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du 24 au 25 mars 2012: 81ème Critérium International
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25.03.2012 3: Porto-Vecchio - Col de l'Ospedale (179 km)
Du jaune pour Cadel
Résultats:
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Pierrick Fedrigo
Cadel Evans
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39ème à 3'45"
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30ème à 4'07"
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Frank Schleck n'a donc pas pu réitérer son exploit de l'année dernière au col de l'Ospedale, où il avait décroché tout le monde pour aller ceuillir la victoire d'étape et, quelques heures plus tard, la victoire finale dans le Critérium International. Le Luxembourgeois n'a pas pu suivre les meilleurs dans la montée finale et il terminé l'étape dans un quatrième groupe avec près de 4 minutes de retard. Personne, de toute façon, n'a pu inquiéter Cadel Evans au classement général, l'Australien n'était jamais en difficulté et il a terminé dans le sillage des premiers pour aller ceuillir le jaune. L'étape ne comportait pas un mètre de plat et, dès les premiers reliefs, des coureurs sont parti à l'attaque. Matteo Montaguito, Andrew Talansky, Nicolas Vogondy et George Bennett, équipier de Frank Schleck chez RadioShack-Nissan-Trek, étaient les plus assidus et ils ont obtenu un bon de sortie, s'octroyant jusqu'à 5 minutes d'avance. Dans l'équipe luxembourgeoise, on avait choisi de jouer la carte Maxime Monfort, le meilleur placé au classement général et, après avoir placé un homme dans l'échapée matinale, on attendait donc l'explication dans la montée finale vers le col de l'Ospedale. Car il était vite clair que les échappés ne devaient pas aller au bout, puisque l'équipe BMC de Cadel Evans avait le peloton sous contrôle et faisait fondre l'écart au fur et à mesure que Porto-Vecchio et le pièd du col s'approchaient. Dès le début de la montée, l'allure est très élevée et le peloton s'est morcelé. Frank Schleck n'était pas dans le coup et il ne faisait pas partie du groupe de tête d'une vingtaine de coureurs qui s'était formé suite au rythme élevé imposé par le BMC. Le Luxembourgoies évoluait dans un deuxième groupe à ce moment-là avec entre-autres Benjamin King, son équipier ou encore Anthony Charteau, ancien vainqueur du maillot à pois sur le Tour de France. Il devait couper la ligne d'arrivée en 39ème position, avec 3'45" de retard sur le vainqueur. Celui-ci s'est décidé au sprint finalement de quatre coureurs, qui s'étaient dégagé dans les derniers lacets du col de l'Ospedale, les plus difficiles. Rinaldo Nocentini, Lars-Peter Nordhaug, Cadel Evans et Pierrick Fedrigo avaient une petite dizaine de secondes d'avance sur leurs poursuivants et c'est ce dernier qui s'est imposé au sprint, comme il y a deux ans déjà. Cadel Evans a su répondre à toutes les attaques et il remporte le Criterium International 2012 avec 8 secondes d'avance sur Fedrigo et Rogers, Montfort terminant finalement sixième.
24.03.2012 2: Porto-Vecchio - Porto-Vechio (6,5 km clm)
Evans fait le chrono
Résultats:
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Cadel Evans
Cadel Evans
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48ème à 22"
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25ème à 22"
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Si le contre-la-montre du Critérium International a perdu en suspense, du fait de son déplacement vers le samedi, il ne reste pas moins déterminant pour la victoire finale et n'a donc rien perdu de son intensité. Il faut tout donner, en 6,5 km ou 8 minutes à peine, tout donner au risque de perdre les précieuses secondes qui pourraient être irrécupérable le lendemain, sur le col de l'Ospedale. Comme c'est le cas pour Frank Schleck, qui a laissé 22 secondes sur le bitume de Porto-Vecchio, 22 secondes face à un vainqueur-surprise et surtout redoutable adversaire, Cadel Evans. Le lauréat du dernier Tour de France, contrairement à son habitude, a été très discret jusque-là en ce début de saison et s'il ne faut évidemment jamais sous-estimer un coureur de sa trempe, on ne l'attendait peut-être pas à pareille fête aujourd'hui. L'Australien a devancé son compatriote et ancien champion du monde de la discipline, Michael Rogers, de quelques centièmes de secondes seulement, ainsi que Geschke, Roux, Monfort, Pinotti et Zabriskie de plusieurs unités dans ce ordre. Frank Schleck s'est bien battu en réalisant une moyenne supérieure à 50 km/h sur le parcours doté de quelques faux-plats, mais il n'a pas fait mieux que 48ème en 7'43", le même temps que le vainqueur du matin Florian Vachon. Le Luxembourgeois a certes limité les dégats, mais il aura une lourde tâche face à un coureur comme Evans demain, s'il veut avoir une chance de conserver son titre. Il sera obligé de passer à l'attaque, à moins qu'il ne veuille jouer le jeu d'équipe et favoriser son coéquipier Maxime Monfort, quatrième au général à seulement deux secondes du maillot jaune.
