25.04.10 Liège - Ans (258 km)
Top 10 pour les deux Schleck
Résultats:
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Alexandre Vinokourov
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6ème à 1'07"
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9ème à 1'07”
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Comme il nous l’avaient promis, Frank et Andy Schleck ont assuré le spectacle, une fois de plus, pendant un Liège-Bastogne-Liège au suspense haletant, mais encore une fois, le résultat n’était pas à la hauteur de leur performance, même si avec deux places dans le Top 10, les deux frangins ont réussi leur meilleur classement dans cette semaine des classiques ardennaises. Si la malchance et les considérations tactiques ont eu raison des ambitions de nos deux Luxembourgeois, c’est un revenant qui a profité des conditions de course pour s’imposer pour la deuxième fois à Liège : Alexandre Vinokourov. Le Kazakhe est parti à une quinzaine de kilomètres du but avec un autre Alexandre venu de l’Est, Kolobnev, et les deux hommes ont profité du marquage des autres favoris pour établir rapidement un trou, avant de résister avec superbe dans les derniers kilomètres.
Ils étaient huit à s’extirper du peloton dès les faubourgs de la cité Ardente, mais Veikkanen, Perez Lezaun, Devenyns, Bouet, Terpstra, Finetto, De Gendt et Bellemakers n’ont pas pu résister longtemps au retour du peloton lorsque Jens Voigt a déclenché la bagarre dans la côte de Wanne, à 70 kilomètres du but. Malheureusement pour lui, l’Allemand s’est retrouvé tout seul à la poursuite des hommes de tête et il a dû capituler dans le Maquisart, nouvelle côte inscrite au programme de la Doyenne. Les Saxo-Bank étaient encore devant dans le Mont-Theux avec Laurent Didier, mais les favoris se tenaient toujours en retraite. Même dans la terrible côte de la Redoute, les seconds couteaux étaient à la fête et Barredo et Tankink sont sortis en attendant la grande explication dans la côte de la Roche aux Faucons. Tout le monde était en effet préparé à voir Andy Schleck attaquer au même endroit où il s’était envolé pour la victoire l’année précédente, et le Luxembourgeois a tenu parole. Dès le début de l’ascension, avant même les pourcentages les plus farouches de la côte, le maillot rouge, blanc et bleu a jailli pour s’installer en tête de la course. Seulement, les conditions n’étaient plus les mêmes que l’année passée. Frank Schleck, le frère censé fournir le support nécessaire à une bonne réussite de l’entreprise, avait eu des problèmes mécaniques, il avait dû descendre de sa machine et a dû fournir un terrible effort pour revenir devant, sur une machine d’emprunt non-conforme à sa morphologie de surcroît. Et puis, tout simplement, la concurrence était plus forte qu’il y a douze mois, Philippe Gilbert, dépassé comme un vulgaire junior par notre Andy National il y a un an, a giclé tout de suite pour prendre la roue de Schleck et ne plus la lâcher. Alberto Contador, absent lors de l’édition précédente, a également rappliqué bien vite et le champion du monde Cadel Evans, transi de confiance après son succès à la Flèche, a également haussé le rythme, ramenant avec lui d’autres coureurs comme Valverde, Vinokourouv et Kolobnev. Les deux coureurs de l’Est ont pris la poudre d’escampette peu après et la course est devenu tactique, chacun des protagonistes espérant revenir devant sans emmener le rapide Valverde. Vinokourov et Kolobnev ont résisté jusqu’au bout, malgré un Philippe Gilbert lancé à toute allure derrière eux, et le coureur de chez Astana s’est défait de celui de chez Katusha à 500 mètres de la ligne, dans la montée vers Ans, pour l’imposer une deuxième fois dans la Doyenne après 2005. Une minute plus tard, Alejandro Valverde a réglé les poursuivants au sprint pour la troisième place, un petit groupe de 7 coureurs dans lequel Andy Schleck a pris la sixième place et Frank Schleck, revenu de nulle part sur son vélo de rechange après une fin de course exceptionnelle, a franchi la ligne d’arrivée en neuvième position.
