Résultats:
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Frank Schleck
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4ème à 6”
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vainqueur
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3ème à 3"
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29ème à 53”
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Ce sont des rock-stars : l’enthousiasme avec lequel Frank Schleck, Andy Schleck et Kim Kirchen ont été accueillis lors du traditionnel critérium organisé par l’ACC Contern en Ville de Luxembourg dépasse tout ce que l’on a vu depuis longtemps. L’engouement du public a été plus impressionnant encore qu’il y a 12 mois avec une estimation à 40.000 spectateurs le long du parcours pour encourager les trois héros du récent Tour de France. Et ceux-ci le lui ont bien rendu en montrant une course offensive à souhait dès le premier tour, animée à tout instant par Kim Kirchen et Andy Schleck. Mais il fallait être patient ce soir-là sur le circuit exigeant dans la Ville Haute, car ce n’est qu’au dernier tour que Frank Schleck a émergé pour l’emporter avec 3 secondes d’avance sur le champion du monde Alessandro Ballan et Kim Kirchen. Andy Schleck était dans le bon coup également et franchit la ligne d’arrivée en 4ème position, tandis que Jempy Drucker, qui avait été présent dans une échappée avec une dizaine d’autres coureurs vers la mi-course, termine l’épreuve en tant que 29ème dans le peloton.plus de détails ... .
26.07.2009 21. Montereau - Paris Champs Elysées (164 km)
Le roi du sprint
Résultats:
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Mark Cavendish
Alberto Contador
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63ème à 0”
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2ème à 4’11"
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premier
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4ème à 99p
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56ème à 0"
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5ème à 6'04"
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7ème à 122p
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143ème à 34"
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57ème à 1.26'52"
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Alors que, pour les frères Schleck, l'heure était plutôt à la fête lors de cette dernière étape du Tour de France 2009, la journée était remplie de labeur pour Kim Kirchen. Car le meilleur sprinter du Tour, Mark Cavendish, voulait remporter sa sixième victoire d'étape avec le plus prestigieux des emballages finals: celui sur les Champs Elysées. Et pour en arriver à dépasser le record de victoires sur une seule Grande Boucle détenu par Freddy Maertens, le Britannique a mis son équipe à rude épreuve. Le rouleur compresseur des Columbia, efficace et redoutable s'il en est, est venu à bout de tous les échappés, toujours motivés sur les Champs. Le festival a commencé comme d'habitude après le premier passage sur la ligne avec une attaque de Calzati, puis de Fumyiuku Beppu. Un groupe de quinze coureurs avec le Japonais, plus Veikkanen, Coyot, Dumoulin, Pichot, Barredo et Wegmann a longtemps ouvert la route avec une demie-minute d'avance, mais Kirchen, Montfort et les autres ont ramené le peloton à 5 kilomètres de la ligne d'arrivée: timing respecté. Garmin a bien essayé de déloger les jaune et blanc des premières positions dans le dernier tour, mais la préparation du sprint des Columbia était tout simplement parfait. Renshaw est sorti du dernier virage en tête avec Cavendish dans sa roue, et l'accelération des deux Mark était si fulgurante qu'ils ont fait un et deux sur la ligne, Cavendish devant Renschaw, avec une dizaine de mètres d'avance sur tous les autres concurrents. Epoustouflant! Epoustouflant également la performance des frères Schleck sur ce Tour de France, jamais encore dans l'histoire du Tour, deux frères n'avaient été aussi bien placé au classement général de la Grande Boucle. Et n'en déplaise à Contador, sans doute le plus fort, mais ce sont les deux frères de la Saxo-Bank qui ont fait la course, toujours à l'attaque, toujours là pour faire le spectacle dans un Tour de France qui aurait été bien terne sans la présence de la dynastie Schleck. Et le public le leur rend bien, Andy et Frank jouissent d'une popularité extraordinaire, et pas seulement au Luxembourg. Pour preuve, dans la dernière étape, Andy et Frank étaient bien visibles en début de parcours, lors de séances photos et autres poses devant les caméras de télévision, ensuite, ils se sont cachés dans le peloton pour essayer, surtout, de ne pas perdre de temps suit à une inattention ou un ennui mécanique et ainsi hypothéquer le fruit de trois semaines de dur labeur. Ils terminent ensemble avec les autres favoris du classement général dans les positions 56 et 63 au milieu du grand peloton sur les Champs Elysées et peuvent donc à présent pleinement se réjouir de leur succès: Frank 5ème au classement général et vainqueur d'étape, Andy monte sur le podium final en deuxième position et remporte le maillot blanc de meilleur jeune pour la deuxième année consécutive: du jamais-vu pour des Luxembourgeois depuis l'ère Charly Gaul, il y a cinquante ans. Pour Kim Kirchen, la dernière étape était à l'image de toute sa Grande-Boucle: il n'a pas vraiment connu la gloire personnelle, puisqu'il termine 143ème de l'étape avec 34 secondes de retard sur le peloton et 57ème au classement général à une heure et demie de Contador, mais il a assumé son travail pour l'équipe de façon exemplaire tout au long des trois semaines et peut se réjouir du succès phénoménal de l'équipe Columbia, par l'intermédaire du roi du sprint, Mark Cavendish, et de ses six victoires d'étape.
25.07.2009 20. Montélimar - Le Mont-Ventoux (167 km)
Status-quo malgré les attaques d'Andy
Résultats:
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Juan-Manual Garate
Alberto Contador
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3ème à 38”
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2ème à 4’11"
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premier
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4ème à 99p
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5ème à 43"
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5ème à 6'04"
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7ème à 122p
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135ème à 25’49"
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57ème à 1.26'18"
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Le Mont Ventoux n'a pas tout-à-fait tenu ses promesses. Certes, les accélérations à répétition d'Andy Schleck ont assuré le spectacle, mais la course était bien trop tactique et le grand mano à mano Schleck-Contador pour la victoire d'étape n'a pas eu lieu, chacun des deux leaders essayant plutôt d'aider son équipier à se hisser sur le podium plutôt que de viser un succès de prestige. C'est dommage, car Andy était une nouvelle fois époustouflant dans la montée du Géant de Provence et si c'est bien lui qui a franchi la ligne en tant que premier des favoris, il a troqué la victoire d'étape contre une cinquième place au classement général du frère Frank. Car quelques secondes devant lui, Juan-Manuel Garate avait déjà levé les bras, après un très beau duel avec l'Allemand Tony Martin sur les pentes du Mont Chauve. Les deux hommes ont abordé le dernier obstacle de la journée avec 4 minutes d'avance sur les favoris, faisant partie d'un groupe d'échappés comprenant également Roulston, Delage, Posthuma, Perez Moreno, Riblon, Kuschynski, Geslin, Gutierrez, Dumoulin, Righi, Bonnet, Bouet, Lemoine et Timmer. Dès les premières pentes, Garate, Martin et Riblon se sont portés en tête de la course, pour ne plus la lâcher jusqu'au bout. Car dans le groupe des favoris, d'accélération en regroupement, on ne gagnait que très peu de terrain. Frank Schleck était le premier à attaquer pour accrocher un bout de podium, mais Lance Armstrong ne l'a pas quitté des yeux, ni de la roue. Andy, le frère, en a rajouté une couche, suivi de Contador, mais sans pouvoir se détacher. Le maillot blanc a attaqué une, deux, trois, ... huit fois dans la montée du Ventoux, mais son ombre jaune ne l'a pas lâché d'une semelle et Andy n'a pas insisté, de peur de mettre en difficulté son frère. Car Frank, tout comme Armstrong, Nibali et les autres, était dans le rouge et personne d'eux n'était capable de suivre les deux hommes les plus forts de ce Tour, ni simplement de lâcher l'un l'autre. Le seul perdant de la journeé, au niveau du classement général, fût donc Andreas Klöden. Car si Andy, Contador, Armstrong, Frank, Kreuziger, Pellizotti, Nibali et Wiggins sont arrivés en haut à l'observatoire dans un mouchoir de poche, occupant les positions 3 à 10 dans le classement de l'étape avec une quarantaine de secondes de retard sur le vainqueur, l'Allemand de chez Astana a perdu une bonne minute supplémentaire dans les derniers kilomètres et, du coup, la cinquième place au classement général au bénéfice de Frank Schleck. Kim Kirchen n'a pas pu se mettre en évidence au Ventoux, sans doute qu'il sentait encore les efforts de la veille dans les jambes et qu'il ne débordait pas de motivation, maintenant qu'il ne pouvait plus avoir d'objectif au classement général. Il a terminé l'étape en 135ème position dans le grupetto, avec plus de 25 minutes de retard sur Garate.
