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du 21 au 25 juillet 2012: 24ème Tour de Wallonie
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25.07.2012: 5. Welkenraedt - Perwez (179 km)
Nizzolo au bout du suspense
Résultats:
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Danilo Napolitano
Giacomo Nizzolo
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97ème à 3'41"
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96ème à 31'18"
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Le suspense était toujours bien présent au départ de la cinquième et dernière étape, entre Welkenraedt et Perwez, puisque les 30 premiers coureurs du classement général de ce Tour de Wallonie n'étaient séparés que d'une quinzaine de secondes seulement. Il y avait des bonifications à ramasser au bord de la route et le début d'étape était donc très animé avec d'innombrables attaques et un peloton qui ne voulait pas laisser partir qui que ce soit. Les groupes se sont donc formés en tête de la course, puis déformés au fil des regroupements généraux pendant les deux preimères heures de course, le tout sous une chaleur accablante. Participant à la bataille, Laurent Didier a pu assurer définitivement son maillot de meilleur grimpeur en passant en tête dans la côte du Maquisard, principale difficulté du début de parcours. Ce n'est qu'après le deuxième sprint intermédiare que trois coureurs ont obtenu un bon de sortie, alors que les abandons se comptaient par dizaines dans cette étape de folie. Maxime Anciaux, Julien Berard et Pieter Jacobs ont pu obtenir un avantage de quatre minutes et demie, mais les AccentJobs-Willems de Jempy Drucker avaient vite fait de réduire l'écart à nouveau, fournissant un gros travail en tête du peloton pour, à la fois, remporter le classement par équipes, secourir le classement des Rush pour Van Melsen et espérer un miracle pour Kevin Ista, 8ème au classement général. Jempy Drucker a également dû mettre la main à la pâte, il a roulé en tête du peloton jusque dans les derniers kilomètres, avant de se laisser décrocher pour finir l'étape en roue libre à la 97ème place, après une très dure journée de labeur. Malgré les renforts de Boris Dron et Christophe Prémont en tête de la course, l'échappée était terminée à 10 kilomètres du but et, donc, un nouveau sprint massif était inévitable. Comme pendant la deuxième et la quatrième étape, Danilo Napolitano s'y est montré intraitable en remportant la victoire devant Meersman, Appolloni, Fernandez et Rowe. Malgré la deuxième place de Gianni Meersman dans le classement du jour, Giacomo Nizzolo remporte la victoire finale avec une petite seconde d'avance sur le coureur de Lotto Belisol et 2 sur le Néerlandais Pim Ligthart. Jempy Drucker termine quant-à-lui dans les profondeurs du classement général, mais là n'était pas son objectif dans cette course, en attendant l'Eneco-Tour qui démarre bientôt.
24.07.2012: 4. Huy - Oraye (186 km)
Napolitano et Appolonio, du déjà vu
Résultats:
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Danilo Napolitano
Giacomo Nizzolo
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61ème à 0"
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89ème à 27'36"
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Six coureurs ont animé le début de course de la quatrième étape de ce Tour de Wallonie, un début de course marqué par une multitude de côtes dans les alentours de Huy. Marco Haller, Geoffrey Soupe, Preben Van Hecke, Julien Vermote, Kévin Van Melsen, le coéquipier de Jempy Drucker et Maurits Lammertink, qui s'est fait remplacer un peu plus tard par Bjorn Thurau, ont pu se détacher après le premier sprint intermédiaire, au terme d'une première heure de course très animée marquée par une multitude d'offensives et la chasse aux bonifications par les tenors au classement général. Ils ont eu jusqu'à 4 minutes d'avance, mais une fois quitté la vallée de la Meuse, la course s'est orientée sur un terrain rigureusement plat balayé par le vent où il devenait difficile aux fuyards de résister face aux équipes des sprinters. Dans les longues lignes droites de Hesbaye, le peloton avait les échappés en point de mire et, à 9 kilomètres de l'arrivée, l'inévitable s'est produit: regroupement général. Plusieurs coureurs ont encore tenté de sortir dans le final, mais les sprint massif était sur les rails. Alexandr Porsev a ouvert le bal, mais Danilo Napolitano s'est avéré le plus rapide devant Appolonio, Lodewyk et Mondory. L'Italien remporte sa deuxième étape devant son compatriote qu'il avait déjà battu lors du deuxième tronçon. Jempy Drucker n'a pas pu s'immiscer dans le sprint pour la gagne et il a terminé 61ème d'une étape qui n'a pas provoqué de changement majeur au classement général.