21.04.10 Charleroi - Huy (198 km)
Frank Schleck au pièd du mur
Résultats:
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Cadel Evans
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9ème à 11”
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42ème à 47"
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Abandon
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Frank Schleck était sans aucun doute parmi les plus forts dans cette Flèche Wallonne 2010 et, comme à l'Amstel Gold Race, il n'a pas hésité à animer la course avec beaucoup de brio, comme à l'Amstel, il a échoué au pièd du dernier mur, celui de Huy cette fois-ci, pour s'incliner face à l'homme le plus costaud dans la dernière ligne droite, Cadel Evans en l'occurence. Les scénarios des deux course étaient d'ailleurs tout-à-fait semblables: une échappée matinale (Loosli, Champion, Gourgue, Augé et Palumbo) qui prends quelques minutes d'avance, mais à une cinquantaine de bornes de la fin, les Saxo-Bank commençaient à monter au front. Jens Voigt et Laurent Didier ont lancé la bataille des grands en s'échappant avec Moreau et quelques autres puis les frères siamois ont pris le relais. Andy Schleck a accéléré sérieusement et longuement dans la deuxième ascension du mur de Huy, étirant le peloton en une longue file puis, juste avant le sommet, c'est le frère Frank qui a lancé l'assaut. Avec Kreuziger, Schleck l'aîné a rejoint Bram Tankink et David Loosli qui occupaient la tête de la course, avant de filer vers la côte d'Ereffe. Malheureusement, le Luxembourgeois n'a eu que peu de soutient dans son entreprise, Loosli et Tankink étant en cavale depuis un bon bout de temps et Kreuziger sans doute un poil trop juste. Mais Frank était fort, très fort, inlassablement, il a pris les relais en tête de la course pour faire grimper l'écart à une trentaine de secondes sur un peloton emmené à toute allure par les Astana et au sein duquel Andy veillait au grain en première ligne. Frank Schleck a bien résisté dans la côte d'Ereffe, taillée à sa mesure, mais il a dû s'incliner face à la supériorité numérique dans le long faux-plat descendant sur le retour vers Huy, pour se faire avaler par la meute au pièd du mur. Il restait une cartouche aux Saxo, nommée Andy Schleck, mais dans les terribles pentes de l'ascension finale, le champion de Luxembourg peinait à trouver son second souffle. Il avait sans doute déjà laissé des forces sur la route, à la fois pour revenir devant après avoir été gêné par une chute, puis également pour préparer et protéger l'échappée du frère. Andy n'arrivait pas à suivre les meilleurs, prouvant par-là une nouvelle fois l'inébranlable vérité du Mur de Huy: c'est le dernier qui bouge qui gagne. Et le dernier aujourd'hui, c'était Cadel Evans. Le champion du monde est resté sagement en retrait quand Igor Anton s'est détaché de quelques mètres avec Contador dans sa roue bien avant les pourcentages les plus impressionnants, il n'a toujours pas paniqué quand le vainqueur du dernier Tour de France a porté son accélération au plus fort de la pente et il n'a produit son véritable effort que dans les derniers instants, pour passer un Contador qui plafonnait, peut-être un peu affaibli par un voyage de quelque 2000 kilomètres effectué en voiture par la grâce des cendres d'un volcan islandais. Cadel Evans s'est donc imposé avec quelques longueurs d'avance sur Joaquim Rodriguez, qui l'a suivi comme son ombre dans le final et sur Contador en troisième position. 11 secondes plus tard, Andy Schleck en a bien fini avec le mur pour occuper la bonne 9ème place, alors que pour Frank Schleck, le coeur n'y était plus à la 42ème position, 47 secondes derrière le champion du monde. Il était sans doute un brin déçu, tout comme un autre coureur luxembourgeois d'ailleurs: depuis sa victoire en 2008, Kim Kirchen n'a pas encore eu l'occasion de défendre son titre à armes égales, tiraillé par des pépins de santé. Après un bon début de saison, au cours duquel il avait engrangé bon nombre de kilomètres de course, Kim a dû cesser de s'entraîner au début du mois à cause d'une inflammation à la selle, évènement douloureux pour un cycliste s'il en est. Depuis, il a repris les intervalles, mais pas encore suffisamment pour être devant dans une course comme la Flèche et Kim a abandonné aujourd'hui après avoir couru au service de Joaquim Rodriguez durant la première partie de l'épreuve.