24.07.2009 19. Bourgoin-Jallieu - Aubenas (178 km)
Cavendish se surpasse
Résultats:
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Mark Cavendish
Alberto Contador
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15ème à 4”
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2ème à 4’11"
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premier
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27ème à 4"
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6ème à 5'59"
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140ème à 18’37"
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50ème à 1.01'07"
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La 19ème étape vers Aubenas, dans le Vaucluse, présentait la dernière chance pour les baroudeurs d'aller chercher une victoire, mais malgré la tentative courageuse de Kim Kirchen entre-autres, elle s'est achevée au sprint massif. Avec un invité surprise: Mark Cavendish. On ne le savait pas capable d'aller au bout d'un Grand Tour, on sait désormais qu'après trois semaines, il peut être plus fort que jamais. Car il a dû s'accrocher pour survivre dans cette étape de folie, courue par grosse chaleur et à plus de 46 km/h de moyenne sur des petites routes collantes et peu roulants. Et puis il y avait cette côte, le col de l'Escrinet à une dizaine de kilomètres de l'arrivée, cette côte qui a fait vaciller Tyler Farrar et Renshaw. Cavendish s'est battu pour en franchir le seuil avec les premiers et, accompagné par ses coéquipiers, il y est parvenu malgré les attaques de Laurent Lefèvre et Alessandro Ballan. Le reste ne fût que formalité pour le meilleur sprinter de ce Tour: il s'est imposé avec un vélo d'avance sur Hushovd, Ciolek et Van Avermaet. Alors que les frères Schleck ont franchi la ligne d'arrivée bien à l'avant du premier group aux positions 15 et 27, Kim Kirchen n'a pas eu le résultat qu'il méritait lors de cette 19ème étape. Il était en effet passé à l'offensive dès le kilomètre 15 de l'étape, dans un grand groupe de 20 coureurs avec Evans, Popovych, Millar, Perez Moreno, Arrieta, Riblon, Roche, Bennati, Arroyo, Gutierrez, Sanchez , Duque, Spilak, Chavanel, Barredo, Trussov, Vandenbergh, Lequatre et Hivert. Mais l'équipe Rabobank, qui n'était pas représentée à l'avant, s'est livrée à une chasse éffrénée dans le peloton et, si l'écart n'a jamais dépassé de beaucoup les deux minutes, l'échapée de Kirchen et co était terminée après 130 kilomètres. Comme la plupart de ses compagnons d'infortune, le Luxembourgeois était exténué, il n'est pas parvenu à suivre le rythme des meilleurs dans l'Escrinet et est arrivé à Aubenas en 140ème position avec un retard de plus de 18 minutes. Peu de choses changent donc au classement général avant le Ventoux, si ce n'est que Kirchen dégringole un peu plus, désormais 50ème à plus d'une heure de Contador, toujours solidement en jaune avant le Ventoux.
23.07.2009 18. Annecy - Annecy (41,5 km clm)
Contador enfonce le clou
Résultats:
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Alberto Contador
Alberto Contador
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21ème à 1'45”
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2ème à 4’11"
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premier
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35ème à 2'34"
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6ème à 5'59"
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20ème à 1’42"
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34ème à 42'34"
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Les coureurs luxembourgeois ont chèrement vendu leur peau au cours de la 18ème étape, qui consistait en un contre-la-montre de 40 kilomètres dans un décore splendide autour du lac d'Annecy, avec une première partie entièrement plate, puis une belle bosse aux pourcentages irréguliers et ensuite, une longue descente pour retourner à Annecy. Quand Kim Kirchen a pris son départ, vers 15 heures, le meilleur temps de rigeur était déjà tenu sans surprise par le champion olympique de la discipline, Fabian Cancellara. Le Suisse avait bouclé son parcours en 48'34" pour une moyenne de 50 km/h, dominant les autres spécialistes de la discipline, Ignatiev, Millar, Larsson ou Zabriskie. Le champion de Luxembourg était motivé, il voulait démontrer que sa contre-performance d'hier n'était qu'un accident et il a donc démarré très fort, rattrapant après quelques kilomètres déjà le maillot à pois rouges, Franco Pellizotti, parti deux minutes avant lui. Au premir pointage intermédaire, Kirchen est passé en 8ème position provisoire, avec déjà 39 secondes de retard sur Cancellara. Mais Kim était bien lancé, il a continué sa chevauchée extraordinaire et, dans la partie intermédiaire de la course, celle comprenant la côte de Bluffy, il a fait jeu égal avec le champion olympique, passant en 7ème position en haut de la côte avec 46 secondes de retard. Malheureusement, la dernière partie du parcours, un long faux-plat descendant d'une dizaine de kilomètres, ne l'a guère avantagé et Kim a encore perdu presque une minute dans ce tronçon, celui où Cancellara a réellement fait la différence avec ses concurrents. A l'arrivée, Kirchen est noté en 50'12" (moyenne 48,4 km/h), avec 1'34" de retard, ce qui lui vaudra une belle 12ème place provisoire dans le classement, juste derrière le triple champion du monde du contre-la-montre Michael Rogers et l'actuel tenant du titre Bert Grabsch. Sur un circuit qui ne l'avantagait guère, Kim a cependant devancé d'autres éminents spécialistes du chrono comme le champion d'Italie Bruseghin, l'ancien champion d'Allemagne Lang ou encore celui de Belgique Devolder. Deux des coureurs les plus attendus étaient évidemment Bradley Wiggins et Lance Armstrong: le champion du monde et olympique de poursuite n'a pas laissé planer de doute sur le fait qu'il n'a pas acquis ses aptitudes en montagne au dépens de ses talents de rouleur, et il a signé un nouveau meilleur temps au troisième pointage, en haut de la côte de Bluffy, alors que le septuple vainqueur du Tour a fait nettement moins bien. Mais le dominateur de la journée était sans conteste Alberto Contador, car après 28 kilomètres, l'Espagnol a devancé Wiggins de 30 secondes, Armstrong de 1'12" et Frank Schleck, auteur d'un remarquable début de course, de 1'47". Belle perfromance d'Andy Schleck également, qui était plus ou moins dans les mêmes temps qu'Armstrong en 38'07" en haut de la bosse et 4 secondes plus rapide que Kim Kirchen. Sur la fin de la course, les favoris pour le classement général ont tous perdu du temps sur les vrais rouleurs, mais si Wiggins n'a pas pu approcher le meilleur temps de Cancellara, l'homme en jaune a pu sauver un minuscule avantage face à la machine à rouler suisse. Alberto Contador a donc remporté la 18ème étape du Tour 2009 au nez et à la barbe des véritables spécialistes du contre-la-montre, avec 3" d'avance sur Cancellara, 15 sur Ignatiev, 33 sur Larsson, 41 sur David Millar et 43 sur Wiggins. Kim Kirchen termine finalement meilleur des Luxembourgeois en 20ème position, 1'42" derrière Contador et 3 secondes devant Andy Schleck, 21ème en 50'15" (moyenne 48,3 km/h). Frank Schleck s'est quant-à-lui classé en 35ème position, dans le même temps que George Hincapie en 51'04" (moyenne 47,6 km/h) en perdant 2'34" sur Contador et, provisoirement, une place sur le podium. Car si le frère Andy demeure en deuxième position avec désormais quatre minutes de retard sur le maillot jaune, Lance Armstrong a repris la troisième place à 5'25", dépassant tout comme Wiggins et Klöden le vainqueur du Grand-Bornand, qui se retrouve maintenant 6ème à 5'59". Kim Kirchen est placé en 34ème position au classement général, mais il reste encore le Mont Ventoux pour peaufiner tout cela. La lutte sera chaude, mais elle ne se fera probablement que pour les positions 2 et 3 au classement général, la première étant plus que jamais destinée aux mains d'Alberto Contador.