23.07.2012: 3. Marche en Fammene - Beaufays (186 km)
La totale pour Radio Shack
Résultats:
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Giacomo Nizzolo
Giacomo Nizzolo
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95ème à 27'21""
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92ème à 27'34"
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L'étape-reine de ce Tour de Wallonie était au parfum de Liège-Bastogne-Liège avec d'innombrables côtes aux noms évocateurs comme St Roch, Wannes, Stockeu, Vecquée, Maquisard ou encore le Mont Theux. Un profil qui plaît particulièrement à Laurent Didier, le Luxembougeois qui était dans la principale échappée du jour de 15 coureurs avec notamment Chicchi, Delfosse, Maaskant ou encore Kenny Dehaes et Sebastien Chavanel. Après une vingtaine de kilomètres de course, ils avaient mis près de 3 minutes d'écart entre eux et le peloton, mais ils n'en obtiendront guère plus. C'est dans la côte de Wanne que la course s'est décantée davantage puisque Laurent Didier et Pim Lighart se sont isolé en tête de la course alors que le peloton a explosé sous la conduite des Aqua & Sappone de Di Luca. C'est à ce moment-là, dans la partie la plus difficile du parcours, que Jempy Drucker n'est plus parvenu à suivre le rythme des meilleurs et il s'est installé dans le gruppetto pour rallier l'arrivée. Devant, la poursuite était lancée et, si Didier et Ligthart ont fait de la résistence, le temps pour Didier d' engranger assez de points au classement du meilleur grimpeur pour endosser le maillot blanc à la fin de l'étape, le duo s'est fait rejoindre à 40 kilomètres du but. C'est un autre Luxembourgeois qui a pris la relève puisque Ben Gastauer était dans un groupe de tête de huit après Maquisard avec notamment Di Luca, Ignatiev, Busche et Habeaux. Mais une dizaine de kilomètres plus loin, dans le Mont Theux, un regroupement partiel s'est à nouveau effectué en tête de la course: ils étaient toujours une soixantaine en lice pour la victoire à trente bornes du but. Les attaques étaient nombreuses dans les derniers kilomètres, mais personne ne parvenait à prendre plus que quelques secondes d'avance. La victoire s'est donc disputée au sprint entre 38 coureurs lancés à toute allure, un sprint perturbé par une chute qui a propulsée une demie-douzaine de coureurs sur le tapis. Giacomo Nizzolo a émergé permier du carnage, remportant la victoire d'étape devant Ignatiev, Meermsan, Di Luca et Kolobnev. Il remporte du même coup le maillot jaune de leader pour son équipe Radio Shack qui a couru de façon très offensive et rafflé trois maillots distinctifs comme récompense. Jempy Drucker est arrivé à Beaufays en 95ème position, avec près d'une demie-heure de retard et dans un groupe d'une trentaine de coureurs.
22.07.2012: 2. Binche - Mettet (206 km)
Napolitano, étape et maillot
Résultats:
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Danilo Napolitano
Danilo Napolitano
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42ème à 0"
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27ème à 10"
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Malgré un profil bien plus accidenté que le premier, le deuxième tronçon avec passage sur les hauteurs de la Meuse et
arrivée à Mettet s'est également achevé au sprint massif. Tout comme hier, un regroupement général s'est effectué à cinq kilomètres de la ligne d'arrivée, mais le Top 10 de l'étape était tout autre. Danilo Napolitano a en effet remporté la victoire d'étape devant son compatriote Appolonio, puis Feillu, Meersman et Ista, prenant du même coup le maillot jaune de leader de l'épreuve. Bien que présent à l'avant du groupe, Jempy Drucker n'a pas participé à un sprint pour la victoire dangereux, marqué par plusieures vagues et des contacts entre les coureurs. Il s'est classé 42ème au classement du jour, dans le même temps que le vainqueur, alors que son coéquipier Kevin Ista a pris la 5ème place. Auparavant, l'étape avait été dominée par une longue échappée de Mikhail Ignatiev et Luke Rowe, partis au kilomètre 5 et rattrappés tout près du but après avoir connu jusqu'à 6 minutes d'avance.