18.04.10 Maastricht - Valkenburg (257 km)
Gilbert plus fort que les Schleck
Résultats:
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Philippe Gilbert
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7ème à 7"
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18ème à 25”
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Superbe performance des frères Schleck dans le final de l’Amstel Gold Race où ils ont été de tous les fronts et offensifs à souhait. Malheureusement, ils sont tombés sur plus fort qu’eux en la personne d’un Philippe Gilbert exceptionnel, présent lui-aussi en tête de la course de façon permanente pendant les trente derniers kilomètres. Rafael Valls, Staf Scheirlinckx, Peter Wrolich, Sebastien Delfosse, Thierry Hupond, Steven Van Vooren et Arnoud Van Groen, eux, n’ont pas attendu la fin de course pour se mettre en évidence, au contraire, ils sont parti à l’attaque sitôt la ligne de départ franchie, pour s’octroyer une avance maximale de 7 minutes vers la mi-course. Mais les deux Schleck l’avaient annoncé à l’avance : ils allaient durcir la course pour mettre toutes les chances de leur côté et les coureurs de chez Saxo-Bank se sont donc montrés souvent à l’avant de la course: l’avance de plusieurs minutes n’était bientôt plus qu’un bon souvenir pour les échappés, voués à l’échec. Traditionnellement, les choses sérieuses à l’Amstel commencent au Kruisberg, en prélude au très redouté Eyserbosweg, à 25 kilomètres de l’arrivée et c’est Andy Schleck qui a pris les choses en main. Le champion de Luxembourg s’est porté en tête du peloton dans la première des deux difficultés, avant d’attaquer carrément sur le petit chemin pentu bordant la forêt du côté d’Eys. Seule une poignée de coureurs comme Gilbert, Kreuziger, Cunego, Kolobnev ou le frère Frank étaient capable de suivre le jeune Schleck, mais il y avait encore beaucoup de monde derrière eux et le regroupement eut lieu avant même la prochaine côte, le Fromberg. Frank Schleck a secoué davantage le peloton dans le petit raidillon, mais ni lui, ni Cunego, Ivanov, Kolobnev ou encore Gilbert sur le terrible Keutenberg n’ont réussi à se détacher pour de bon. Les cinq coureurs ont formé une échappée royale à une dizaine de kilomètres du but, mais une fois de plus, les poursuivants sont revenus avec le seul Kolobnev demeurant en tête de la course à l’approche du Cauberg. Ils étaient donc finalement une bonne soixantaine à aborder la dernière montée, quelques secondes derrière le Russe exténué qui allait se faire avaler dès les premiers pourcentages. Philippe Gilbert était le premier à lancer l’assaut final et personne n’était capable de suivre la puissante accélération du dominateur de l’automne dernier, à plus de 500 mètres de la ligne. Gilbert s’est envolé pour s’imposer avec 2 secondes d’avance sur le surprenant Canadien Ryder Hesjedal et Enrico Gasparotto, deux coureurs qui avaient pourtant davantage ménagé leurs forces dans les kilomètres précédents le Cauberg. Frank Schleck a franchi la ligne d’arrivée en 7ème position à 7 secondes du vainqueur, un résultat certes un peu décevant par rapport aux années précédentes, mais le Luxembourgeois n’a rien à se reprocher sur cette course qu’il a animée de façon spectaculaire. A l’image du frère Andy qui avait lancé la course au Kruisberg et était toujours présent dans le groupe de tête sous la flamme rouge, avant de terminer finalement 18ème à 25 secondes.
Avril 2010
épreuves bataves
De retour aux Pays-Bas, Jempy Drucker a prouvé que son programme chargé du mois d'avril commence à porter ses fruits puisqu'il a terminé deux fois septième en un week-end, au sprint d'un groupe de tête à chaque fois.
Résultats:
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| Arno Walaard Memorial
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Stefan Van Dijk
7ème à 0"
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| Ronde van Noord-Holland
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Robert Wagner
7ème à 0"
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L' Arno Wallaard Memorial avait déjà vu Drucker à l'oeuvre l'année dernière, losqu'il a terminé 9ème pour une de ses premières courses de la saison, et cette année, le Luxembourgeois s'est également mêlé aux 86 coureurs restants dans le sprint final pour la victoire. Ce premier groupe s'était formé à une quarantaine de kilomètres du but, après une course rendue difficile par un rythme très élevé et d'innombrables attaques.