22.07.2009 17. Bourg Saint Maurice – Le Grand-Bornand (170 km)
Schleck-show dans l’étape-reine
Résultats:
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Frank Schleck
Alberto Contador
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3ème à 0”
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2ème à 2’26"
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premier
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vainqueur
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3ème à 3'25"
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153ème à 35’47"
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37ème à 40'52"
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Les frères Schleck avaient promis de faire le spectacle dans les Alpes et, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ont tenu parole pendant cette étape-reine, au cours de laquelle uniquement le maillot jaune Alberto Contador a pu suivre les deux frangins. Dès avant le départ du Tour de France 2009, Andy Schleck avait désigné la 17ème étape entre Bourg-Saint-Maurice et Le Grand-Bornand comme le tronçon le plus difficile de cette Grande-Boucle, avec pas moins de 5 ascensions, dont le Cormet de Roselend dès le départ, le col des Saisies et, surtout, le redoutable col de la Colombière à une quinzaine de kilomètres du but. Ceci n’a pas empêché les plus téméraires d’attaquer dès le départ et, au sommet du premier col, Hushovd, Van den Broeck, Menchov, Zabriskie, Martinez, Perez Moreno, Txurruka, Verdugo, Montfort, Hincapie Arrieta, Pellizotti, Casar, Uran, Kern, Pauriol, Bruseghin, Rolland, Chavanel, Voeckler, Barredo et Gerdemann avaient une minute d’avance sur le reste du peloton, emmené par les Saxo-Bank cette fois-ci. Thor Hushovd était avide d’engranger un maximum de points lors des sprints intermédiaires et il est parti dans la descente du col de Roselend pour un long cavalier seul, alors que le peloton a laissé son retard s’agrandir, malgré la présence de certains gros clients dans le premier groupe de pousuite. Mais ils n’ont par tardé à reprendre les choses en main et, dans la côte d’Arâches, seul côte de deuxième catégorie de la journée, de nombreux coureurs n’étaient plus capable de suivre le rythme imposé par les Astana et les Saxo Bank, parmi eux Cadel Evans, Tony Martin et malheureusement aussi Kim Kirchen. Pour le Luxembourgeois, c’en était fini avec les rêves de podium et il va perdre beaucoup, beaucoup de temps jusqu’à l’arrivée, terminant bon dernier du gruppetto avec 36 minutes de retard. Le col de Romme a demandé son lot supplémentaires de victimes, suite notamment aux attaques de Frank et Andy Schleck. Les accélérations à répétition du cadet étaient impressionnantes et, bientôt, il s’est retrouvé seul avec Contador, Klöden et le frère Frank, qui a pu recoller au groupe après avoir neutralisé Armstrong et Wiggins pendant un instant. Les deux Schleck ont continué à faire le forcing et, après avoir dépassé tous les coureurs de l’échappée matinale, le groupe de quatre a franchi le sommet du col en tête de la course, avec plus d’une minute d’avance sur Armstrong, Wiggins, Vandevelde et Nibali. Il restait le col de la Colombière à effectuer et, alors qu’Andy Schleck avait fait tout le travail jusque-là, c’est Alberto Contador qui a attaqué à un kilomètre du sommet. Mais le maillot jaune s’est pris à son propre piège car Frank et Andy ont réussi à revenir dans la roue, alors que son équipier Klöden s’est fait lâcher. Le Schleck-show a donc continué dans la Colombière et, emmené la plupart du temps par le maillot blanc, le trio de tête a franchi le col avec 1’15" d’avance sur l’ancien champion d’Allemagne et plus de 2 minutes sur les prochains poursuivants. Les trois hommes n’ont plus pris de risque dans la descente et se sont disputés la victoire au sprint. Dans la dernière ligne droite en légère montée, c’est Frank qui s’est montré le plus fort et il a remporté sa deuxième étape du Tour devant Contador et le frère Andy. Vincenzo Nibali a passé la ligne en quatrième position devant Armstrong et Klöden, mais avec un retard de 2’18" déjà, alors que Wiggins passait à plus de trois minutes, Moreau et Vandevelde à 4 et tous les autres à 6 minutes et d’avantage. Au classement général, les deux Schleck se retrouvent également provisoirement sur le podium après leur fantastique chevauchée : Andy en 2ème position avec 2’26" de retard et Frank 3ème à 3’25". Deux qui rient, un qui pleure car Kim Kirchen se retrouve évidemment dans les bas-fonds du classement après une journée noire, en 37ème position à 40’52" d’Alberto Contador.
21.07.2009 16. Martigny – Bourg Saint Maurice (159 km)
Un Basque dans les Alpes
Résultats:
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Mikel Astarloza
Alberto Contador
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19ème à 59”
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5ème à 2’26"
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premier
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20ème à 59"
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8ème à 3'25"
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21ème à 59"
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13ème à 5'05"
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L’étape des deux Saint-Bernard n’affichait que deux difficultés sur la journée, mais pas n’importe lesquelles : le Grand Saint-Bernard, 24 kilomètres d’ascension dès le départ avec 1925 mètres de dénivelé pour arriver à 2473 mètres au-dessus du niveau de la mer, puis le Petit, par le nom mais par la taille, qui présentait 1350 mètres de dénivelé sur 23 kilomètres de montée. Deux sacrés monstres donc à la veille d’un jour de repos, pas certain que cela plaise à tout le monde. Franco Pellizotti, en tout cas, y a vu une possibilité de remplir son panier dans le classement de la montagne et il est parti à l’attaque dès le pied du premier col, bientôt rejoint par Vladimir Karpets, et avec une quinzaine de coureurs en poursuite, à savoir Gomez Marchante, Van den Broeck, Cancellara, Voigt, Ten Dam, Martinez, Verdugo, Kuschynski, Casar, Gutierrez, Moncoutié, Fedrigo, Rolland, Bouet et Velits. Avec des coureurs aussi dangereux que le capitaine des Katusha et les deux équipiers de luxe des frères Schleck à l’avant, Astana était évidemment tenu à travailler dur en tête du peloton, qui n’avait qu’une minute de retard sur les poursuivants et deux sur les leaders au sommet du col. Dans la plaine, alors qu’Andy Schleck a essuyé sa crevaison journalière et que les deux hommes de tête se sont fait rattraper par les poursuivants, le peloton a laissé un peu plus de champs aux échappés qui ont attaqué la deuxième montée du jour avec 4 minutes d’avance. Le rythme était très élevé, tant à l’avant qu’à l’arrière avec beaucoup d’attaques et, en ce jour de fête nationale belge, Jurgen Van den Broek s’est installé en tête de la course avec l’infatigable Pellizotti, Moinard et Astaloza, tandis que les Saxo-Bank ont une fois de plus secoué le peloton. Seulement une poignée de coureurs étaient capable de suivre les accélérations successives de Frank et Andy Schleck : Contador bien-sur, Klöden, le suprenant Wiggins et Nibali, tandis que Kim Kirchen était contraint à chasser derrière. A deux kilomètres du sommet, Armstrong, VandeVelde et Ten Dam ont réussi à revenir sur le groupe Schleck, imités un peu plus tard par Kim Kirchen et une poignée d’autres coureurs. Ils ont passé le sommet du petit Saint- Bernard avec deux minutes de retard sur la tête de la course, un retard qui a continué à fondre dans la descente. Dans une fin d’étape à suspense, c’est Mikel Astarloza qui a réussi à prendre le large, remportant l’étape avec 6 d’avance sur Casar et Fedrigo, revenus de l’arrière. A 37 kilomètres de moyenne sur une étape de haute montagne, Kim Kirchen, qui a failli rater le dernier virage, ainsi qu’Andy et Frank Schleck ont terminé l’étape côte à côte aux positions 19 à 21 dans le premier groupe, avec un retard de 59 secondes sur le vainqueur basque. Au classement général, il n’y a que peu de changements malgré une étape très difficile, si ce n’est que Frank Schleck, désormais 8ème, et Kim Kirchen en 13ème position se sont améliorés de quelques places, aux dépens notamment de Cadel Evans, grand perdant du jour.
19.07.2009 15. Pontarlier - Verbier (208 km)
Top 10 pour les 3 Luxembourgeois
Résultats:
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Alberto Contador
Alberto Contador
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2ème à 43”
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5ème à 2’26"
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premier
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4ème à 1’06"
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10ème à 3'25"
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10ème à 1’55"
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17ème à 5'05"
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Verbier !!! La petite station de ski suisse qui réjouit d’une excellente réputation semble plutôt bien réussir aux coureurs cyclistes luxembourgeois. C’était précisément ici, il y a treize mois, que Kim Kirchen avait gagné une étape du Tour de Suisse, s’emparant du même coup du maillot de leader de l’épreuve. Et aujourd’hui, lors de la quinzième étape du Tour de France, les trois représentants du Grand-Duché ont fait plus que bien, fantastique même, en finissant tous les trois dans le Top 10 de l’étape. Bien sur, il y avait Alberto Contador qui était au-dessus du lot, mais Frank et Andy Schleck ont démontré que, derrière l’intouchable Espagnol, c’était bien eux les plus forts dans le peloton, alors que Kim Kirchen semble en passe de réussir son pari d’améliorer sa forme de jour en jour sur ce Tour, après l’avoir commencé un peu en dessous de ses moyens. Tout le monde l’attendait, cette première étape alpestre ou le Tour devait enfin entrer dans sa phase décisive. Malgré la tentative courageuse de Van den Broek, Cancellara, Hesjedal, Astarloza, Gutierrez, Fedrigo, Moinard, Moncoutié, Spilak et Flecha, échappés depuis le kilomètre 30 pour être repris au pied de la montée finale, l’étape s’est résumé à une course de côte sur les pentes de Verbier, mais dont l’intensité a plus que compensé un début d’étape un peu morne. Car ce sont bien les frères Schleck qui ont mis le feu aux poudres, envoyant leurs coéquipiers Voigt et Sörensen rouler à l’avant et puis, alors que certains coureurs comme Menchov, Nocentini et également Kim Kirchen étaient déjà en difficulté, Frank Schleck en a rajouté un coup en attaquant à 7 kilomètres de la ligne. Ils n’étaient plus que huit à pouvoir suivre la roue du Luxembourgeois : le frère Andy, bien sur, plus Evans, Contador, Armstrong, Klöden, Vande Velde, Wiggins, Kreuziger et Nibali. Mais quelques centaines de mètres plus loin, Alberto Contador a mis fin aux espoirs des Saxo Bank en plaçant un de ses démarrages dont il a le secret. Andy Schleck a bien essayé de suivre l’Espagnol, mais celui-ci était bien trop fort : peu à peu, Andy devait laisser filer Contador pour terminer à une superbe deuxième place de l’étape, 43 secondes derrière le nouveau maillot jaune. Derrière eux, Frank Schleck continuait à faire la course avec une attaque franche qui lui a permis de se débarrasser du duo Armstrong-Klöden et seul Vincenzo Nibali est venu s’intercaler entre le cadet et l’aîné, quatrième de l’étape à un peu plus qu’une minute. Kim Kirchen avait peiné pour trouver son rythme en bas de la montée finale et il a tout de suite été lâché du groupe des favoris quand les Saxo-Bank ont commencé leur feu d’artifice. Mais, fidèle à son habitude, le coureur de chez High-Road s’est refait une santé et à partir de la mi-pente, il n’a presque plus perdu de temps sur les meilleurs, avalant un à un ses concurrents. Finalement, Kirchen termine l’étape sur les talons de Lance Armstrong, 10ème avec 1’55" de retard sur le grand vainqueur Alberto Contador. Il va de soi que les trois Luxembourgeois se sont également amélioré au classement général ou le plus grand bond est effectué par Andy Schleck, qui se retrouve désormais 5ème à 2’26" et à moins d’une minute de la deuxième place, toujours détenue par Lance Armstrong. Pour Frank Schleck (10ème à 3’25") et Kim Kirchen (17ème à 5’05”), l’effet est moins spectaculaire, mais on sait désormais qu’avec la forme qu’ils ont démontré aujourd’hui et les étapes de montagne des prochains jours, le meilleur reste à venir et que tous les trois pourraient bien encore avancer plus haut dans le classement.