21.07.2012: 1. Tournai - Lessines (160 km)
Drucker 8ème à Lessines
Résultats:
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Nacer Bouhanni
Nacer Bouhani
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8ème à 0"
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13ème à 10"
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Le première étape de ce Tour de Wallonie ne s'annonçait pas comme la plus difficile de la semaine, mais ce n'était pas une raison pour chômer. Le peloton est parti à vive allure avec de nombreuses attaques, mais personne n'a obtenu de bon de sortie dans la première heure de course. Après une soixantaine de kilomètres sans repos, le pelotons s'est scindé et c'est un grand groupe d'une vingtaine d'unités qui s'est retrouvé à l'avant avec notamment Di Luca, Stybar, Van Avermaet, Nizzolo, Vanthourenhout ou encore Björn Thurau, fils de. Ce sont les coureurs d'Accent Willems qui ont dû faire l'effort en tête du deuxième peloton avec les Vacansoleil, pour provoquer le regroupement un peu plus loin. Par la suite, Jempy Drucker et ses coéquipiers étaient plus attentifs et c'est Kevin Van Melsen qui était à l'orgine de la prochaine tentative, avec Commeyne et Mondory. Les trois coureurs ont obtenu jusqu'à 4 minutes d'avance, mais au fur et à mesure que la ligne d'arrivée se rapprochait, l'écart se réduisait de plus en plus sous la conduite des Omega-Quick-Step de Tom Boonen. Laurent Didier voulait être le premier à faire la jonction avec le groupe de tête et il a tenté sa chance dans le final, mais à moins de 10 kilomètres de la ligne d'arrivée, il y a eu un regroupement général. C'est donc au sprint que la victoire d'étape s'est décidé et le champion de France fraîchement courronné, Nacer Bouhanni, s'est montré plus rapide que Lighart, Nizzolo et Chicchi. Suivaient ensuite Petit, Napolitano, Debuschere et un excellent Jempy Drucker qui s'est donc classé huitième de l'étape. Dans un sprint en légère montée, le Luxembourgoies a fait son effort très tôt et il a rivalisé avec les meilleurs sur le côté droit de la route, même s'il ne pouvait jouer la gagne face à un Bouhanni emmené de façon magistrale par toute son équipe.
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19 juillet 2012: 70ème GP Beeckman - De Caluwé
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19.07.2012 Ninove - Ninove (169 km)
La drache nationale
Résultats:
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Marc McNally
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93ème à 4'39"
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191 coureurs ont participé au Grand-prix Beeckmans - De Caluwé à Ninove, qui a fêté cette année sa 70ème édition et comporte dans son palmarès des noms comme Rik Van Looy, Etienne De Wilde, Peter Van Petegem ou encore Dirk Heirweg, jadis également vainqueur d'un Grand-prix François Faber. Le temps n'était pas au rendez-vous cependant et c'est sous une drache digne de fête nationale en Belgique que les coureurs se sont disputé la victoire, deux jours avant le 21 juillet. La course était dominée par un groupe de 25 coureurs, en tête de la course pratiquement de bout en bout et avec des coureurs comme Nico Eeckhout, Bobbie Traksel, Anthony Geslin ou encoure Jérôme Baugnies, régional de l'étape et ancien vainqueur. Mais alors que tous les yeux étaient braqué sur le toujours fringant Nico Eeckhout, son coéquipier Marc McNally a joué l'effet surprise avec une attaque dans le final, une attaque dont seul le Français Kevin Lalouette était capable de suivre. Mc Nally a battu Lalouette au sprint pour la victoire, tandis qu'Eeckhout a complété le triomphe de son équipe trois secondes plus tard en règlant les poursuivants pour la troisième place. Malgré la météo exécrable, Jempy Drucker a terminé la course alors que près de la moîtié des concurrents ont abandonné. A côté du champion du monde de cyclo-cross Niels Albert, Jempy a franchi la ligne à la 93ème position en tant que bon dernier du peloton.
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du 30 juin au 22 juillet: 99ème Tour de France
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16.07.12: 14: Pau - Bagnères-de-Luchon (197 km)
Frank Schleck non-partant
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Thomas Voeckler
Bradley Wiggins
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non-partant
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Frank Schleck n'a pas pris le départ de la 14ème étape du Tour de France à Pau. Suite à la proclamation par l'UCI d'un contrôle anti-dopage positif à Cap d'Agde, le 13 juillet dernier, le Luxembourgeois a choisi de se retirer de la compétition, en attendant que la chose soit tiré au clair et que son innocence, voir sa culpabilité dans l'affaire soient prouvé. L'étape, par delà les cols de l'Aubisque, du Tourmalet, d'Aspin et de Peyresourde, a été remporté par Thomas Voeckler. Le Français faisait partie de l'échappée matinale de 38 coureurs qui s'est disloquée au fil des ascensions et il a lâché son dernier compagnon de route, Brice Feillu, dans le col de Peyresourde pour aller gagner sa deuxième étape sur ce Tour, avec plus d'une minute d'avance sur Chris Anker Sörensen. Le Britannique Bradley Wiggins est toujours en jaune ce soir, et même plus solidement que jamais car seul son coéquipier Christopher Froome et Vincenco Nibali ont pu l'accompagner dans le dernier col aujourd'hui, alors qu'Evans, Van den Broeck et tous les autres ont perdu du terrain.