Les favoris étaient devant et, si un groupe de 14 coureurs avec Geert Omloop, Jens Mouris ou Alexandre Usov a pu s'échapper près du but, les coureurs de chez Veranda Willems et Differdange notamment ont contribué à un regroupement à 4 kilomètres de la ligne. Le rythme du peloton était toujours effréné (44 km/h de moyenne pour le vainqueur) et au sprint final, Stefan Van Dijk, Denis Flahaut et le héros local Kenny Van Hummel étaient nettement au-dessus du lot. Après consultation du photo-finish, Van Dijk l'a finalement emporté avec quelques milimètres d'avance sur Van Hummel, alors que Jempy Drucker s'est classé 7ème dans cet emballage final très disputé, à quelques longueurs du vainqueur.
Le lendemain, le Ronde van Noord-Holland a vu sensiblement les mêmes coureurs au départ pour 211 kilomètres trés animés. Dans les longues lignes droites sur des digues balyées par le vent, le peloton s'est scindé en plusieurs groupes dès avant la mi-course. Ils étaient 27 devant et Jempy Drucker s'est retrouvé dans un deuxième groupe de 17 coureurs, avec Chaigneau, Sinkeldam, Ruigh, son coéquipier Kaupas et Radochla notamment, un groupe qui a cependant pu rentrer sur les premiers à environ 70 bornes du but. Le vent a continué son oeuvre et, à une quarantaine de kilomètres du but, ils n'étaient plus que 16 en tête de la course, parmi eux quatre Skil-shilmano et un Luxembourgeois. Malgré une série d'attaques dans les derniers kilomètres, ce groupe s'est disputé la victoire au sprint et l'Allemand Robert Wagner s'est avéré plus rapide que, dans l'ordre, Omloop, Mouris, Radochla, Hegreberg, Brenterch et Jempy Drucker en 7ème position.
Le mois d'avril est batave pour Jempy Drucker, puisqu'il participe entre-autres à une série de courses de renom aux Pays-Bas, presque toutes avec la participation de grandes équipes comme Rabobank, Saxo Bank, Columbia ou Cervélo.
Résultats:
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| Hel van het Mergelland
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Yann Huguet
Abandon
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| GP Pino Cerami
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Jure Kocjan
30ème à 7"
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| Ronde van Drenthe
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Alberto Ongarato
Abandon
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| Dwaars door Drenthe
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Enrico Rossi
Abandon
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| Paris-Camembert
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Sebastien Minard
50ème à 9'45"
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| Rund um Düren
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Sven Krauss
non-classé
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A commencer par le Hel van het Mergelland, parfois comparé à une petite Amstel Gold Race sur un parcours parsemé d'innombrables virages et de multiples petites côtes dans le Limbourg Néerlandais. Et le champion national de cyclo-cross n'a pas hésité à partir à l'attaque sur les routes escarpées du Mergelland, intégrant dès les premiers tours de manivelles un groupe de tête avec des coureurs comme Koos Moerenhout, le champion des Pays-Bas et Jos Van Emden (Rabobank), Dominik Klemme de chez Saxo-Bank ou encore les Skil Yann Huguet et Simon Geschke.
Ce fut d'ailleurs la bonne échappée car si Jempy Drucker avait un peu présumé de ses forces et devait abandonner la course plus tard comme plus de la moîtié des concurrents, le groupe est allé jusqu'au bout après avoir eu le renfort d'une dizaine d'autres coureurs, parmi lesquels Laurent Didier. A une trentaine de kilomètres du but, le Français Yann Huguet et le Néerlandais Jos Van Emden se sont extirpés du groupe de tête et ils ont rallié l'arrivée en duo victorieux, Huguet s'avérant plus rapide au sprint que Van Emden. Dominik Klemme a réglé le reste du groupe pour la troisième place avec seulement une dizaine de secondes de retard, tandis que Laurent Didier s'est classé 13ème. Quelques jours plus tard, Jempy Drucker s'est aligné au Grand-prix Pino Cerami, autre épreuve de renom qui comporte dans son palmarès des coureurs comme Eddy Merckx, Joop Zoetemelk, Bernard Hinault, Andrei Tchmil ou Michele Bartoli. Malgré bon nombre d'attaques au cours du parcours entre Saint-Ghislain et Frameries, la course s'est achevée au sprint massif d'une bonne quarantaine de coureurs, parmi eux également Jempy Drucker. Sur la ligne d'arrivée en légère montée, le Slovène Jure Kocjan a fait parler sa puissance et il s'est imposé avec plusieures longueures d'avance sur Stefan Van Dijk, Marco Marcato et Anthony Geslin. Belle