerhill, Carpenter, Pate et Huffman. Un groupe de costauds donc qui a rapidement mis le reste du peloton à distance, 2 minutes environ vers la mi-course. Dans la deuxième moitié de la course, l'écart a diminué à nouveau et bon nombre d'attaques en tête de la course ont fait exploser le groupe, 11 coureurs restant en tête de la course, parmi-eux Bauke Mollema, mais pas Frank Schleck. Comme la plupart des rescapés de l'échappée matinale, le Luxembourgeois s'est fait rattraper par l'avant-garde du peloton, alors que le 11 de tête a réussi à rejoindre l'arrivée, Colin Joyce s'imposant au sprint devant Alex Howes et Robin Carpenter. Schleck a finalement terminé 18ème de l'étape à deux minutes, à l'avant d'un peloton morcelé en petits groupes par la répétition du circuit.

Photo(s): https://twitter.com/TourOfAlberta

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