15.07.12: 13: Samatan - Pau (159 km)
Fedrigo, la victoire dans la Pau
Résultats:
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Pierrick Fedrigo
Bradley Wiggins
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42ème à 11'50"
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12ème à 9'45"
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Avant le jour de repos et deux étapes de montagne, le tronçon d'aujourd'hui était encore considéré comme plat, même si de multiples côtes de troisième et quatrième catégorie jonchaient le chemin entre Samatan et Pau, en bordure des Pyrénées. C'était une des dernières chances pour les baroudeurs de gagner une étape et la course a donc démarré à vive allure, avec plus de 46 kilomètres couverts pendant la première heure de course malgré un profil vallonné. Les attaques étaient nombreuses et plusieurs groupes ont tenté leur chance en vain, avant que 6 coureurs n'obtiennent le bon de sortie tant convoîté vers le kilomètres 65. Samuel Dumoulin, Thomas Voeckler, Christian Vandevelde, Nikki Sörensen, Pierrick Fedrigo et Dries Devenyns ont pu s'octroyer jusqu'à 6 minutes d'avance, avant que l'équipe Lotto-Belisol ne vienne prendre le relais des Sky en tête du peloton pour réduire l'écart et favoriser une arrivée au sprint. Mais ils n'ont eu que très peu de support dans leur tentative et ils ont donc abdiqué après quelques kilomètres, laissant les échappés prendre le large à nouveau pour aller se disputer la victoire d'étape entre-eux. Ceux-ci ont commencé à s'observer mutuellement à 10 kilomètres du but avec des attaques à tour de rôle. Christian Van de Velde et Pierrick Fedrigo ont eu le dernier mot avec une accélération à 6 bornes du but qui a laissé leurs compagnons de route sur le carreau. Au sprint, Fedrigo s'est avéré plus rapide que Van de Velde et il a répèté sa victoire de 2010, lorsqu'il s'était déjà imposé à Pau. Le peloton est finalement arrivé avec près de 12 minutes de retard, un peloton réglé au sprint par Greipel et à l'intérieur duquel Frank Schleck a terminé 42ème, après avoir fait 40ème et 41ème hier et avant-hier.
15.07.12: 14: Limoux - Foix (191 km)
Sanchez enfonce le clou
Résultats:
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Luis-Leon Sanchez
Bradley Wiggins
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41ème à 18'15"
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12ème à 9'45"
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La 14ème étape du Tour de France était quelque-peu perturbée par des clous que des irresponsables avaient semé sur la chaussée, avec une soixantaine de crevaisons, vélos, voitures ou motos confondus, sur quelques kilomètres de parcours seulement. Le plus touché dans la pagaille était sans conteste Cadel Evans, le leader de la BMC qui a dû s'arrêter pas moins de trois fois et faire beaucoup d'efforts pour revenir dans le groupe maillot jaune. Un groupe qui, a quelques exceptions près, a fait la trève dans les derniers kilomètres de course pour permettre à tout le monde de rentrer sain et sauf. Une trève qui a bien arrangé les échappés du jour, Peter Sagan, Philippe Gilbert, Cyril Gautier, Gorka Izaguirre, Sebastien Minard, Eduard Vorganov, Sandy Casar, Sergio Paulinho, Steven Kruijswijk, Luis Leon Sanchez et Martin Velits, qui sont arrivé à Foix avec un large avantage de près de 20 minutes. C'est après une cinquantaine de kilomètres de course que les 11 coureurs ont pu se détacher et ils sont resté ensemble jusqu'à la dernière difficulté du jour, le Mur de Pégère, où Luis -Leon Sanches a attaqué avec Philippe Gilbert. Izaguirre, Casar et Sagan étaient en mesure d'accrocher le wagon dans la montée mais, quelques kilomètres plus loin, Sanchez a remis le couvert. L'Espagnol s'est isolé en tête de la course pour arriver à Foix avec 47 secondes d'avance sur Sagan, Casar et Gilbert. C'est une victoire bien mérité car Sanchez était à l'attaque très, très souvent ces derniers jours et elle permet de sauver le Tour pour son équipe Rabobank, victime de la poisse plus souvent qu'à sont tour cette année. Le peloton est arrivé à la conclusion avec 18 minutes de retard, un peloton dans lequel Frank Schleck s'est classé en 41ème position. Comme par miracle, le Luxembourgeois a été épargné par la pluie de crevaisons dans les derniers kilomètres, mais c'est en début d'étape qu'il a connu son moment de frayeur. Alors que le peloton s'était scindé sous le coup des nombreuses accélérations dans la première côte de la journée, le Luxembourgeois a dû s'arrêter après un incident mécanique et il s'est retrouvé à l'arrière en compagnie de Klöden notamment. Ce n'est qu'après une demie-heure de chasse que Schleck a pu recoller au premier peloton et que tout est rentré dans l'ordre.