prestation donc de Jempy Drucker qui s'est classé en 30ème position, avec 7 secondes de retard sur le vainqueur puisque le peloton s'est encore divisé en deux parties dans les derniers hectomètres. De retour aux Pays-Bas, Drucker a abandonné dans les deux courses prévus à Drenthe lors du week-end du 10 et 11 avril. L'Albert Achterhes Profronde et Dwars door Drenthe avaient comme toile de fond un parcours avec une portion de pavé dans les bois et une pente courte, mais abrupte sur une ancienne décharge, le WAM-berg. Rien de très facile donc et ce sont les coureurs italiens qui ont dominé le week-end avec des victoires d'Alberto Ongarato au sprint d'un groupe d'une trentaine de coureurs lors du premier jour, et d'Enrico Rossi, échappé avec Arnoud van Groen lors de l'épreuve bis. Paris-Camembert a été remporté par le Français Sebastien Minard devant son compatriote Maxime Mederel. Les deux coureurs s'étaient dégagés dans le final d'un groupe d'une vingtaine de concurrents qui avaient dominé l'épreuve de bout en bout avec une belle avance sur le peloton, parmi eux Leonardo Duque, Nicolas Roche ou encore Christophe Moreau. Jempy Drucker n'a eu son fromage qu'une dizaine de minutes plus tard, quand il est arrivé en 50ème position dans le peloton principal emmené par Robin Chaigneau. Belle performance donc pour le Luxembourgeois dans ce peloton de choix puisque 71 coureurs seulement sont venus à bout des 207 kilomètres de la semi-classique française, jadis remportée par Kim Andersen. Dans Rund um Düren, le coéquipier de Jempy Drucker, Christian Poos, a fait merveille en prenant la 6ème place à l'arrivée, au sprint d'un grand groupe de tête d'une cinquantaine de coureurs qui a dominé la course de bout en bout. A tel point que les 130 autres concurrents, parmi eux également Jempy Drucker, ont rallié l'arrivée hors délai et n'ont pas été retenu dans le classement. Le vainqueur à Düren s'appelait Sven Krauss, qui s'est avéré plus rapide au sprint que Michael Schweitzer, Steffen Radochla et le spécialiste de cyclo-cross Christoph Pfingsten.
11.04.10 Amorebieta - Amorebieta (172 km)
Frank Schleck se rassure
Résultats:
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Samuel Sanchez
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3ème à 5"
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Abandon
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A l'heure où son coéquipier Fabian Cancellara est entré dans la légende après une victoire magistrale sur les pavés de l'Enfer du Nord, Frank Schleck s'est également rassuré sur son état de santé en prenant la troisième place dans la très prisée Klasika Primavera d'Amorebieta. C'est connu, la classique du printemps dans une des villes cultes du cyclisme espagnol rassemble chaque année une bonne partie des participants au Tour du Pays-Basque et leur donne l'occasion de se mesurer une fois de plus sur terrain accidenté. Andy Schleck était parmi les premiers attaquants et le Luxembourgeois a passé la journée aux avant-postes, faisant
partie d'un groupe d'échappés de neuf coureurs à forte connotation ibérique, comprenant entre-autres le coureur local Azanza. Ils ont rapidement pris plus de 7 minutes d'avance, avant que la réaction dans le peloton ne soit provoquée par les Caisse d'Epargne. Après une centaine de kilomètres de course, l'avantage des coureurs de tête n'était plus que de trois minutes et ils n'étaient d'ailleurs plus que trois: Andy Schleck, Jorge Azanza et Delio Fernandez avaient délaissé leurs compagnon d'échappée et caracolaient désormais seul en tête, avec un avantage de plus en plus mince. Après 147 kilomètres d'échappée, l'aventure d'Andy et compagnie était terminé et le Luxembourgeois n'allait d'ailleurs pas tarder à abandonner, une autre excellente journée d'entraînement dans les jambes. Entretemps, la course était entrée dans sa phase décisive et s'est Frank Schleck qui a mis le feu aux poudres en ripostant à une accélération de Rigoberto Uran, emmenant avec lui Samuel Sanchez et Igor Anton dans la côte difficilement prononçable de Muniketagane. Les trois hommes se sont installé aux commandes à 10 kilomètres du but, mais pour Frank Schleck, la mission était difficile face à deux coureurs de l'équipe Euskatel, même s'il a reçu un peu plus tard le renfort de David Bernabeu. Après avoir ramené une première fois ramené le groupe après une attaque d'Anton, Frank a d'ailleurs dû céder à l'accélération de Samuel Sanchez, à 4 kilomètres de l'arrivée. Le champion olympique l'a finalement emporté avec 5 secondes d'avance sur son coéquipier Anton et Frank Schleck en troisième position, alors que les prochains poursuivants étaient sur leurs talons, à quelques mètres à peine.