24.03.2012 1: Porto-Vecchio - Porto-Vechio (90 km)
Déjà des écarts
Résultats:
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Florian Vachon
Florian Vachon
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14ème à 0"
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16ème à 6"
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Bien que le Critérium International retrouve cette année pour la troisième fois consécutive la Corse et bien que les routes empruntées sont sensiblement les mêmes que l'année dernière, la course a changé de physionomie. Le traditionnel contre-la-montre final a été déplacé vers le samedi après-midi, l'étape pour sprinters a été divisée en deux le samedi matin et l'étape de montagne, plus longue que d'habitude, doit donc servir d'apothéose le dimanche après-midi. Mais comme on dit toujours, ce sont les coureurs qui font la course et l'étape dite "facile" du samedi a déjà fait des dégâts dans le peloton: ils étaient seulement une bonne quarantaine de coureurs, parmi-eux le tenant du titre Frank Schleck, à sprinter pour la victoire. Julien Berard, Grégoire Tarride et David Le Lay étaient les premiers à se mettre en évidence avec une échapée matinale, c'est le cas de la dire, mais ils n'ont jamais obtenu plus de 2 minutes d'avance sur un peloton emmené par les coureurs de l'équipe Sky, omni-présente sur tous les fronts en ce début de saison. Peu après la mi-course, les trois coureurs de tête se sont fait reprendre un à un, mais dans une descente sinueuse, le peloton s'est scinde à nouveau sous l'impulsion de Jens Voigt. Ils étaient 43 à l'avant avec notamment la modeste formation de La Pomme Marseille très bien représentée ainsi que l'équipe RadioShack-Nissan-Trek avec le tenant du titre et quatre autres coureurs. Frank Schleck qui s'échappe dans une descente, on aura tout vu dans cette étape qui a beaucoup moins souri à des coureurs comme surtout Zabriskie, Péraud ou Gadret, coincés à l'arrière. Car malgré l'opposition farouche des Garmin en tête du deuxième peloton, les 43 sont bien allé jusqu'au bout et c'est le Français Florian Vacheau de l'équipe Bretagne-Schuller qui est sorti premier du chaos causé par une chute massive sur la ligne d'arrivée, s'imposant devant Danilo Wyss et Clément Koretzki. Les RadioShack ont pu éviter les ennuis lors de cette étape-piège et ils ont fait un tir groupé dans le Top 15, avec Frank Schleck en 14ème position.
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du 19 au 25 mars 2012: 92ème Volta a Catalunya
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21.03.2012 2: La Vall d'en Bas - Port-Ainé (211 km)
Brajkovic brave les éléments
Résultats:
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Janez Brajkovic
Michael Albasini
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Abandon
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La troisième étape du Tour de Catalogne était censé être l'étape-reine de la semaine, courronné par une arrivée en altitude, mais les circonstances météorologiques dantesques en ont décidé autrement. Alors qu'une série de chutes et d'abandons avaient déjà ébranlé le peloton, c'est en pleine course que les commissaires ont décidé d'arrêter les frais à cinquante kilomètres du but, offrant la victoire sur un plateau à Janez Brajkovic devant Michel Golas et Mikael Cherel, tous issus de l'échappée matinale. Dès le départ au bien-nommé Saint-Vall d'en Bas, la pluie avait fait son apparition et, alors que les attaques étaient nombreuses et le rythme élevé, bon nombre de coureurs ont fait connaissance involontaire avec l'asphalt. Dans une des descentes très dangereuses, Andy Schleck et beaucoup d'autres se sont d'ailleurs retrouvé en difficulté à l'arrière d'un peloton lancé à toute allure. Car pendant ce temps-là, une douzaine d'hommes se sont échappés, parmi eux notamment Brajkovic, Sorensen, Vandevelde, Rohregger ou Carrara, et ils se sont octroyé un avantage de plus de dix minutes sur un peloton dorénavent plus calme et de plus en plus réticent face à la pluie qui avait redoublé d'intensité. Sur les cimes, les flocons faisaient leur appration et les abandons se comptaient par dizaines: ils étaient près de 40, y compris Wiggins, Basso, De Gendt, Van Garderen, Machado, Hermans et Andy Schleck, qui a mis pièd à terre après 140 bornes environ, transi par le froid. A peine plus tard, au kilomètre 145, les organisateurs ont informé que l'étape allait être amputée et que l'arrivée devait avoir lieu 10 kilomètres plus tard, avant-même les deux principales difficultés de la journée. Alors que le peloton était toujours pointé à plus de 8 minutes et n'avait donc plus aucune chance de combler son retard, Janez Brajkovic s'est imposé au sprint sur la ligne d'arrivée improvisée, tout heureux de cette fin prématurée d'une étape dantesque. Etant donné la situation particulière, l'étape ne sera cependant pas prise en compte pour établir le classement général, où Michael Albasini demeure donc en tête de liste.
20.03.2012 2: Girona - Girona (161 km)
Albasini aux anges avec le doublé
Résultats:
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Michael Albasini
Michael Albasini
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84ème à 2'09"
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88ème à 3'41"
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Trois hommes ont pendant longtemps animé la deuxième étape, longue de 161 kilomètres autour de Gérone, avec excursion vers l'arrière-pays et le bord de la mer. En se détachant du peloton après une dizaine de kilomètres seulement, Jordi Simon, Julian Sanchez et Cyril Bessy ont pu établir un avantage de plus de 7 minutes sur un peloton conduit à allure modérée par les coureurs de Green-Edge. Seulement, en fin du parcours, l'Alt des Angels, classé première catégorie, avait donné des idées à d'aucuns et les ambitieux se sont appliqué à réduire l'écart bien avant la mi-course, de sorte que les échappés étaient repris à 43 kilomètres de l'arrivée déjà. Dans l'avant-dernière difficulté de la journée, on a notamment vu Andy Schleck bien positionné à l'avant de la course, tout comme Wiggins et Leipheimer. Ce sont d'ailleurs les coéquipiers de l'Américain qui ont emmené la course sur les pentes de la montée des Anges, provoquant une sélection dans le peloton. Ils étaient encore une bonne vingtaine ensemble en tête de la course au sommet du col pour plonger dans la descente vers l'arrivée à Gérone, parmi-eux Jakob Fuglsang comme seul représentant de l'équipe RadioShack. Andy Schleck se trouvait dans un troisième groupe avec une petite minute de retard, en compagnie notamment de Valverde, Roche et Van Garderen, qui avait pourtant été à l'attaque un peu plus tôt dans la montée. Trois coureurs ont essayé de s'extraire dans la descente, mais la victoire s'est finalement disputée au sprint avec un doublé de Michael Albasini. Le vainqueur d'hier s'est imposé devant Cataldo, Uran, Cunego et Hesjedal dans cet ordre et conserve évidemment le maillot blanc de leader avec une avance confortable. Andy Schleck a franchi la ligne d'arrivée avec 2 minutes de retard en 84ème position, au sein d'un groupe d'une petite cinquantaine de coureurs.