18.07.2009 14. Colmar - Besançon (199 km)
Journée russe avant les Alpes
Résultats:
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Serguey Ivanov
Rinaldo Nocentini
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31ème à 5’36”
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20ème à 1’49"
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32ème à 5’36"
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14ème à 2'25"
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102ème à 5’36"
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20ème à 3'16"
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14ème étape du Tour de France entre Colmar et Besançon et dernière occasion pour les spinters d'en découdre avant l'arrivée de la montagne. Seulement, avec 11 équipes représentées dans l'échapée matinale, dont AG2R et Columbia, Hushovd, Farrar et Cavendish n'avaient que très peu de chances de sprinter pour la victoire d'étape, alors que Ciolek et Bennati, eux, avaient accrochés le bon wagon. Car ensemble avec Roulston, Voigt, Maaskant, Hincapie, Roche, Willems, LeMevel, Minard, Righi, Ivanov et Timmer, les deux sprinters s'étaient dégagés dès le kilomètres 20 de l'étape et, même si Voigt a dû quitter l'aventure sur crevaison, ils ont pu prendre plus de 8 minutes d'avance, faisant de George Hincapie le maillot jaune virtuel. Car dans le peloton, la seule équipe qui a consenti rouler pour limiter l'écart était bien-sûr Astana, non-représenté à l'avant, et ce n'est que sur la fin d'étape que les AG2R ont pris le relais. A 20 kilomètres du but, l'écart était toujours de presque 7 minutes et l'entente n'était évidemment plus cordiale dans le groupe de tête. Les attaques ont commencé et, à 10 bornes de la ligne et juste après une longue partie montante pour arriver à Besançon, Serguey Ivanov a choisi le bon moment pour partir et s'envoler vers la victoire d'étape, huit ans après son succès dans une étape similaire entre Pontarlier et Aix-les-Bains, tout près d'ici. Totalement épuisé, le champion de Russie a remporté sa quatrième victoire de l'année avec 16 secondes d'avance sur Nicolas Roche et 5'36" sur le peloton principal avec tous les favoris. On sort les calculettes pour consater que Rinaldo Nocentini conserve son maillot jaune pour 5 secondes, avec Hincapie qui pointe désormais en deuxième position dans le classement. Les trois Luxembourgeois, qui ont terminé l'étape dans le peloton, reculent de deux places au général, puisque Christophe Le Mevel fait également un bond vers l'avant grâce à l'échapée du jour, mais les écarts restent toujours les mêmes avant la grande explication attendue pour demain: Andy à 1'49", Frank à 2'25" et Kim à 3'16"
17.07.2009 13. Vittel - Colmar (200 km)
Superbe victoire de Haussler à Colmar
Résultats:
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Heinrich Haussler
Rinaldo Nocentini
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10ème à 6’43”
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8ème à 1’49"
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15ème à 6’43"
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12ème à 2'25"
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33ème à 6’43"
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18ème à 3'16"
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Le Tour de France entre dans sa phase décisive avec, en guise de mise en bouche pour les Alpes, une étape de moyenne montagne dans les Vosges comprenant col de la Schlucht, col du Platzerwasel, col du Bannstein et col du Firstplan avant la conclusion à Colmar. Alors que Levi Leipheimer n’a pas pris le départ ce matin à cause d’un poignée cassé dans une chute hier, à proximité de l’arrivée, ce sont Moreau, Haussler, Voigt, Garate, Perez Moreno, Uran et Chavanel qui se sont détachés du peloton dès les premiers kilomètres. Mais après 50 kilomètres de poursuite, ils n’avaient toujours qu’une trentaine de secondes d’avance sur un peloton bien décidé à ne pas les laisser partir. Voigt, Garate, Moreau et Uran ont donc laissé tomber, permettant à Haussler, Perez Moreno et Chavanel de prendre le large : 8 minutes d’avance au moment d’entamer les cols. Celui de Platzerwasel, justement, fait partie des plus difficiles dans les Vosges et c’est Perez Moreno qui en a fait les frais en tête de la course, tandis que les Astana contrôlaient le peloton sous la pluie, avec les frères Schleck en deuxième ligne. Au sommet du col, Chavanel et Haussler avaient encore quatre minutes d’avantage sur le groupe maillot jaune, fort d’une quarantaine de coureurs, dans lequel Kim Kirchen faisait défaut. Tout comme Denis Menchov dans le premier col, le coureur de chez Columbia n’a en effet pas pu suivre le rythme du groupe des favoris et s’est fait distancer en compagnie notamment de Martinez ou encore Voigt, avant de pouvoir revenir dans la descente. Dans le col de Firstplan, il ne restait plus que Heinrich Haussler en tête et il a franchi le sommet de ce col de deuxième catégorie 4 minutes devant Txurruka parti en contre et 6 minutes devant un premier peloton, au sein duquel il n’y avait eu que peu d’attaques, alors qu’Andy Schleck devait changer de vélo au plus mauvais moment. Mais avec l’aide de ses coéquipiers, le champion de Luxembourg a vite repris sa place dans un groupe, dans lequel tous les favoris, y compris Kim Kirchen, étaient encore présents au moment d’aborder la descente vers l’arrivée. Heinrich Haussler, le sprinter qui sait également grimper, a remporté une superbe victoire d’étape à Colmar, après près de 200 kilomètres en tête de la course et avec pas moins de 4 minutes d’avance sur le deuxième, Amets Txurruka. Le premier peloton, fort d’une trentaine d’unités, a passé la ligne d’arrivée 2 minutes et demie supplémentaires, avec en son sein les trois Luxembourgeois aux positions 10 (Andy), 15 (Frank) et 33 (Kim). Contre toute attente, le classement général ne subit donc que quelques changements mineurs, en effet, Nocentini reste bien en position avec toujours 6 petites secondes d’avantage sur Contador, Andy Schleck avance à la 8ème place, Frank à la 12ème et Kim Kirchen, qui l’a échappé belle aujourd’hui, se retrouve 18ème.
16.07.2009 12. Tonnerre – Vittel (212 km)
Sörensen gagne pour Saxo-Bank
Résultats:
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Nikki Sörensen
Rinaldo Nocentini
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36ème à 5’58”
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9ème à 1’49"
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47ème à 5’58"
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13ème à 2'25"
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40ème à 5’58"
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19ème à 3'16"
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La douzième étape était l’une des plus longues de ce Tour avec 212 kilomètres entre Tonnerre et Vittel, mais cela n’a pas empêché les coureurs de partir à la vitesse de l’éclair. Presque 100 kilomètres avec d’innombrables attaques parcourus dans les deux premières heures de course, mais les différents groupes qui ont tenté de s’échapper étaient souvent très grands avec 12 à 15 coureurs, et le peloton n’a rien voulu savoir. La contre-attaque avec Andy Schleck, Evans et Leipheimer à un moment donné n’avait évidemment que très peu de chances de réussier et ce n’est qu’au kilomètre 80 qu’un groupe de 7 coureurs a obtenu un bon de sortie, même s’il y avait parmi eux de sérieux clients: Franco Pellizotti, le deuxième de l’étape du Tourmalet, le maillot à pois rouges Egoi Martinez, pas prêt à abandonner tous les points sur les petites côtes à son concurrent direct Pellizotti, Nicki Sörensen, fidèle équipier des frères Schleck, Markus Fothen, jadis champion du monde du contre-la-montre et déjà une fois 15ème au classement général de la Grande Boucle, Laurent Lefèvre, un habitué de ce genre d’escapade, Sylvain Calzati, vainqueur de l’étape de Lorient au Tour 2006 et l’ancien champion de France Remi Pauriol. L’équipe AG2R n’a pas reçu de support en tête du peloton, de sorte que l’écart s’est établi autour des quatre minutes. A cause d’une dernière ligne droite en montée qui ne devait pas avantager le sprint de Cavendish, Columbia avait en effet décidé de ne pas participer à la chasse et aucune autre équipe ne voulait prendre le relais. A une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, le succès de l’échappée était presque établi et Nikki Sörensen a surpris tout le monde avec une puissante attaque, emmenant Sylvain Calzati avec lui pour le lâcher lui aussi un peu plus tard. Dans le final vallonné, Sörensen était bien le plus fort et il a remporté la victoire d’étape avec 48 secondes d’avance sur Lefèvre et Pellizotti. Le peloton, complètement désintéressé, a terminé l’étape 6 minutes plus tard avec Andy, Kim et Frank aux positions 36, 40 et 47. Avant l’étape de moyenne montagne demain dans les Vosges, le classement général n’a toujours pas subi de modifications.