10.04.10 6: Orio - Orio (22 km c.l.m)
La surprise Horner
Résultats:
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Chris Horner
Chris Horner
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41ème à 2'14"
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14ème à 2'58"
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Au Pays-Basque, rien n'est jamais vraiment plat et même dans le contre-la-montre, il y a des côtes. Et pas n'importe laquelle puisque entre Orio et Aia, pas moins de 300 mètres de dénivellation attendaient les coureurs dans l'étape décisive de ce Tour, avant un retour plus roulant vers Orio. Du pain béni donc pour Alejandro Valverde, maître de l'épreuve depuis la première étape et à l'aise dans les pentes. C'était sans compter sur la surprise du jour, venant de Chris Horner. L'Américain, à bientôt 39 ans, a retrouvé un moral de jeune chez l'équipe RadioShack cette année et il est de toute évidence en grande condition pour le moment, remportant le classement général de ce Tour du Pays Basque avec 7 secondes d'avance sur Valverde et 58 sur le régional de l'étape Benat Intxausti. Les deux protagonistes principaux n'étaient séparés que d'une secondes au matin, mais Horner a clairement pris l'avantage aujourd'hui en s'imposant en 32'33" pour 22 kilomètres, à une moyenne de 41 km/h et 8 secondes devant Valverde. Suivaient ensuite Montfort et Rogers de chez Columbia, puis les Euskatel Intxausti et Sanchez, alors que les spécialistes comme Klöden ou Wiggins devaient se contenter de places au-delà du Top 10. Andy Schleck n'était pas non-plus avec les meilleurs aujourd'hui, le Luxembourgeois s'est classé 41ème avec un temps de 34'47" (moyenne 38,1 km/h), plus de deux minutes derrière le vainqueur. Il n'était sans-doute pas dans son meilleur jour aujourd'hui et n'a donc pu défendre la place dans le Top 10 au classement général qui était la sienne ce matin, se classant 14ème à 2'58" au verdict final. Mais qu'importe, l'important était ailleurs: Andy a prouvé qu'il avait retrouvé un excellent niveau après un début de saison difficile et qu'il sera d'ici peu capable à nouveau de rivaliser avec les meilleurs dès que la route s'élève un tant soit peu.
09.04.10 5: Eibar - Orio (170 km)
Le punch de Joaquim Rodriguez
Résultats:
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Joaquim Rodriguez
Alejandro Valverde
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13ème à 20"
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6ème à 45"
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Déjà vainqueur au classement général du Tour de Catalogne, Joaquim Rodriguez semble décidement en grande forme à l'approche des classiques de printemps, lui qui avait notamment terminé deuxième de Liège-Bastogne-Liège derrière Andy Schleck l'année dernière. Et on le sait, l'Espagnol rafole des pentes raides où, comme son coéquipier Kim Kirchen, il sait faire parler son explosivité. Des pentes raides comme celle de l'Alto de Aia, terrible rampe à une vingtaine de kilomètres du but qui a vu bon nombre de coureurs mettre pièd à terre face aux pourcentages impressionnants. Beaucoup, mais pas Joaquim Rodriguez, qui s'est envolé du groupe des favoris, dépassant un à un les coureurs de l'échappée matinale comme Txurruka, Kolobnev ou Efimkin pour l'emporter en solitaire à Orio, avec 14 secondes d'avance sur Alejandro Valverde. Flanqué de Chris Horner et de Samuel Sanchez, le leader de l'épreuve a dû réagir pour ne pas mettre en danger sa première position et les trois coureurs, sans doute les trois les plus costauds de ce Tour du Pays Basque, se sont dégagés du peloton d'une trentaine d'unités environ qui était encore ensemble au pièd de l'Alto de Aia. Parmi ceux-ci, Andy Schleck a également bien tiré son épingle du jeu. S'il n'a pu accompagner Rodriguez, Valverde et compagnie, le Luxembourgeois a terminé l'étape en 13ème position, 20 secondes à peine derrière le vainqueur et à l'intérieur d'un deuxième groupe de poursuivants de 10 unités comprenant entre-autres Casar, Montfort ou encore Gavazzi, le vainqueur de la veille. Bonne opération également au classement général pour Andy Schleck où il remonte d'une position, désormais 6ème à 45" de Valverde, avant le contre-la-montre décisif de demain.