14.07.12: 13: Saint-Pol-Trois-Châteaux - Cap d'Agde (217 km)
Greipel - Sagan 3:3
Résultats:
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Andre Greipel
Bradley Wiggins
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40ème à 0"
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12ème à 9'45"
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Encore une étape très longue de 217 kilomètres et l'intérêt principal en était surtout la lutte contre le maillot vert puisqu'une seule côte seulement ornait le périple vers le Cap d'Agde et seul le vent le long de la mer semblait en mesure de troubler une arrivée massive. Après les journées difficiles dans les Alpes, le peloton avait sans doute le besoin de s'octroyer un petit break car la première tentative d'échappée était tout de suite la bonne: Urtasun, Dumoulin, Ladagnous, Morkov, Curvers, Pineau, Engoulvent et Bouet avaient déjà deux minutes d'avance après seulement cinq kilomètres de course, un avantage qu'ils ont pu étendre jusqu'à dix minutes avant que les équipes des sprinters, avec Green-Edge en tête, ne s'employent à le réduire à nouveau. Michael Morkov voyait le rapprochement du peloton d'un mauvais oeil et il s'est isolé seul en tête de la course, laissant ses compagnons d'échappée derrière lui à plus de cinquante kilomètres de l'arrivée. Seul contre tous et contre le vent, le Danois a longtemps résisté à ses 7 poursuivants et à un peloton malmené par les bordures. Mais dans la très raide côte du Mont St. Clair, du côté de Sète, Morkov n'en pouvait plus après plus de 30 kilomètres en solitaire et il a dû capituler. Car derrière, Cadel Evans avait une nouvelle fois tenté l'offensive avec Jurgen Van den Broeck, essayant sans succès de mettre Wiggins en difficulté. Le Belge a passé le sommet de la côte en tête, à 20 kilomètres de la ligne, suivi par l'Australien et tous les autres favoris, y compris Frank Schleck aux alentours de la vingtième position. Le Luxembourgeois a pris quelques relais sur le plat après la côte, car beaucoup de coureurs avaient été distancés et ils n'étaient plus qu'une cinquantaine sur le devant de la scène, avant de céder le flambeau aux coureurs de chez Lotto, désireux de préparer le sprint pour Greipel, en l'absence de Cavendish et Goss. Albasini et Vinokourov ont tenté leur chance tout comme Sanchez et Sprick, obligeant les coéquipiers de l'Allemand à se mettre à plat pour provoquer le regroupement. Finalement, tout est rentré dans l'ordre et c'est le maillot jaune Wiggins qui a emmené le sprint en personne pour son coéquipier Boasson Hagen. Mais celui-ci n'avait pas l'ombre d'une chance contre Greipel et Sagan, au coude à coude jusqu'à l'arrivée où l'Allemand l'a emporté d'un dernier coup de rein, égalant du coup les trois victoires de l'homme avec le maillot vert. Une petite bordure dans les cinq derniers kilomètres a encore causé une frayeur pour Frank Schleck qui s'est retrouvé piègé un moment avec ses coéquipiers, mais ils ont pu rétablir la situation à temps: le Luxembourgeois a terminé 40ème de l'étape, dans le même temps que le vainqueur du jour. Malgré les multiples pièges renfermés par cette étape beaucoup plus dure qu'il n'y paraissait au départ, il n'y a pas eu de changement notoire au classement général.