19.03.2012 1: Calella - Calella (139 km)
Albasini surfe sur la vague du succès
Résultats:
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Michael Albasini
Michael Albasini
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104ème à 1'32"
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104ème à 1'32"
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Après son abandon forcé dans Paris-Nice, Andy Schleck s'est donc rabattu sur le Tour de Catalogne pour peaufiner la forme en vue des classiques et, en même temps, essayer de glâner l'un ou l'autre laurier pour se dorer le moral en vue de la suite de la saison. Sur les terres autour de Barcelone comme sur ceux du Pays-Basque, on ne trouve que rarement un morceau de plat et, à l'image des autres étapes, le tronçon d'ouverture présentait déjà son lot de difficultés. Ben Gastauer était parmi ceux qui voulaient mettre le terrain vallonné à profit pour une course offensive et le Luxembourgeois s'est dégagé après une cinquantaine de kilomètres sur les pentes de l'Alt de Viladrau en compagnie de Beppu, Duggan, Edet, Albasini et Delaplace. Les six avaient vite fait de s'octroyer cinq minutes d'avance, au moment d'aborder la deuxième moitié de parcours, au profil beaucoup moins favorable pour eux. Sur les longues lignes droites direction Calella, l'avantage des attaquants s'est mis à fondre et, au sommet de l'Alt de Collsacreu, dernière difficulté de la journée, Michael Albasini s'était installé seul en tête de la course avec une trentaine de secondes d'avance sur Edet et Delaplace et deux minutes et demie sur le peloton. C'était donc la course-poursuite dans les vingt derniers kilomètres, mais Albasini s'est avéré très fort en tête de la course. Le Suisse a résisté avec bravoure et s'est imposé en solitaire dans la station balnéaire, surfant sur la vague de succès de son équipe après Gerrans à Milan-San Remo. 42 secondes plus tard, Anthony Delaplace a terminé à la deuxième place alors que Ben Gastauer a franchi la ligne d'arrivée cinquième, rattrappé de justesse par un Kenny Van Hummel à la tête du peloton. Andy Schleck se trouvait dans ce même peloton en 104ème position, à une minute et demie du vainqueur du jour. Le Luxembourgeois a passé une journée plutôt tranquille dans le groupe, si ce n'est que son équipe a pris la tête du peloton après la dernière côte, à la fois pour minimiser le risque de chute dans le final et pour faire réduire l'avance d'Albasini, un client potentiel pour le classement final.
11.03.2012 7: Nice - col d'Eze (9,6 km clm)
Duel au sommet
Résultats:
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Bradley Wiggins
Bradley Wiggins
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26ème à 1'41"
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24ème à 6'46"
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Avec un contre-la-montre sur les pentes du col d'Eze, Paris-Nice a retrouvé une longue tradition puisque des coureurs comme Eddy Merckx, Raymond Poulidor, Joop Zoetemelk, Stephen Roche, Sean Kelly ou Jean-François Bernard se sont imposé dans l'exercice, Poulidor détenant le record de la montée jusqu'au jour d'aujourd'hui. Le choix s'est avéré judicieux puisque c'était un final à suspense et la victoire finale s'est décidée dans le dernier kilomètre seulement avec un Lieuwe Westra résistant superbement à la machine à rouler Bradley Wiggins. Au départ, ils étaient encore une demie-douzaine à prétendre à la couronne, mais il s'est vite avéré que la partie allait se résumer à un duel au sommet entre les deux W, Westra et Wiggins. Au premier point chrono, après la partie la plus dure de la montée, Lieuwe Westra avait en effet signé le meilleur temps, deux secondes devant le Britannique et 17 secondes devant un Jean-Christophe Péraud qui n'était plus en lice pour le classement général. Quatrième, Simon Spilak surprenait également en se rapprochant de Valverde et d'un possible podium. Frank Schleck avait démarré le chrono prudemment sur le petit braquet puisque, si c'est le début de la montée qui est pentu, c'est souvent sur la fin de l'ascension avec ses faux-plats et ses pentes irrégulières que se fait la différence et il fallait donc en garder un peu sous la pédale. Après 5 kilomètres d'ascension, le Luxembourgeois est passé à la 28ème place, à 52 secondes de Westra et dans le même temps que le régional de l'étape, Nicolas Roche. La deuxième moîtié de course convenait bien mieux à Bradley Wiggins. Assis en position aérodinamique sur son vélo, sur le grand braquet dans le parties moins raides et tout en supplesse dès que la route s'élevait plus, le Britannique a inversé la tendance sur la fin de course et, après un dernier kilomètre à allure TGV, Wiggins s'est imposé deux secondes devant Westra, pulvérisant le record de dans le temps de Raymond Poulidor et s'octroyant la victoire finale longtemps, longtemps après Tom Simpson. Péraud a teminé troisième du chrono et Spilak quatrième à 47 secondes, le Slovène ratant de quelques secondes seulement le podium final derrière Alejandro Valverde. Frank Schleck a également fait une belle fin de course: s'il a encore perdu une cinquantaie de secondes sur Wiggins, il a dépassé plusieurs concurrents par rapport au chrono intermédiaire pour finir 26ème de l'étape, avec 1'41" de retard sur le Britannique. Avec un chrono de 20'53", le Luxembourgeois termine just derrière le champion du monde Tony Martin, excusez du peu, et dans le même temps plus ou moins que Voigt, que Monfort, Leipheimer ou encore Richie Porte, tous des spécialistes de l'exercice solitaire. Encourageant pour la suite ...