08.04.10 4: Murgia Zuia - Eibar (160 km)
La résurrection d'Andy Schleck
Résultats:
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Samuel Sanchez
Alejandro Valverde
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non-partant
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8ème à 40"
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7ème à 39"
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Alors que le non-départ de Frank Schleck ne fut pas une surprise, au matin de la quatrième étape, malgré des nouvelles plutôt rassurantes après sa chute spectaculaire de la veille, on a assisté à une véritable ressurrection du frère Andy dans cette étape-reine, ponctuée de 7 côtes. Une série de pépins ne l'a pas épargné lors de ce début de saison égratiné par des problèmes au genou et des troubles intestinaux, mais l'acharnement et l'optimisme d'Andy portent leurs fruits et il semble revenir en forme à temps pour ses premiers véritables objectifs. Il était bien devant aujourd'hui, osant même porter une attaque dans le final et a terminé l'étape en 8ème position, 40 secondes derrière le vainqueur du jour Samuel Sanchez. A la peine lors de la première étape, le champion olympique s'est dégagé peu après la dernière côte aujourd'hui, bien après que l'échappée matinale composée d'Amets Txurruka, Aitor Pérez Arrieta, Ivan Santaromita, Johannes Frohlinger et Jakob Fuglsang n'ait été repris. Andy Schleck et Chris Horner avaient tous les deux créé une belle sélection avec des attaques sur l'Alto de Uzartza, à moins de 6 kilomètres du but, mais personne n'a pu suivre l'accélération de Samuel Sanchez juste après le sommet de la dernière côte. En excellent descendeur, le coureur d'Euskatel ne s'est pas fait rejoindre dans la petite plongée vers Eibar et il s'est imposé avec 2 secondes d'avance sur un trio composé de Valverde, Gesink et Horner. Andy Schleck avait dû laisser filer les meilleurs juste avant le somme de l'Uzartza, ayant un peu de mal à récupérer de son attaque-suicide, et il a terminé l'étape à quelques secondes du vainqueur ensemble avec Damiano Cunego. Au classement général, le Luxembourgeois fait naturellement un bon en avant et il se retrouve maintenant 7ème, à 39 secondes d'Alejandro Valverde qui a récupéré le maillot jaune des épaules d'Oscar Freire.
07.04.10 3: Viana - Amurrio (187 km)
Gavazzi gagne, chute pour Frank Schleck
Résultats:
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Francesco Gavazzi
Oscar Freire
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148ème à 12'39"
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99ème à 12'40"
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57ème à 2"
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23ème à 3"
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Mauvaises nouvelles pour le clan Schleck car l'aîné de la fratrie était victime d'une chute aujourd'hui et il a terminé la course avec beaucoup de difficultés. Géné par le coureur devant lui, Frank a fait une excursion involontaire dans un petit talus en contrebas de la route dans les dix derniers kilomètres. Heureusement, il a pu se relever et il a terminé l'étape en 99ème position avec plus de 12 minutes de retard, avant de se rendre à l'hôpital pour un diagnostic plus précis, notamment sur les profondes coupures à l'arrière de son cou. L'étape elle-même s'est terminée à nouveau au sprint, et une fois de plus, Oscar Freire est tombé sur plus fort que lui. C'est l'Italien Francesco Gavazzi qui l'a emporté devant le triple champion du monde, devant Velits et Botcharov. Freire pourra cependant se consoler car grâce à une petite cassure qui s'est ouverte dans le peloton aux alentours de la douzième place, il est le nouveau leader au classement général. Malgré l'attaque au long cours d'Egoi Martínez, Alan Pérez, Michael Albasini , Eduard Vorganov, Iban Mayoz et Rémy Di Gregorio, malgré un terrain accidenté avec quatre côtes, les équipes des sprinters ont contrôlé la course et ils étaient encore une petite centaine dans le premier peloton, parmi eux également Andy Schleck en 57ème postion. Les deux frères ont fait une course attentive à l'avant du peloton et leur journée était plutôt tranquille ... jusqu'à dix kilomètres du but. En dépit de la mauvaise fortune de son frère, Andy a terminé l'étape sans encombres et, contrairement à Frank, il se trouve toujours en bonne position au classement général avant l'étape-reine de demain, 3 secondes à peine derrrière Freire.