13.07.12: 12: Saint-Jean-de-Maurienne - Anonnay (226 km)
Millar sauve son Tour
Résultats:
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David Millar
Bradley Wiggins
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36ème à 7'54"
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12ème à 9'45"
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L'étape la plus longue de ce Tour, 214 kilomètres entre les Alpes et la Vallée du Rhône, comportait encore deux cols de très bonne facture, le col du Grand Cucheron et le col du Granier, mais ils étaient situé très loin de l'arrivée. Un profil rêvé donc pour les coureurs offensivs, envieux de devancer les sprinters avant la fin d'étape. Sylvain Chavanel était parmi les premiers attaquants et il a emmené avec lui un groupe de 19 coureurs, comprenant entre-autres Popovych, Millar, Péraud, Gusev, Kiserlovski ou Burghardt. L'allure était donc élevé dès le départ et dans le très difficile col du Granier, bon nombre de coureurs se faisaient distancer, aussi bien dans le groupe de tête que dans le peloton. Rolland et Pinot, le deux premiers de la veille, Vinokourov, Basso, Klöden, Monfort ou encore Gallopin et Sagan se sont retrouvé en difficulté quand le maillot jaune a décidé de dicter l'allure en personne, avec la volonté ferme de faire cesser toutes ces attaques et contre-attaques. Cinq coureurs ont franchi le sommet du col en tête de la course avec une petite minute d'avance sur l'avant-garde d'un peloton qui n'a pas tardé à se calmer après la tempête. Egoi Martinez, Robert Kiserlovski, Jean-Christophe Péraud, Cyril Gautier et David Millar ont donc pu prendre du champs et, après une bonne centaine de kilomètres de course, ils avaient pris plus de 12 minutes d'avance alors qu'un regroupement général s'était effecuté dans leur dos. Les équipes des sprinters ne faisaient pas mine de vouloir prendre en main la poursuite, l'équipe Sky a donc imprimé un rythme modéré dans le peloton et, à 20 kilomètres de la ligne, les échappés avaient toujours 10 minutes d'avance et donc pratiquement course gagné. Le final a viré à une explication tactique entre les cinq: Millar et Péraud ont pu se détacher légèrement de leurs compagnons de route pour se disputer la victoire d'étape au sprint. David Millar s'est avéré plus rapide que Jean-Christophe Péraud dans la dernière ligne droite et a de ce fait sauvé un Tour de France qui n'avait pas été très positif pour lui jusque-là, avec des chutes et des contre-performances. Egoi Martinez a pris la troisième place à 5 secondes alors que le peloton, ou du moins ce qui en restait, avait près de 8 minutes de retard. Car le final était plus vallonné que prévu et la longue étape au début extrêmement difficile a demandé sa rançon: ils n'étaient plus qu'une bonne trentaine de coureurs dans le groupe maillot jaune, parmi-eux Frank Schleck et la plupart des favoris encore en ligne pour le titre suprême à Paris. Alors que Mathew Goss et Peter Sagan se sont livré à une lutte feroce pour les points du maillot vert à l'arrivée, le Luxembourgeois a pris la 36ème place de l'étape et reste 12ème au classement général.
12.07.12: 11: Albertville - La Toussuire (148 km)
Rolland prolonge la fête
Résultats:
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Pierre Rolland
Bradley Wiggins
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10ème à 2'23"
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12ème à 9'45"
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C'était le gros morceau dans les Alpes! Bien que très courte, 148 kilomètres seulement, la 11ème étape entre Albertville et La Toussieure comprenait quatre difficultés, dont le col de la Madeleine et le col de la Croix de Fer, mais également la montée finale vers la station de ski de La Toussuire, classée première catégorie. Malgré ce profil plutôt effrayant, la course a démarré à vive allure et plusieurs équipes avaient envoyé parmi leurs meilleurs éléments dans un grand groupe de tête d'une vingtaine de coureurs: Basso, Rolland, Scarponi, Valverde, Martin, Hoogerland, Kruiswijk, Ten Dam, Sörensen, Vinokourov, Kessiakoff, Leipheimer, Velits, Weening ou encore Horner pour les Radio Shack-Nissan ont franchi le sommet de la Madeleine avec près de 3 minutes d'avance sur l'avant-garde du peloton avec Frank Schleck. C'est dans le col de la Croix de Fer que la course s'est décantée un peu plus encore avec une attaque de Cadel Evans dans le peloton, une attaque que les coureurs de chez Radio Shack ont plutôt mal digéré. Le rythme s'est accéléré brutalement dans la partie la plus difficile du col, et Monfort, Zubeldia et Klöden n'étaient pas en mesure de suivre les meilleurs. Sans trop puiser dans leurs réserves, Bradley Wiggins et ses coéquipiers ont ramené Evans à la raison, alors que Frank Schleck a réussi à revenir dans le groupe maillot jaune avec Zubeldia, peu avant le sommet. Ils n'y étaient plus qu'une douzaine avec un retard de deux minutes sur Pierre Rolland, qui avait basculé en tête avec Kessikoff, Horner, Ten Dam, Sörensen, Kiserlovski, Kyrienky et Martin. Dans le modeste col du Mollard, Kyrienka, Kiserlovski, Sörensen et Rolland se sont établi en tête de la course avec à nouveau trois minutes d'avance sur un peloton maillot jaune qui a effectué une descente prudente et avait récupéré pas mal d'unités. Mais ils n'en avaient pas encore fini de grimper car la route s'élevait à nouveau pendant 18 kilomètres pour rejoindre l'arrivée à 1700 mètres d'altitude. Pierre Rolland s'est isolé en tête de la course vers la mi-pente, au moment où Pinot, Brajkovic et Van den Broeck ont attaqué dans le peloton, bientôt imités par Nibali. Wiggins et Froome, eux, continuaient à monter au train, mais un train tellement soutenu que, un par un, tout le monde se faisait décrocher dans leur roues, Frank Schleck étant le dernier à céder à 5 kilomètres du but, et qu'ils sont bientôt rentré sur les contre-attaquants. Pierre Rolland a prolongé la fête pour son équipe car après Voeckler hier, il s'est imposé dans la grande étape alpestre tout comme il l'avait fait l'année dernière à l'Alpe d'Huez. Une minute derrière le Français, son compatriote Thibaut Pinot a emmené le petit groupe maillot jaune comprenant Froome, Van den Broeck, Nibali et Wiggins. Un peu plus en arrière encore, Frank Schleck s'est fait rejoindre à 500 mètres de la ligne par le tandem Evans - Van Garderen et il a terminé l'étape en 10ème position, à 2'23" du grand vainqueur du jour. Dans le nouveau classement général, Sky domine plus que jamais puisque Christopher Froome a pris la deuxième place, à 2'05" de son coéquipier et compatriote Wiggins. Nibali suit à 2'23", Evans à 3'19", Van den Broeck à 4'48" et Frank Schleck, désormais en 12ème position, est noté avec un retard de 9 minutes et 45 secondes.