15.07.2009 11. Vatan – Saint-Fargeau (192 km)
Nouvelle victoire de Cavendish
Résultats:
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Mark Cavendish
Rinaldo Nocentini
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69ème à 0”
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9ème à 1’49"
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85ème à 0"
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13ème à 2'25"
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98ème à 15"
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19ème à 3'16"
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Début très animé pour la onzième étape quand une série de chutes ont empêché la progression du peloton, qui s’était scindé en plusieurs parties pendant un moment, allant même jusqu’à provoquer la neutralisation temporaire de la course. Johan Van Summeren et Marcin Sapa ont profité du désordre pour s’échapper et prendre jusqu’à cinq minutes d’avance, à 50 km/h de moyenne et avec le vent dans le dos. Derrière eux, les équipes habituelles comme AG2R, Garmin, Columbia et Rabobank ont ouvert la chasse après la mi-course et, en haut de la petite côte de Perreuse, le duo n’avait plus que 2 minutes d’avantage. Kim Kirchen était également présent en
tête du peloton dans les vingt derniers bornes et peu avant l’entrée dans Saint-Fargeau, l’échapée de Van Summeren et Marcin touchait à sa fin, après 160 kilomètres d’efforts vains. Thor Hushovd a voulu devancer le train Columbia en lançant le sprint de très loin, mais au même moment, Mark Cavendish a bondi de la roue de Renshaw pour remporter sa quatrième étape sur ce Tour de France, avec peu d’avance seulement sur Farrar, Hutarovich et Freire. Après cette nouvelle victoire, l’équipier de Kim Kirchen reprends également le maillot vert des épaules de Thos Hushovd, ce qui constitue le seul changement notoire dans un des classements. Les trois Luxembourgeois demeurent également parmi les Top 20 au classement général au temps, après avoir terminé aux positions 69, 85 et 98 aujourd’hui.
14.07.2009 10. Limoges – Issoudun (195 km)
Cavendish retrouve son élément
Résultats:
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Mark Cavendish
Rinaldo Nocentini
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27ème à 0”
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9ème à 1’49"
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23ème à 0"
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13ème à 2'25"
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63ème à 0"
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19ème à 3'16"
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Après la montagne, les hommes de la plaine ont repris leurs droits, mais en ce jour de fête nationale, les Français étaient évidemment particulièrement motivés pour gâcher celles des sprinters. Trois d’entre eux, Thierry Hupond, Benoît Vaugrenard et Samuel Dumoulin se sont fait la belle très vite après le départ, en compagnie du Russe Ignatiev, et malgré un passage à niveau fermé, ils se sont octroyés plus de trois minutes d’avance sur un peloton emmené par deux hommes de la formation Columbia. Bientôt, les équipiers de Kim Kirchen ont reçu l'aide d'autres formations intéressés par une arrivée au sprint et l'écart est redescendu à un
peu moins de deux minutes. Malgré l'absence des oreillettes pour le contact radio entre coureurs et directeurs sportifs, défendues par l'organisation pendant deux étapes, le timing des équipes des sprinters était parfait et les échappés se sont fait reprendre à 2 kilomètres du but. Le train des Columbia était parfaitement en route avec Hincapie et Renshaw et, à 200 mètres de la ligne, Mark Cavendish s'est porté à l'avant pour ne plus se laisser remonter. L'homme de l'Isle of Man gagne sa septième étape sur le Tour, à quelques kilomètres à peine de Chateauroux où il avait remporté sa toute première victoire dans la Grande Boucle, l'année dernière. Il devance dans l'ordre Thor Hushovd, Tyler Farrar et Leonardo Duque, l'homme qui s'était illustré dans les Pyrénées. Pour les trois Luxembourgeois, l'étape s'est achevé dans le peloton où Frank et Andy Schleck ont occupé les places 23 et 27, et ils demeurent donc en position au classement général. Kim Kirchen a fourni de l'aide à son équipe pour protéger Mark Cavendish du vent et prendre des relais, il était donc bien présent à l'avant du peloton dans le final, tout comme les frères Schleck d'ailleurs. Mais suite à une chute dans un des derniers virages et à la cassure qui s'est produite dans le peloton, Kim Kirchen a terminé 63ème de l'étape seulement avec une quinzaine de secondes de retard. Bien plus tard, les commissaires ont décidé de ne pas tenir compte de ces quelques secondes pour le classement du jour, car l'incident s'est produit à moins de 3 kilomètres de la ligne. Coup dur également pour l'équipe Saxo-Bank cependant, car Kurt-Asle Arvesen, l'un de leurs meilleurs équipiers, était victime d'une sévère chute et le Norvégien était très à la peine pour rallier l'arrivée, où il a été diagnostiqué avec une clavicule cassée.
12.07.2009 9. Saint-Gaudens - Tarbes (161 km)
Statut-quo au Tourmalet
Résultats:
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Pierrick Fedrigo
Rinaldo Nocentini
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34ème à 34”
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9ème à 1’49"
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36ème à 34"
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13ème à 2'25"
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47ème à 34"
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19ème à 3'16"
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Une étape au profil similaire de celle de la veille avec les deux monstres sacrés Aspin et Tourmalet au programme, mais le sommet de ce dernier se situait à 70 kilomètres de l'arrivée à Tarbes. Autant dire que, comme hier, la tactique devait à nouveau jouer un rôle primordial et trois équipes ont envoyé un de leurs meilleurs représentants vers l'avant dès le début de la course: Saxo Bank avec Jens Voigt, Liquigas avec Franco Pellizotti et BBox avec Pierrick Fedrigo. Les trois étaient accompagnés un instant par Leonardo Duque, qui possède la particularité d'être coureur Columbien, tout en étant excellent sprinter et piètre grimpeur. Dans le col d'Aspin, beaucoup d'attaques ont secoué le peloton et d'autres lieutnants se sont montrés offensifs: au sommet du col, Voigt, Pellizotti et Fedrigo avaient un peu moins de trois minutes d'avance sur Van de Broeck, Paulinho, Garate, Ten Dam, Martinez, Txurruka, Efimkin, Moncoutié et Voeckler, tandis que le premier peloton avec les trois Luxembourgeois suivait encore une trentaine de secondes plus tard. L'ascension du col de Tourmalet n'a strictement rien changé à la situation de course, si ce n'est que Jens Voigt à dû lâcher prise et les deux hommes de tête on franchi le sommet avec 3 minutes d'avance sur les prochains poursuivants et 5 minutes sur le peloton principal, conduit au train par les équipiers de Nocentini. Columbia avait pendant un moment mis en route la poursuite, en espérant une arrivée au sprint d'un petit groupe pour Kim Kirchen, mais les rapides Freire et Rojas sont revenus vers l'avant dans la descente du Tourmalet, ensemble avec s'autres coureurs. Les équipes Rabobank et Caisse d'Epargne se sont mis à rouler sur la plat pour les deux sprinters, en avalant le groupe d'intercalés. Mais il aurait fallu une équipe de plus dans la poursuite puisque les deux hommes de tête opposaient une farouche résistance. Car si leur avantage s'était mis à diminuer, 2 minutes et demie à trente kilomètres du but, ils en avaient gardé sous la pédale et, sous la flamme rouge, l'écart était toujours proche de la minute. Fedrigo et Pellizotti se sont donc disputés la victoire au sprint et c'est le Français qui avait choisi le bon braquet, l'emportant d'une longueur pour la deuxième victoire de Bbox sur ce Tour de France. Oscar Freire a réglé au sprint le premier peloton devant Ivanov, Velits et Rojas, un peloton de 75 unités dans lequel les trois Luxembourgeois sont arrivés aux positions 34, 36 et 47. Andy Schleck a bien connu une frayeur en crévant à 4 kilomètres du but, mais en un rien de temps et avec l'aide de l'infatigable Jens Voigt, le champion de Luxembourg a pu réintégrer sa place, éviter une perte de temps inutile et, comme la plupart du monde, demeurer à la position qui était la sienne au début de l'étape au classement général.