10.03.2012 6: Sisteron - Nice (179 km)
Thomas De Gendt se rattrape
Résultats:
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Thomas De Gendt
Bradley Wiggins
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91ème à 9'24"
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25ème à 5'05"
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Thomas De Gendt et Rein Taaramae faisaient partie des coureurs que l'on attendait sur ce Paris-Nice, mais ils avaient tous les deux quelque-peu déçu jusque-là, se retrouvant très loin au classement général malgré un très bon prologue. Ils se sont rattrapé aujourd'hui sur le chemin de Nice avec une longue, longue échappée à deux et Thomas De Gendt a pu fêter une superbe victoire sur la promenade des Anglais après plus de 170 kilomètres de fugue, sur cette étape la plus longue de la course. Le Belge, révélation de la course au soleil de l'année précédente, est sorti du peloton peu-avant le kilomètre 50, ensemble avec Rein Taaramae, pour qui l'étape avait pourtant mal commencé avec une chute un peu plus tôt dans la journée. Une fois n'est pas coutume, le peloton avait démarré la journée en trombe avec plus de 50 kilomètres couverts dans la première heure de course et il éprouvait le besoin de souffler un peu sur le profil en dents de scie de la route Napoléon. En moins de 20 kilomètres, les deux coureurs ont donc pu obtenir un avantage supérieur à 7 minutes, auxquels ils avaient encore rajouté 4 minutes supplémentaires vers la mi-course. Les coureurs de l'équipe Sky contrôlaient l'écart à la tête du peloton, mais aucune autre équipe n'avait l'air de vouloir leur donner un coup de main, sûrement pas les RadioShack autour de Frank Schleck d'ailleurs, réduit à 5 coureurs depuis quelques jours déjà après une vague de grippe intestinale. Au pièd du col de Vence, à une bonne cinquantaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, l'avance des deux hommes de tête était toujours de l'ordre des 10 minutes et, la victoire quasi acquise, les rivalités tactiques ont commencé à s'installer entre-eux. Un à un, ils ont accéléré pour tenter de lâcher l'adversaire et, à ce petit jeu, c'est Thomas De Gendt qui a eu le dernier mot. Le coureur de Vancansoleil a lâché l'Estonien de chez Cofidis et, après une brillante fin de course, il s'est imposé à Nice avec plus de 6 minutes d'avance sur Taaramae et plus de neuf minutes sur un peloton dans lequel se trouvait également Frank Schleck en 91ème position. Le Luxembourgeois a connu une journée plutôt tranquille si ce n'est le début d'étape agité et le fait qu'avant le col de Vence, il s'est positionné dans les premiers rangs du peloton avec ses équipiers pour anticiper la montée et, surtout, la descente très technique et dangereuse qui suivait. Si Frank s'en est sorti sans égratinure, il n'en va pas de même pour Levi Leipheimer. Celui qui faisait assurément partie des grands favoris pour la victoire finale a chuté pas moins de quatre fois aujourd'hui, trois fois sur la route et une fois sur le papier puisqu'il a dégringolé dans le classement général après avoir rallié Nice avec plus de sept minutes de retard sur le maillot jaune Wiggins.
09.03.2012 5: Suze-la-Rousse - Sisteron (179 km)
Sanchez et Voigt, sacrés rouleurs
Résultats:
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Luis-Leon Sanchez
Bradley Wiggins
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72ème à 14"
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28ème à 5'05"
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C'était une nouvelle étape très vallonnée avec 5 ascensions, mais rien de bien méchant ... quoique, la côte des Marquises, à une petite quinzaine de kilomètres du but, pouvait donner des idées à certains. D'autres ne voulaient évidemment pas attendre jusque-là et les attaques ont fusé dès le départ, scindant le peloton en plusieurs morceaux au kilomètre 5 déjà. 26 coureurs se sont retrouvés à l'avant de la course, parmi eux le maillot jaune Wiggins, mais aussi Leipheimer, Boonen, Klöden, Voigt, Sanchez, Westra et Van Garderen, la principale victime du mouvement étant donc Alejandro Valverde. Ce sont d'ailleurs les équipiers de l'Espagnol qui ont fourni le gros du travail pour reformer le peloton, ce qu'ils ont réussi après une heure de course-poursuite, laissant 7 coureurs sur le devant de la scène. Navarro, Veuchelen, Voigt, Cherel, Sanchez, Geslin et Geschke ont rapidement creusé l'écart sur le groupe principal qui avait besoin de souffler un peu. Mais avec Sanchez et Voigt devant, les coureurs de chez Sky ont vite repris leur vitesse de croisière et, au moment d'aborder la dernière difficulté de la journée, l'avantage des coureurs de tête avait redescendu aux environs de la minute. Voigt, Sanchez et Cherel ont franchi le sommet de la côte des Marquises en tête de la course, alors que le peloton était emmené par les coureurs d'Omega-Quick-Step, désireux d'emmener Tom Boonen vers une deuxième victoire d'étape. Mais avec des rouleurs comme Voigt et Sanchez comme adversaires, la tâche s'annonçait rude et les deux coureurs, qui avaient distancé Cherel entretemps, ont tenu le peloton en échec pendant les derniers kilomètres. A Sisteron, Jens Voigt a entamé le sprint, mais c'est Luis-Leon Sanchez qui l'a emporté au photo-finish, quelques centimètres seulement devant l'Allemand de chez RadioShack-Nissan-Trek. Le peloton emmené par Heinrich Haussler est arrivé avec 14 secondes de retard, un peloton qui comportait encore une centaine d'unités, dont les principaux favoris et Frank Schleck qui s'est classé 72ème dans le résultat du jour.