11.07.12: 10: Mâcon - Bellegarde-sur-Valserine (195 km)
Voeckler dernier debout
Résultats:
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Thomas Voeckler
Bradley Wiggins
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26ème à 3'16"
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16ème à 8'19"
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Entre Mâcon et Bellegarde-sur-Valserine, la première de trois étapes alpestres attendait les coureurs, mais le profil proposé pour ce Hors d'Oeuvre était davantage propice aux attaquants au long cours qu'à une grande bagarre au classement général. Car si l'inédit col du Grand Colombier faisait office d'épouvantail pour cette étape, le sommet de cette montée classée Hors Catégorie se situait à plus de 40 kilomètres de la ligne d'arrivée. Après le jour de repos, beaucoup de coureurs regorgaient à nouveau d'énergie et le début de l'étape était évidemment très animé, avec notamment une sortie de Peter Sagan, accompagné de Grivko. Après une trentaine de kilomètres de course, le duo s'est fait rejoindre par 21 poursuivants, dont Popovych et Voigt, Burghardt, Voeckler, Scarponi, Millar, Zabriskie, Péraud, Casar, Deveneyns, Hutarovich, Sanchez, Kroon, Morkov ou encore Gerrans et Goss. Du sacré beau monde donc et pourtant, le peloton a laissé filer: malgré la présence de Scarponi, le groupe a pu s'octroyer jusqu'à 8 minutes d'avance sur un peloton emmené, évidemment, par l'armada Sky. Dans les pentes irrégulières du Col du Grand Colombier, le groupe de tête s'est disloqué et Luis-Leon Sanchez, Dries Deveneyns, Thomas Voeckler et Michele Scarponi en ont franchi le sommet avec 45 secondes d'avance sur un groupe emmené par Voigt, l'héroïque Allemand qui a réussi bien plus tard à effectuer tout seul la jonction avec le quatuor. Le peloton était à cinq minutes et avait perdu bon nombre d'unités en cours de route, car Jurgen Van den Broeck avait accéléré dans les ultimes hectomètres du Grand Colombier, suivi par Rolland, Taarame et une petite vingtaine d'autres coureurs, parmi lesquels se trouvaient également Frank Schleck et quatre de ses équipiers. Vincenzo Nibali a effectué une descente à tombeau ouvert et il s'est momentanément attribué une minute d'avance sur le maillot jaune, avant de se faire rappeler à l'ordre par les Sky dans le col de Richemond, dernière difficulté de la journée que le groupe Wiggins-Schleck a franchi trois minutes après les hommes de tête et quelques secondes derrière deux contra-attaquants, Van den Broeck et Rolland, encore eux. La victoire d'étape s'est décidée dans une bagarre à couteaux tirés entre les hommes de tête, sur un dernier kilomètre en légère montée. Thomas Voeckler était le dernier à savoir rester debout des cinq, qui étaient tous au bout du rouleau: il s'est imposé avec quelques mètres d'avance sur Scarponi, l'extraordinaire Voigt et Sanchez. Van den Broeck et Rolland sont arrivé à 2'40" tandis que le peloton maillot jaune, emmené par Thibaut Pinaut, avait 3'16" de retard sur le vainqueur du jour. Un peloton d'une quinzaine d'unités seulement dans lequel Frank Schleck s'est classé 26ème d'une étape qui n'a pas apporté de grands changements au classement général.