11.07.2009 8. Andorre - Saint-Girons (177 km)
Andy Schleck à l'attaque
Résultats:
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Luis-Leon Sanchez
Rinaldo Nocentini
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20ème à 1'54”
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9ème à 1’49"
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25ème à 1'54"
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13ème à 2'25"
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56ème à 1'54"
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19ème à 3'16"
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Par deux fois, Andy Schleck a essayé de déstabiliser le bloc Astana aujourd'hui en partant à l'offensive, mais malheureusement pour lui, dans cette étape trop tactique, les tentatives n'ont pas montré le succès escompté. Dès le premier col de la journée, le port d'Envalira, l'étape a démarré en fanfare et un grand groupe de coureurs est déjà parti à l'attaque, dans lequel a pu se glisser Andy Schleck, ensemble avec Bradley Wiggins et Cadel Evans, deux autres favoris au classement général. Mais Cadel Evans était peut-être un peu trop motivé pour rattraper le temps perdu et, lui à qui on reprochait jadis son extrème passivité, il est reparti de plus belle, semant la zizanie dans le groupe de tête. Une poignée d'hommes seulement sont arrivés à suivre la roue de l'Australien et, à plus de 150 kilomètres de l'arrivée, Andy Schleck n'a sans doute pas voulu prendre le risque de partir de si loin dans un petit groupe, et il s'est installé dans le peloton maillot jaune, emmené évidemment par les Astana. Un peu plus loin, Cadel Evans a dû se rendre compte qu'il n'aurait que très peu de support dans un groupe où les autres coureurs avaient la victoire d'étape comme cible et il a lui-aussi attendu le peloton, en croisant ceux qui, pour leur part, tentaient de revenir vers l'avant. A une centaine de kilomètres du but, il y avait donc une dizaine d'hommes à l'avant, à savoir Luis León Sánchez, Mikhail Ignatiev, Thor Hushovd, George Hincapie, Vladimir Efimkin, Sandy Casar, Fabian Cancellara, Juan Antonio Flecha, Sébastien Rosseler et Mikel Astarloza, mais le peloton n'était pas très loin. Andy Schleck
se sentait bien aujourd'hui et il a voulu retenter un coup, dans le dernier col de la journée, histoire de mettre la pression sur les Astana. Vers le milieu de la pente du col d'Agnès, le maillot tricolore de champion de Luxembourg s'est brusquement porté vers l'avant du peloton en accélérant l'allure. Alberto Contador était tout de suite dans sa roue, mais seulement une douzaine d'autres coureurs ont pu suivre le mouvement, parmi-eux aussi le frère Frank et Kim Kirchen. Le coureur de chez Columbia se sentait mieux qu'hier et, même s'il a joué à l'élastique pendant un petit moment avec Sastre et Menchov notamment, il était capable d'accompagner les meilleurs aujourd'hui. Andy Schleck a assuré le tempo dans son groupe pendant un bon moment, mais personne d'autre ne voulait prendre le relais, alors que l'arrivée se trouvait encore à une bonne cinquantaine de kilomètres de là. Avec le maillot jaune Nocentini en difficulté, les Astana ne voulait pas risquer d'avoir le maillot jaune dans leurs rangs aujourd'hui, espérant de l'aide de la part d'AG2R dans les jours à venir pour contrôler le peloton, tandis que les autres étaient peut-être tout simplement content de pouvoir suivre. L'allure est donc retombé et le groupe maillot jaune, fort d'une quarantaine de coureurs, est revenu bien avant la fin du col, après avoir eu pratiquement une minute de retard à un certain moment. Les grands bénéficiaires de ces petits jeux tactiques étaient évidemment les fuyards puisque l'écart, un moment proche de la minute, a pu grimper à nouveau et Sanchez, Astarloza, Efimkin ainsi que Casar, les quatre les plus forts d'entre-eux, se sont disputés la victoire d'étape à Saint-Girons. Dans un sprint très serré, Luis-Leon Sanchez s'est finalement imposé devant Casar et Astarloza, sauvant un Tour par ailleurs désastreux pour le vainqueur de Paris-Nice. Le premier peloton a finalement franchi la ligne d'arrivée presque 2 minutes plus tard, avec en son sein les trois luxembourgeois et les principaux favoris pour la victoire finale. Malgré une bagarre intense pendant presque 100 kilomètres, l'étape n'aura donc pas de conséquences majeures sur le classement général où les positions demeurent inchangés.
10.07.2009 7.Barcelona - Andorre Arcalis (224 km)
Feillu surprend, Contador confirme
Résultats:
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Brice Feillu
Rinaldo Nocentini
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11ème à 3'47”
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9ème à 1’49"
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13ème à 3'47"
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13ème à 2'25"
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34ème à 4'39"
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20ème à 3'16"
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La première étape de montagne vers Andorre comportait d'entrée quelques superlatifs: avec 224 kilomètres, c'était la plus longue de ce Tour de France et l'arrivée à 2240 mètres d'altitude était l'une des plus elevées de toute l'histoire de la Grande Boucle. Cinq montées au programme, dont l'ascension finale, longue de 10 kilomètres à du 7 % et le difficile col de Serra-Seca classé première catégorie à mi-parcours étaient les garants d'un festival des grimpeurs et quelques-uns d'entre-eux n'ont pas hésité de jeter leurs forces dans la bataille. Egoi Martinez, Rinaldo Nocentini, Johannes Fröhlinger, José Gutierrez et Christophe Riblon se sont échappés peu après le départ en compagnie d'Aleksandr Kuschynski, Christophe Kern, Jérôme Pineau et Brice Feillu et, au pièd de la montée finale vers Andorre, ils avaient toujours plus de 7 minutes d'avance sur la première partie du peloton, malgré le travail impressionnant que les Astana ont fourni tout au long de la journée. Ils avaient donc pratiquement course gagné et c'est Brice Feillu qui s'est montré le plus costaud dans le groupe de tête en attaquant à 5 kilomètres du
but pour laisser ses compagnons d'échappée derrière lui. Malgré le retour impressionnant de Christophe Kern dans les derniers hectomètres, le longiline Français de chez Agritubel s'est imposé avec quelques mètres d'avance, Fröhlinger terminant 3ème à 25 secondes. Dans le peloton, l'allure est restée pendant longtemps stable, toujours imprimée par Astana, mais suffisamment élevée pour que le group des favoris diminue au fil des kilomètres avec, notamment, le maillot jaune Fabian Cancellara parmi les lâchés. Ce n'est qu'à 2 kilomètres du but que Cadel Evans, en quete de temps à rattraper, a lancé l'offensive, et c'est Kim Kirchen qui en a fait les frais. Le Luxembourgeois avait passé la journée plutôt vers l'arrière du peloton, il n'était pas dans un très bon jour et il a continué à progresser à son rythme, en terminant 34ème de l'étape à 4'39 du vainqueur et en ne perdant finalement qu'une petite minute sur les autres favoris, dans une étape qui aurait pu se terminer de manière bien pire pour lui. C'est Alberto Contador en personne qui a contré Cadel Evans et personne n'était capable de suivre l'Espagnol, pas meme Andy Schleck qui a pourtant essayé de revenir sur le grand favori du jour. Mais Andy a dû rétrograder d'un cran et il a terminé l'étape dans le premier groupe des favoris avec son frère Frank, ne perdant finalement que 21 secondes sur un Contador qui a bel et bien confirmé son statut de favori. Frank et Andy Schleck ont franchi la ligne d'arrivée aux positions 11 et 13 dans un groupe d'une douzaine de coureurs avec les Sastre, Menchov, Armstrong, Menchov et autres, avec 3'47" de retard sur Feillu, le vainqueur du jour. Ils remontent évidemment au classement général, ou Andy est désormais 9ème à 1'49" et Frank occupe la 13ème place, 2'25" derrière le nouveau maillot jaune Rinaldo Nocentini, rescapé de une échappée matinale qui a décidément raflé toute la mise. L'Italien de chez AG2R a gardé une avance mininale de 6 secondes sur Alberto Contador, désormais deuxième devant Armstrong à 8". Quant à Kim Kirchen, il peut garder ses ambitions intactes puisqu'il se situe toujours dans le Top 10 classement général, avec un peu plus de 3 minutes de retard sur le duo Astana, en attendant de retrouver des jours meilleurs.