08.03.2012 4: Onet-le-Château - Mende (179 km)
Westra prends de la hauteur
Résultats:
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Lieuwe Westra
Bradley Wiggins
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19ème à 48"
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29ème à 5'05"
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Tous les prétendants à la victoire finale de ce Paris-Nice avaient évidemment coché l'étape d'aujourd'hui parce-qu'à côté du contre-la-montre du col d'Eze, c'était sur le papier un des tronçons décisifs de l'édition 2012. La raison en est simple: l'arrivée était jugé sur les hauteurs de Mende, au sommet de la bien-connue côte de la Croix-Neuve qui culmine à plus de 1000 mètres, après 3 kilomètres d'ascension à du 10 %. Autant dire que l'explication finale était très attendue, mais avant, il a fallu revenir sur les attaquants du matin qui avaient creusé un écart significatif de plus de 7 minutes au cours de l'étape. Par des températures proches de zéro, Simon Clarke, Frederik Veuchelen, Yukiya Arashiro et David Le Lay avaient en effet accéléré avant-même le kilomètre cinq et, à une vingtaine de bornes de la ligne d'arrivée, il y avait toujours près de deux minutes d'écart entre eux et un Frank Schleck frigorifié, aux premières loges d'un peloton déjà décimé par le vent latéral et les multiples petites côtes. Kevin Seeldrayers et Laurens Ten Dam étaient entre-temps parti en contre, mais les Movistar ont parfaitement géré le rythme dans le peloton, provoquant un regroupement général au pièd de la côte de la Croix-Neuve. Le rythme était élevé dès les premières rampes du mur et, un à un, les coureurs se faisaient lâcher à l'arrière d'un groupe de tête de plus en plus réduit. Le tour de Frank Schleck était également venu peu avant la flamme rouge: dans une montée qui ne lui a jamais très bien réussie, le Luxembourgeois a dû laisser filer les meilleurs et il a terminé 19ème à une bonne quarantaine de secondes, en compagnie de Moreno, Peraud et Kiserlovski. Devant, c'est Lieuwe Westra qui a attaqué aux 500 mètres pour s'envoler vers la victoire d'étape, à la surprise de tout le monde. Le jeune Néerlandais a franchi la ligne blanche 6 secondes devant Valverde, Wiggins, Leipheimer et Spilak. Au classement général où Frank Schleck pointe ce soir à la 29ème place, la principale victime du jour s'apelle Tejay Van Garderen: le maillot blanc de meilleur jeune a perdu une trentaine de secondes dans la montée finale et se retrouve maintenant 6ème, derrière Spilak et un quatuor de tête qui se nomme désormais Wiggins, Westra, Leipheimer et Valverde dans cet ordre, le tout séparé de quelques secondes seulement.
07.03.2012 3: Brive-la-Gaillarde - Rodez (178 km)
Meersman surprend les favoris
Résultats:
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Gianni Meersman
Bradley Wiggins
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64ème à 54"
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46ème à 4'19"
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Les coureurs ont continué leur périple vers le Sud à travers les départements du Lot, du Cantal ou de l'Aveyron, un terrain où l'on ne trouve que rarement du plat. Une situation idéale pour attaquants donc et les coureurs se sont montrés offensifs aussitôt le coup de départ donnné. Après quelques kilomètres couverts à très vive allure, ce sont finalement Jean-Christophe Péraud, Pierrick Fedrigo, Leigh Howard, Luis Mate Mardones et Bart De Clerq qui ont obtenu le bon de sortie convoîté. Mais l'écart n'a jamais dépassé de beaucoup les 3 minutes car derrière, Lampre et Rabobank notamment avaient des ambitions pour la victoire d'étape. Les Omega-Quick-Step s'y sont mêlés également et, à une vingtaine de kilomètres du but déjà, le sort des 5 échappés était scellé définitivement. Dans la côte d'Aubert le Crès, à 15 kilomètres de la conclusion, le rythme était très élevé et, alors que Frank Schleck était installé confortablement aux premières loges du peloton, beaucoup de coureurs se faisaient lâcher. Thomas De Gendt et Andreas Klöden se sont essayé en vain comme attaquants solitaires dans les derniers kilomètres, alors que le peloton s'est disloqué encore un peu plus par une série d'ilôts directionnels et de ronds-points, qui ont provoqué des chutes et fait perdre contact à quelques coureurs dont Frank Schleck. Le Luxembourgeois n'était donc pas présent dans le groupe de tête de 60 coureurs qui a sprinté pour la victoire d'étape et il a terminé 64ème dans le classement du jour, avec une petite minute de retard. Gerrans éliminé sur chute, on attendait encore Valverde, mais c'est le jeune Gianni Meersman de chez Lotto-Belisol qui a mis tout le monde d'accord en s'imposant devant Bole, Westra, Florencio et Hivert. Le classement général n'a subi que peu de modifications puisque tous les principaux protagonistes étaient bien présents dans le groupe de tête.