06.04.10 2: Zierbana - Viana (217 km)
Valverde encore
Résultats:
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Alejandro Valverde
Alejandro Valverde
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34ème à 1"
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17ème à 1"
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47ème à 1"
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23ème à 1"
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La deuxième étape a tourné également au duell au sprint entre Alejandro Valverde et Oscar Freire et, si aucune irrégularité n'avait entâché le déroulement de l'emballage final ajourd'hui, le résultat est resté le même, avantage au coureur de la Caisse d'Epargne qui, du coup, conforte son maillot de leader de l'épreuve. Trois hommes ont animé l'étape pendant très longtemps, mais Michael Rogers, Amets Txurruka et José Benitez ont été repris à une trentaine de kilomètres de la ligne, alors que les conditions venteuses avaient temporairement scindé le peloton. Malgré plusieures attaques dans les derniers instants de l'étape, comme celles de Gerdemann, Barredo ou Vorganov ou celle, très prometteuse, du trio Wiggins, Hesjedal et Uran. Les trois hommes ont failli aller au bout, mais dans la dernière ligen droite, le peloton fort de 74 unités a dévalé à toute allure, avec Valverde et Freire en première ligne. Les frères Schleck étaient également présent dans ce premier groupe, prenant les positions 34 et 47 sur la ligne. Pour eux, c'était une longue journée fatiguante avec une distance supérieure à 200 kilomètres et surtout l'épisode des bordures, où ils étaient bien devant avec leur équipe pour essayer de créer des écarts.
05.04.10 1: Zierbena - Zierbena (152 km)
Valverde gagne sur le tapis vert
Résultats:
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Alejandro Valverde
Alejandro Valverde
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13ème à 0"
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13ème à 0"
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23ème à 0"
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23ème à 0"
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Alejandro Valverde a gagné la première étape du Tour de Pays Basque sur le tapis vert, après le déclassement d'Oscar Freire. C'est en effet le vainqueur de Milan-San Remo qui avait franchi le premier la ligne d'arrivée, mais après le sprint tumultueux le long de la barrière ou Valverde avait été gêné dans son élan, le coureur de la Caisse d'Epargne a été proclamé vainqueur par le jury. Ils étaient encore 24 à se disputer la victoire d'étape dans la dernière ligne droite, parmi-eux les frères Schleck qui, une fois de plus, disputent le Tour du Pays Basque pour se préparer aux classiques ardennaises. Depuis son abandon dans le Tour de Catalogne, Andy a aligné bon nombre de kilomètres d'entraînement, mais il aura absolument besoin de conditions de course maintenant pour retrouver son niveau d'il y a un an, tandis que Frank devrait s'approcher d'un forme optimale peu à peu. Et le Tour du Pays Basque ne manque pas de relief pour bien préparer les Ardennaises, avec une première étape poncutée de cinq difficultés, au cours desquelles les Euskatel ont mené la chasse derrière les cinq échappés du matin (Serguei Klimov, Christian Meier, Martin Pedersen, Gonzalo Rabuñal et Sergio Carrasco), diminuant considérablement le nombre d'unités présentes dans le peloton principal. C'est dans la dernière côte de la journée, l'Alto de las Calizas, que la sélection définitive s'est opérée et, après plusieures attaques dont celle de Frank Schleck, qui lui avait permis d'avoir temporairement quelques mètres d'avance, ils n'étaient plus que 24 coureurs en lice pour la victoire au sommet. Dans ce premier groupe, les frères Schleck ont occupé les positions 13 et 23 à l'arrivée et bon nombre d'autres favoris étaient également présents (Valverde, Rodriguez, Cunego, Gesink), mais certains autres comme Sanchez, Voigt, Wiggins, Lövqvist ou encore Gerdemann et Klöden ont raté le bon coup.
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