09.07.2009 6.Girona - Barcelona (181 km)
Hushovd échappe aux chutes
Résultats:
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Thor Hushovd
Fabian Cancellara
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13ème à 0”
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14ème à 1’41"
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25ème à 0"
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19ème à 2'17"
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40ème à 0"
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18ème à 2'16"
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Première de deux étapes sur sol espagnol avec un profil vallonné sur la fin du parcours qui n'était pas pour déplaire aux coureurs luxembourgeois et aux chasseurs de classiques en général. Comme Sylvain Chavanel qui s'est échappé en compagnie de David Millar et de Stéphane Augé après une heure de course effectuée à vive allure. De fameux rouleurs donc et sous les averses de pluie, ils ont établi un avantage de trois minutes sur un peloton emmené par Astana avec l’aide de Cervélo, Rabobank et Milram. Certaines équipes avaient donc des ambitions sur cette étape et elles étaient fermement décidé à ne pas laisser trop de liberté aux échappés. Malgré le renfort d’Amets Txurruka en cours d’étape, l’écart est allé décroissant sur la fin et David Millar a franchi le sommet de la cote de Conreria, à 20 kilomètres de l’arrivée, seul en tête avec une avance de 30 secondes seulement sur le peloton. Il restait encore une petite montée à l’intérieur de Barcelone, ce qui a forcément réduit les chances de l’homme de tête, rejoint à deux kilomètres du but situé au même endroit que lors des Jeux Olympiques il y a 17 ans. C’est finalement un petit peloton d’une quarantaine d’unités qui s’est présenté dans la dernière ligne droite, avec notamment Andy Schleck aux premières loges. Le Norvégien Thor Hushovd s’est montré le plus rapide devant Freire, Rojas et Ciolek, alors que le champion de Luxembourg a terminé en 13ème position. Frank Schleck et Kim Kirchen étaient également présents dans le groupe de tête et ils se sont classés, eux, aux positions 25 et 40. Dans les derniers kilomètres à travers Barcelone, le peloton a été secoué par plusieurs chutes sur le sol glissant et c’est par petites grappes que les coureurs se sont présentés à l’arrivée. Beaucoup de chance donc pour les Luxembourgeois qui, comme Thor Hushovd, ont pu éviter la chute et font tous les trois leur apparition dans le Top 20 au classement général, la veille de la première étape de montagne.
08.07.2009 5.Le Cap D'Agde - Perpignan (197 km)
Echappée victorieuse pour Voeckler
Résultats:
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Thomas Voeckler
Fabian Cancellara
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36ème à 7”
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20ème à 1’41"
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28ème à 7"
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25ème à 2'17"
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99ème à 7"
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24ème à 2'16"
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Sur le Tour de France, il se passe tous les jours quelque chose. Alors que l’on pouvait penser qu’on aller assister au scénario typique d’une journée de transition aujourd’hui avec une échappée reprise à quelques kilomètres du but, le vent a une fois de plus changé les données et bien secoué le peloton. A une cinquantaine de kilomètres de l’arrivée, les Saxo-Bank ont imité le mouvement des Columbia d’il y a deux jours et ils ont créé une bordure le long de la mer, divisant le peloton en quatre groupes. Kim Kirchen s’est retrouvé un instant dans le deuxième groupe avec une vingtaine de secondes de retard, mais il a su revenir vers l’avant après quelques minutes de frayeur, tandis que d'autres coureurs comme Boonen, Devolder, Moreau, Moncoutié ou Gesink, victime d’une chute, ont mis beaucoup plus de temps à y arriver. Autre conséquence du mouvement: l’échappée du matin a vu ses chances diminuer, même si quelques sérieux clients étaient prêts à faire de la résistence comme Thomas Voeckler, Mikhail Ingatiev ou Yauheni Hutarovich. Ensemble avec Geslin, Sapa et Timmer, ils avaient attaqué au kilomètre 10 pour connaître jusqu'à 8 minutes d'avantage, mais à trente bornes du but, l'écart était tombé à 50 secondes. Après le regroupement presque général du peloton cependant, à l’exception de Gesink très mal en point, les coureurs se sont octroyés un moment de répit: la poursuite n'était plus très bien organisée et l'écart s'est mis à grimper à nouveau. Après un long moment d'hésitation, Columbia et Garmin ont repris la chasse en main dans le final, mais c'était déjà trop tard: Thomas Voeckler avait attaqué le groupe de tête à 4 kilomètres du but et il a réussi à garder 7 secondes d'avance sur la ligne, où il a remporté l'étape après une échappée de 185 kilomètres devant Ignatiev, Cavendish, Farrar et Ciolek. Les trois Luxembourgeois ont franchi la ligne d'arrivée dans le peloton principal après avoir connus des fortunes diverses : pour Kim, la journée avait en effet été nettement plus difficile que pour les deux autres. Ils gardent cependant tous les trois leurs positions au classement général, qui demeure inchangé en ce qui concerne les premières positions malgré une journée riche en rebondissements.
07.07.2009 4. Montpellier - Montpellier (39 km clm par équipes)
Astana confirme statut de favori
Résultats:
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Astana
Fabian Cancellara
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3ème à 40”
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20ème à 1’41"
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3ème à 40"
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25ème à 2'17"
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5ème à 59"
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24ème à 2'16"
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La quatrième étape du Tour de France 2009 consistait en un contre-la-montre par équipes d'une quarantaine de kilomètres autour de Montpellier, sur un parcours plat, mais atypique pour ce genre d'exercice car les grands boulevards chers aux spécialistes ont été délaissés en grande partie pour des routes étroites aux multiples virages. Plusieurs coureurs ont d'ailleurs fait les frais de ce parcours très, très périlleux à négocier ils ont été victime de chutes, perdant un peu de peau et beacoup de temps comme le vainqueur du Giro Denis Menchov, le champion du monde sur route Alessandro Ballan ou encore quatre coureurs de chez Bbox Bouygues Telecom, qui se sont retrouvés dans le décor en même temps. L'équipe Katusha avec les rouleurs Karpets, Ivanov ou encore Ignatiev a établi un premier temps de référence à l'arrivée en 47'52" (moyenne 48,9 km/h), avant que les Silence-Lotto de favori Cadel Evans ne terminent avec un temps décevant de 49'05", déstabilisés eux-aussi par une chute de Van den Broek très tôt dans la course. Les Cervélo du tenant de titre Calros Sastro ne se sont inclinés que de quelques secondes face à
Katusha, mais les Liquigas ont réussi à améliorer le temps de l'équipe russe en 47'27". Les grands favoris Garmin, Astana, Saxo Bank et Columbia étaient entretemps sur la route et, au premier temps intermédiaire, les deux premières ont fait jeu égal, tandis que les équipes des frères Schleck (6ème à 19") et de Kim Kirchen (7ème à 23") avaient optés pour des départs plutôt prudent. Au deuxième pointage, à mi-parcours, les Astana avaient sensiblement haussé le rythme et, en 25'27", ils étaient 23 secondes plus rapides que les Garmin qui n'étaient plus qu'à cinq, tandis que Saxo-Bank, emmené par le maillot jaune Fabian Cancellara, passait en quatrième rang avec 38 secondes de retard. L'équipe Columbia semblait, quand-à-elle, avoir des difficultés à digérer les terribles efforts qu'ils ont founis hier dans le vent car, malgré la présence du champion du monde Bert Grabsch, ils étaient notés en dehors des Top 5 avec, déjà, 50 secondes de retard. A l'arrivée, les écarts étaient sensiblement les mêmes: Astana confirme son statut de favori en remportant le contre-la-montre par équipes en 46'29" (moyenne 50,34 km/h) avec 18 secondes sur Garmin Slipstream, où les Wiggins, Zabriskie, Millar et Vandevelde ont opéré une belle résistance sur la fin de parcours malgré leur infériorité numérique. En troisième position dans le classement, on retrouve l'équipe Saxo Bank en 47'09" (moyenne 49,6 km/h), et les deux Schleck perdent donc aujourd'hui une quarantaine de secondes sur Contador, Armstrong, Leipheimer et compagnie. Sur la fin de parcours, le Columbia ont enfin retrouvé leur rythme de croisière et, derrière les Liquigas quatrième, Kim Kirchen et ses coéquipiers ont terminé 5ème au classement du jour en 47'28" (moyenne 49,3 km/h), perdant moins d'une minute sur les Astana. Pour ce qui est du classement général, on a dû sortir les calculettes car Cancellara et Armstrong se sont retrouvés dans la même seconde par l'addition des temps, mais c'est finalement le Suisse qui a pu conserver la tunique dorée, à la faveur de quelques centièmes de secondes glânés sur l'Américain lors du contre-la-montre à Monaco. Les Luxembourgeois font un tir groupé au général: Andy Schleck est désormais 20ème avec 1'41" de déficit, Kim Kirchen n'est que 4 positions plus loin à 2'16" et Frank Schleck s'est également amélioré de façon spectaculaire à la 25ème position, une seconde moins rapide que Kim Kirchen.