06.03.2012 2: Vierzon - Lac de Vassivière (194 km)
Abandon d'Andy Schleck
Résultats:
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Alejandro Valverde
Bradley Wiggins
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43ème à 0"
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41ème à 3'25"
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non-partant
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La nouvelle du jour, côté luxembourgeois, c'est évidemment l'abandon d'Andy Schleck. Hier déjà, le Luxembourgeois avait souffert de symptômes grippaux et aujourd'hui, dans le bus qui menait au départ, des maux de ventre combinés avec de la fièvre l'ont persuadé de ne pas s'aligner à Vierzon pour ne pas mettre en danger la suite de sa saison. Ils étaient donc encore 173 à s'élancer pour une première moitié de course sur le plat, puis une fin de parcours wallonnée dans le Limousin avec arrivée au lac de Vassivière cher à Claudio Chiappucchi et Greg Lemond, au sommet d'une côte de 5 kilomètres à faibles pourcentages. Michael Morkov, Jimmy Engoulvent et Roy Curvers se sont jetés corps et âme dans la bataille, s'octroyont près de 5 minutes d'avantage sur un peloton somnolent en un rien de temps. Mais très vite, les coureurs Sky de Bradley Wiggins ont pris leur responsabilités dans le peloton et l'écart s'est stabilisé pendant un long moment avant de fondre graduellement en vue du final: Jimmy Engoulvent était le dernier des trois coureurs à se faire reprendre à 6 kilomètres de l'arrivée. Ce sont les Movistar de Valverde qui ont imprimé le rythme sur les premières pentes de la montée finale, avec Klöden, Schleck et Monfort également dans les premiers rangs, puis Serguey Lagutin a lancé une belle attaque à 3 bornes de la conclusion. L'Ukrainien a pris une dizaine de secondes d'avance, mais ne pouvait rien contre la force collective des Movistar qui ont ramené tout le monde aux 500 mètres. C'est Biel Kadri qui a lancé le sprint de loin, mais il devait rapidement s'avouer vaincu face à l'accélération d'Alejandro Valverde. L'Espagnol a pris le contrôle des opérations et il a résisté jusqu'au bout, mais d'un brin seulement face au retour fulgurant de Simon Gerrans. Valverde remporte sa troisième victoire de la saison devant l'Australien, puis dans l'ordre Meersmans, Sanchez et Florencio. Ils étaient encore une bonne soixantaine dans ce premier groupe, parmi eux Frank Schleck qui a franchi la ligne d'arrivée en 43ème position, dans le même temps que le vainqueur. Statu quo au classement général où Wiggins mène toujours devant Leipheimer, mais les RadioShack remontent peu à peu la pente: Monfort est désormais 5ème et Frank Schleck se retrouve maintenant 41ème, à plus de 3 minutes tout-de-même du maillot jaune.
05.03.2012 1: Mantes-la-Jolie - Orléans (186 km)
Autant en emporte le vent
Résultats:
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Tom Boonen
Bradley Wiggins
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70ème à 2'29"
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79ème à 3'25"
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113ème à 10'58"
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155ème à 12'01"
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Beaucoup de coureurs ont vu leurs chances de bien figurer au classement général de ce 70ème Paris-Nice s'envoler dans une première étape marquée par le vent et les bordures, parmi-eux notamment les frères Schleck dévoués à la tactique d'équipe. Pourtant, le tronçon était à-priori destinée aux sprinters avec une seule côte au programme et un début de course anormalement tranquille. Un coureur, un seul, a osé braver le vent de face avec une échappée au long cours: Olivier Kaisen est parti au kilomètres soixante pour s'octroyer jusqu'à 3 minutes d'avance sur les poursuivants, roulant à allure très modérée. C'était le calme avant la tempête en fait, car la grande bataille n'allait pas tarder à éclater sur les routes exposées des départements Yvelines et Eure-et-Loir. De fait, les chances du Belge étaient rapidement réduit à néant lorsque, vers la mi-course, le peloton a subitement décidé de déclencher la bagarre dans le vent. Une bonne quarantaine de coureurs se sont fait piéger par la manoeuvre dont Andy Schleck, qui souffre d'un refroidissement et s'est retrouvé à l'arrière de la course en compagnie de Moncoutié, Basso, Voeckler, De Gendt, Hushovd, Taaramae et Richie Porte notamment. Devant, un groupe d'une vingtaine de coureurs avec une poignée de favoris comme Leipheimer, Chavanel, Wiggins, Valverde, Monfort et Van Garderen ou encore des sprinters comme Rojas, Boonen et Degenkolb avait pris le large à tout allure. Frank Schleck ne se trouvait pas loin derrière dans un deuxième petit groupe, alors que le peloton avait éclaté en mille morceaux. Ils avaient les hommes de tête en point de mire, mais ils n'ont jamais pu établir la jonction, au contraire, ils se sont fait rattraper par le troisième peloton qui contenait entre-autres le maillot jaune Larsson. Avec Maxime Monfort dans le groupe de tête et Andy à l'arrière, ce n'était pas au RadioShack d'assurer la poursuite à ce moment-là. Les seuls à avoir un intérêt de rouler étaient en fait les Saur-Sojasun de Jérôme Coppel, de sorte que les hommes de tête ont rapidement pu creuser l'écart. A vingt kilomètres de l'arrivée, le groupe de tête emmené par les Omega-Pharma et un Wiggins en très, très grande forme avait déjà près de deux minutes et demie d'avance sur les poursuivants, où les Rabobank étaient venus prêter main forte dans la chasse aux secondes perdues. Les 21 hommes de tête sont finalement arrivés à Orléans sous la pluie, bien avant le peloton, et si Wiggins était désormais assuré d'hériter du maillot jaune de leader, c'est Tom Boonen qui l'a emporté au sprint devant Rojas et Degenkolb, après avoir été parfaitement emmené par ses équipiers. Frank Schleck a terminé l'étape en 70ème position, 2'29" derrière le vainqueur et dans un peloton principal ou entre-autres Larsson, Menchov, Roche, Casar, Cunego et Martin ont laissé des plumes. Plus que des plumes a laissé le groupe Andy Schleck qui est arrivé à Orléans avec près de 11 minutes de retard, le Luxembourgeois terminant malade et sans forces en tant que 113ème de l'étape, au sein d'un petit peloton exténué après près de 100 kilomètres de vaine chasse.
04.03.2012 P: Dampierre-en-Y. - Saint-Rémy-lès-Ch. (9 km clm)
Larsson le plus complet
Résultats:
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Gustav Larsson
Gustav Larsson
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121ème à 54"
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142ème à 1'01"
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121ème à 54"
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142ème à 1'01"
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Pour sa 70ème édition, Paris-Nice en est revenu à quelques traditions. Ainsi, comme au bon vieux temps du roi Sean Kelly, l'épreuve va se terminer le dernier jour avec un contre-la-montre au col d'Eze et un chrono figure également en guise d'ouverture, un prologue de 9,4 kilomètres dans les environs de Paris. Autre tradition, les frères Schleck se sont présentés au départ avec une belle motivation et des ambitions, ambitions qu'ils auraient dû concrétiser dès le prologue pour ne pas hypothéquer leurs chances au classement général. Sur un tracé qui ne devrait pourtant pas être pour leur déplaire avec une belle bosse en début de parcours, Frank et Andy ont cependant déjà perdu beaucoup de temps, près d'une minute, sur les meilleurs des prétendants. Certes, ils sont tous les deux parti au mauvais moment de la journée, alors que le pluie venait de faire son apparition, mais ils n'avaient pas de bonnes jambes et après 2 kilomètres de course, en haut de la biennommée côte des dix tournants, Frank Schleck avait déjà 11 secondes de retard sur le meilleur coureur, le Belge Thomas De Gendt. Le Luxembourgeois est passé 64ème sur ce point intermédiaire, une bonne vingtaine de places devant son frère Andy, qui avait mis 2 secondes de plus pour ce début de course. La deuxième partie du parcours était pour les rouleurs, un long faux-plat descendant vers Saint-Rémy-les-Chevreuse, où il fallait emmener du grand braquet et où les spécialistes se sont donnés à coeur joie. Gustav Larsson notamment, qui était passé 19ème au premier pointage, mais qui a doublé tout le monde dans la deuxième partie de la course, terminant grand vainqueur du prologue de Paris-Nice 2012. Le vice-champion olympique de Pekin était le plus complet de tous aujourd'hui, il a terminé en 11'19" (moyenne 49,8 km/h) avec une seconde d'avance sur Bradley Wiggins, 4 secondes sur Levi Leipheimer et 9 secondes sur Tejay Van Gaarderen. Les favoris sont donc déjà bien placé avec également Taaramae 7ème et Coppel 10ème, à moins de 15 secondes du vainqueur. D'autres ont moins bien fait ou ont eu moins de chance, le vainqueur sortant Tony Martin à 25", Valverde à 30, Klöden à 36" et, beaucoup plus loin, Menchov, Basso, Péraud, Voeckler ou encore les frères Schleck. Parti sur une route mouillée, Frank n'a évidemment pas pris de risques dans les virages glissants qui ont vu la chute de Jean-Christophe Péraud notamment, et il a finalement terminé sa course en 12'13", à 46 km/h de moyenne et 121ème dans le classement du jour, 54" derrière le vainqueur. Parti par d'aussi mauvaises conditions climatiques que son frère, Andy a terminé 142ème en 12'20", de 7 secondes moins rapide que Frank. Ils devront maintenant patienter quelques jours, mais vont trouver plus tard dans la semaine des terrains d'expression beaucoup plus favorables à leur talents.
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du 2 au 4 mars 2012: 14ème 3daagse West-Vlaanderen
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04.03.2012 2: Nieuwpoort - Ichtegem (187 km)
Arnaud démare bien
Résultats:
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Arnaud Démare
Julien Vermote
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Abandon
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Si le Mont Kemmel figurait bien au programme du dernier tronçon des Trois jours de Flandre Occidentale, son sommet était néanmoins situé bien trop loin de l'arrivée pour pouvoir contrecarrer un nouveau sprint massif, mis en danger seulement par les chutes et le nombre incessants d'attaques au cours de la journée, particulièrement en début de parcours. Sous la pluie, sept coureurs se sont retrouvés ensemble en tête de la course en plusieurs vagues, parmi eux les deux héros d'hier, Baptiste Planckeart et Stijn Neyrink. Il y avait là également un coéquipier de Jempy Drucker, Andy Capelle, ainsi que Boucher, Galdos, Bérard et Juul Jensen. Après avoir connu jusqu'à près de 5 minutes d'avantage sur un peloton secoué par une série d'incidents sur l'asphalte mouillé, ils ont vu diminuer l'écart très sensiblement dans la zone des monts, où le peloton s'est momentanément scindé en deux. Alors que les chutes se comptaient par dizaines sur les petites routes de Flandres jallonnés par-ci et par-là de pavés bien glissants, un groupe de 10 coureurs est parti en contre avec notamment Van Keirsbulck, Trentin, Wagner et Farrar, ne tardant pas à établir la jonction avec les hommes de tête avant de devoir s'incliner face au regroupement général, à 25 kilomètres de la ligne. Les équipes des sprinters étaient sur orbite et, malgré une attaque de Gedminas Bagdonas à 5 kilomètres du but et d'autres chutes encore, le sprint massif était bel et bien incontournable. En l'absence de Chicchi dans le groupe de tête, c'est Arnaud Démare qui s'est avéré le plus rapide devant Alexander Porsev, Kenny Van Hummel et Nico Eeckhout, célébrant déjà sa troisième victoire dans une tout jeune carrière encore. Comme beaucoup d'autres coureurs aujourd'hui, Michal Kwiatkowski, le vainqueur du prologue, s'est fait piéger dans une chute et c'est son coéquipier, le jeune et prometteur Julien Vermote, qui remporte le classement général, 6 secondes devant le vainqueur sortant Jesse Sergent. Par des conditions exécrables, une centaine de coureurs seulement ont rallié l'arrivée à Ichtegem et parmi ceux qui ont joué la malchance, Jempy Drucker a également dû jeter l'éponge aujourd'hui. Pris dans une mauvaise chute au cours de l'étape, le Luxembourgeois s'est cassé la clavicule, celle-là même qu'il avait déjà abîmé au cyclo-cross de Loenhout il y a quelques années, et devra se faire opérer prochainement. Il devra donc probablement faire un trait sur les classiques flandriennes, ses premiers grands objectifs de la saison.