06.07.2009 3. Marseille - La Grande Motte (197 km)
Triomphe total pour Columbia
Résultats:
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Mark Cavendish
Fabian Cancellara
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54ème à 41”
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24ème à 1’41"
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44ème à 41"
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70ème à 2'17"
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18ème à 0"
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37ème à 1'57"
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Encore une étape disputée dans des décors de carte postale à travers le Sud de la Provence et la Camargue. Les difficultées topographiques étaient plutôt rares entre Marseille et La Grande Motte mais la chaleur et le vent ont pesé lourd sur les organismes des coureurs, ce qui n'a pas empêché Dumoulin, Bouet, Perez Moreno et De Kort d'attaquer dès le départ donné dans le vieux port. Le peloton n'a pas montré de volonté pour les empêcher de prendre la large et les quatre coureurs de tête se sont octroyés plus de 10 minutes d'avance. A une centaine de kilomètres du but cependant, changement de physionnomie complet dans le groupe principal: les Saxo-Bank ont subitement pris la tête des opérations avec Sörensen et Arvesen notamment à la tête d'un peloton qui s'est tiré en longueur et Frank et Andy Schleck ont pris leurs place de prédilection dans la roue du maillot jaune: la chasse était lancée et l'écart s'est mis à diminuer: 6 minutes encore à une soixantaine de
bornes de la conclusion. Ensuite, c'était au tour de Columbia de prendre le service en tête du peloton et ceux-ci ont tellement forcé l'allure qu'au détour d'un virage, à trente kilomètres du but, une bordure s'est créée avec 25 coureurs à l'avant, parmi-eux un Kim Kirchen très actif, mais aussi Gerdemann, Armstrong et Cancellara. Panique dans le peloton évidemment ou les frères Schleck se sont retrouvés piégés en compagnie de Contador et de beaucoup d'autres et ils ont dû animer la poursuite, avec les Liquigas notamment, les Garmin et les Silence-Lotto. Les quatre échappés ont fait les frais de ce mouvement et ils se sont fait rejoindre par le TGV Columbia après 170 kilomètres en tête de la course. Au bout de ce contre-la-montre par équipes avant l'heure, le groupe Columbia a rejoint La Grande Motte avec 40 secondes d'avance sur le reste du peloton et Mark Cavendish a complété le triomphe total de son équipe en remportant la victoire d'étape devant Hushovd et Lemoine. Après avoir beaucoup donné pour le succès de la bordure, Kim Kirchen a coupé la ligne d'arrivée à la 18ème position, dans le même temps que le vainqueur et il remonte dans le classement général, où il occupe désormais la 37ème place, avec toujours 1'57" de retard sur Fabian Cancellara, qui reste en jaune avec 33" d'avance sur Tony Martin et 40" sur Armstrong. Les frères Schleck ont terminé dans le premier groupe de poursuite aujourd'hui aux positions 44 et 54, et ils perdent un peu de terrain au classement général: pas de catastrophe pour Andy qui se retrouve maintenant 24ème à 1'41" et Frank qui est désormais 70ème à 2'17" de son coéquipier de maillot jaune.
05.07.2009 2. Monaco - Brignolles (187 km)
Cavendish le plus rapide
Résultats:
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Mark Cavendish
Fabian Cancellara
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82ème à 0'00”
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18ème à 1’00"
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90ème à 0"
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67ème à 1'36"
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41ème à 0"
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109ème à 1'57"
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Le peloton a donc quitté les yachts et les hotels de luxe de la principauté pour les campings et les zodiacs de l'arrière-pays varois. Au bout de 187 kilomètres sous la chaleur, l'étape s'est terminée par un emballage massif, remporté sans surprise par le prodige du sprint Mark Cavendish devant Farrar, Feillu et Hushovd. Après les Saxo Bank des Schleck, les Columbia de Kim Kirchen ont donc également déjà trouvé la voie du succès et les deux équipes ont été récompensés pour le travail impresionnant fourni tout au long de l'étape. Les trois Luxembourgeois ont franchi la ligne d'arrivée dans le peloton et l'étape s'est donc plutôt bien terminée pour eux, même si Frank Schleck nous a occasionné des frayeurs après 90 kilomètres de course. Le Luxembourgeois était en effet impliqué dans une chute et s'est retrouvé par terre avec l'Espagnol Igor Anton. Plus de peur que de mal finalement et, le temps de vérifier que rien n'était cassé et de changer de vélo, Frank a pu repartir et réintégrer sa place dans le peloton avec quelques blessures supreficielles comme souvenir de l'épisode. L'étape était longuement marquée par une échapée de quatre coureurs, Stef Clement, Jussi Veikkanen, Cyril Dessel et Stéphane Augé qui se sont dégagés du peloton après un début d'étape très très éprouvant avec, notamment, le col de Turbie escaladé à vive allure et sous la chaleur. Le peloton avait donc besoin de soufller un peu et les échappés ont pu prendre 5 bonnes minutes d'avance, avant que les Saxo-Bank ne s'employent à diminuer l'écart. Dans les derniers kilomètres, les Columbia avec notamment Kim Kirchen dans les premières positions, ont pris le relais pour préparer le sprint massif, un sprint perturbé par une chute dans le dernier virage qui a empêché certains sprinters comme Boonen, Ciolek, Bennati ou Napolitano, de disputer le sprint à la régulière. Malgré une étape difficile qui a, déjà, pesé sur les organismes, le classement général rest inchangé par rapport à la veille.
04.07.2009 1. Monaco - Monaco (15,5 km clm)
Cancellara impressionne
Résultats:
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Fabian Cancellara
Fabian Cancellara
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18ème à 1'00”
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18ème à 1’00"
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67ème à 1'36"
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67ème à 1'36"
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109ème à 1'57"
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109ème à 1'57"
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Le Tour de France 2009 a donc démarré avec une étape inédite à Monaco: un contre-la-montre d'ouverture très long (plus de 15 kilomètres), spectaculaire à souhait (sur une partie du tracé du Grand-prix de Formule 1 notamment) et très difficile (200 mètres de dénivellé avec la montée vers la moyenne corniche). Alternant passages en puissance où ses grosses cuisses écrasaient les pédales et passages en souplesse où il tournait les jambes à en donner le vertige, Fabian Cancellara a impressionné encore ajourd'hui en s'imposant sans discussion sur un parcours qui ne lui convenait pourtant guère. Trois des grands favoris pour ce contre-la-montre avaient décidé de partir très tôt dans l'après-midi et, sans surprise, ils ont établis des temps qui pendant longtemps ont servi de référence. Levi Leipheimer en 20'03", Tony Martin en 20'05" et, bien évidemment, Lance Armstrong en 20'12" ont fait honneur à leur réputation et ni le champion du monde Bert Grabsch, ni Millar ou encore Voigt ne sont arrivés à apprivoiser leur marque. Il a fallu attendre l'arrivée du troisième larron de chez Astana, Andreas Klöden, pour que les choses bougent. L'Allemand était le premier à passer en-dessous de la barre des 20 minutes en 19'54" et s'est solidement installé en tête de la course, en attendant les
derniers partants. Comme il fallait s'y attendre, Alberto Contador était le plus rapide dans la partie ascendante du parcours, et il a pointé en tête du classement en haut de la côte de Beausoleil. Mais les autres n'étaient pas loin, Evans à 7 secondes et, surtout, Wiggins et Cancellara à 6 secondes seulement. Les deux spécialistes de l'effort solitaire n'ont d'ailleurs pas longtemps laissé planer le doute sur leurs ambitions dans la deuxième partie du parcours, plus roulante. C'est surtout le Suisse qui a impressionné en rattrapant Denis Menchov, le vainqueur du Tour d'Italie, parti une minute avant lui. Fabian Cancellara s'est imposé en 19'32", à la moyenne phénoménale de 47,61 km/h pour ce parcours très délicat à négocier, et avec 18 secondes d'avance sur Contador, 19 sur Wiggins, 22 sur Klöden et 23 sur Evans. Les coureurs luxembourgeois, quant-à-eux, ont connu des fortunes diverses. C'est Andy Schleck qui a réalisé la meilleure performance du jour, en 11'48", il était à une excellente 14ème position a mi-parcours et, même s'il a perdu du temps dans la partie descendante, Andy signe quand-même un résultat tout-à-fait remarquable avec la 18ème place à l'arrivée en 20'33" (moyenne 45,2), avec une minute de retard sur son coéquipier Cancellara et une quarantaine de secondes de déficit sur les meilleurs parmi les prétendants à la victoire finale. Frank Schleck était un ton en-dessous de son frère aujourd'hui, mais il a néanmoins réalisé une première partie de parcours tout-à-fait honorable en 12'08", perdant une quarantaine de secondes sur les meilleurs. Sur la fin de parcours, dans les virages difficiles à négocier, Frank a perdu beaucoup de temps et il a finalement terminé 67ème de l'étape en 21'09" (moyenne 43,9 km/h), avec plus d'une minute de retard sur Contador et compagnie. Kim Kirchen est passé complètement à côté de son chrono aujourd'hui. Alors que c'était lui qui, parmi les trois Luxembourgeois, avait les meilleures chances sur se type de parcours en théorie, il n'a jamais été dans l'allure et, après 7 kilomètres, il avait déjà un retard de plus d'une minute sur la tête de la course. A la fin, Kim termine à une très décevante 109ème place à 43,2 km/h de moyenne, perdant déjà presque 2 minutes sur le vainqueur helvète et une minute et demie sur les grands prétendants à la victoire finale. Avec le champion de Belgique Stijn Devolder, Kirchen fait sans-doute office de perdant de la journée à Monaco. Alors qu'Andy peut attendre la suite des évènements sereinement, Kim et Frank n'ont pas réussi leur entrée en matière, mais peuvent se consoler par le fait que le Tour se décidera dans la dernière semaine et offrira encore beaucoup d'occasions de gagner ou de perdre du temps.
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