03.03.2012 1: Bruges - Bellegem (182 km)
Drucker tente sa chance
Résultats:
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Francesco Chicci
Michal Kwiatkowski
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146ème à 32"
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113ème à 1'14"
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La première parmi les deux étapes en ligne du week-end ne comportait pas de grosse difficulté, si ce n'est le Tiegemberg en milieu de parcours et de multiples petites côtes dans les environs de Courtrai sur le circuit final autour de Bellegem, comportant quatre fois la double ascension des minuscules collines de Beiaardhelling et Bellegem. Comme toujours sur ce genre de courses, l'allure était rapide dès le départ et les attaques nombreuses, mais malgré plusieurs tentatives dont celle de Ben Gastauer, personne n'a su prendre les devants jusque bien après le kilomètre soixante. Ce n'est qu'après le premier sprint intermédiaire que trois hommes, Baptiste Planckaert, Stijn Neyrinck et Jeffry Louder, ont pu former une échappée comptant jusqu'à à quatre minutes d'avance sur un peloton conduit maintenant à allure régulière par les équipiers du leader Kwiatkowski. En vue du final, les poursuivants ont évidemment sensiblement augmenté l'allure et, à l'entame du dernier tour de circuit local de 17 kilomètres, Jeffry Louder d'abord et puis ensuite Planckaert et Neyrinck se sont fait reprendre par le reste des concurrents. Le sprint massif était programmé, mais il s'est avéré bien compliqué. Quelques coureurs ont encore tenté leur chance dans le final: Jempy Drucker était notamment de ceux-là, sous la flamme rouge, avec Alex Rasmussen. Mais le rythme était trop élevé, le peloton est revenu à toute allure pour se fracasser à la suite d'une chute collective qui a vu notamment Casper et Steve Chainel à terre. Finalement, c'est le champion du monde espoirs Arnaud Demare qui a lancé l'emballage final, mais Francesco Chicci l'a débordé dans les derniers mètres pour l'emporter devant le vainqueur du Samyn et Said Haddou. L'équipe Omega-Pharma Quick-Stef devait d'ailleurs être satisfait de la journée puisque, outre la victoire d'étape, ils conservent également le maillot jaune de leader dans leurs rangs, avec le vainqueur du prologue Kwiatkowski. Jempy Drucker s'est retrouvé piégé par la chute massive dans le peloton du dernier kilomètre et il s'est classé 146ème de l'étape, passant la ligne dans un deuxième groupe avec une trentaine de secondes de retard sur le vainqueur du jour.
02.03.2012 P: Middelkerke (7 km clm)
Kwiatkowski, la tête dans le vent
Résultats:
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Michal Kwiatkowski
Michal Kwiatkowski
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73ème à 42"
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73ème à 42"
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Comme l'année dernière, le prologue des 3 jours de Flandres occidentales s'est déroulé dans les rues de Middelkerke, un Aller-Retour de 7 kilomètres le long de la mer, partiellement sur la digue balayée par un violent vent de face. C'est donc une étape pour les purs spécialistes, comme le vainqueur de l'année dernière Jesse Sergent ou encore le champion de Grande-Bretagne de la discipline, Alex Dowsett. Parti pami les premiers dans l'après-midi, celui-ci a établi un premier temps de référence en 8'18", à plus de 50 km/h de moyenne, avant de se faire détrôner beaucoup plus tard par Julien Vermote en 8'04". C'était au moment où Jempy Drucker était également au départ mais le Luxembourgeois n'a pas connu son meilleur jour et il a terminé bien au-delà des Top 30 dans le classement provisoire. A la fin, ce sera la 73ème position en 8'42", à 48 km/h de moyenne et dans le même temps que deux des sprinters qui vont certainement s'illustrer dans les prochains jours, Galymzianov et Van Hummel. Le chrono de Vermote est resté en tête de la liste jusque presque tout à la fin quand Michal Kwiatkowski de la Quick-Step a réalisé un temps de 8'00" tout juste. Plus personne ne devait faire mieux que le Polonais qui s'est imposé la tête dans le vent, à 52,5 km/h de moyenne et 4 secondes devant Vermote, 8 secondes devant Robert Wagner, 10 secondes devant Rasmussen, le vainqueur sortant Sergent ou encore Van Keirsbulck ainsi 42 secondes devant un Jempy Drucker qui va trouver dans les deux prochains jours un terrain plus propice à ses capacités.
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