09.07.12: 9: Arc-et-Senans - Besançon (41,5 km clm)
Wiggins écrase la concurrence
Résultats:
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Bradley Wiggins
Bradley Wiggins
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44ème à 4'32"
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17ème à 8'19"
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L'exercice de la vérité! Plus que jamais, le test chronométré entre Arc-en-Senans et Besançon portait bien son nom. Car sur les 41 kilomètres et demie d'un parcours assez vallonné, Frank Schleck et tous les autres coureurs devaient absolument limiter les dégâts, devaient absolument montrer s'ils étaient capable de rivaliser sur ce Tour avec la machine à rouler Bradley Wiggins, le maître incontesté de la discipline parmi les favoris à la victoire finale à qui tout semble sourire cette année. Autant dire tout de suite qu'ils n'y sont pas arrivé, Wiggins a écrasé la concurrence avec, à l'arrivée, 35" d'avance sur son coéquipier Froome et une minute ou plus sur tous les autres prétendants ou non à la victoire finale. Lui-aussi est maître de la discipline, le champion du monde Tony Martin avait réalisé un premier temps de référence, malgré un avant-bras cassé qui lui a joué des tours depuis le début du Tour. Mais Martin n'est pas un tendre et l'ancien policier a serré les dents durant les premières étapes de ce Tour avec l'ambition principale d'arriver jusqu'au chrono d'aujourd'hui qu'il rêvait de remporter. Malgré une crevaison en début de parcours, l'Allemand est passé devant à tous les pointages pour s'installer en tête du classement provisoire devant son épatant compatriote Jens Voigt. Il est resté longtemps en haut de la liste, jusqu'à l'arrivée très attendue de Fabian Cancellara. Le vainqueur du prologue a réalisé son parcours en 52'21", soit à la moyenne de 47,6 km/h et 1'19" plus rapide que Tony Martin. L'horloge du Suisse est resté en haut de l'affiche pendant de longue minutes également, jusqu'à ce que Christopher Froome ne vienne le déloger du throne. Le vainqueur de La planche des Belles Filles a sorti une prestation époustouflante aujourd'hui, prenant la deuxième place du jour sur les talons du maître Wiggins. Derrière Cancellara, troisième, tous les autres coureurs ont perdu beaucoup de temps: Van Garderen termine à 1'06", le surprenant Chavanel à 1'24", et Evans à 1'46" en sixième position. Plus loin encore, Nibali, Menchov, Klöden et Monfort perdent plus de deux minutes, Van den Broek et Taaramae plus de trois et Leipheimer, Schleck et Valverde plus de 4 minutes. Le Luxembourgeois est parti prudemment car après 16 kilomètres de course, il avait déjà accumulé plus de deux minutes de retard sur Bradley Wiggins, qui est passé en tête de tous les pointages. Etant donné qu'il a revu ses ambitions au classement général à la baisse, Frank n'a pas voulu se mettre dans le rouge dès le départ de la course, tout en essayant de limiter quand-même les dégâts. C'est ce qu'il a mieux réussi dans la deuxième partie de parcours où il a concédé une minute en 15 kilomètres à Wiggins en passant à la 37ème position du classement intermédiaire après 31 bornes. Dans les dix derniers kilomètres finalement, contre le vent, Frank a encore laissé des plumes puisqu'il termine finalement 44ème de l'étape à 4'32" du vainqueur du jour. Etant donné les circonstances, ce n'est pas si mal que ça puisque Schleck perds moins d'une minute sur Millar et Leipheimer, auteur de deux des contre-la-montre les plus rapides de l'histoir du Tour, fait jeu égal avec l'ancien champion du monde Patrick Gretsch et le vainqueur du chrono du Tour de Suisse, Frederik Kessiakoff, et devance même des coureurs comme Scarponi, Basso, Zabriskie, Kruiswijk, Kyryienka, Gesink ou Rolland. Au classement général, Bradley Wiggins s'envole évidemment, il possède maintenant près de deux minutes d'avance sur Cadel Evans et Christopher Froome, tandis que Frank Schleck pointe à 8'19" en 17ème place.
08.07.12: 8: Belfort - Porrentuy (158 km)
Un grand cru de Pinot
Résultats:
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Thibault Pinot
Bradley Wiggins
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10ème à 30"
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15ème à 3'47"
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C'était une étape courte et nerveuse, entre Belfort et Porrentuy, avec toute une série d'ascensions plus ou moins longues, plus ou moins difficiles, et toute une série de coureurs motivés, qui avaient précisément attendu ce genre de terrain pour partir à l'offensive. Comme Sylvain Chavanel et Jens Voigt, évidemment, qui ont lancé le festival offensiv dès le coup de départ. A l'initiative des deux coureurs s'est formé un groupe de 10 qui contenait également Gilbert, Costa, Sanchez, Millar ou Voeckler. Du beau monde donc, du trop beau monde que le peloton n'avait pas envie de laisser partir. L'infatigable Voigt a insisté, d'abord tout seul, résistant aux innombrables contres lancés dans le peloton, puis en compagnie de Kruiswijk, parti également à l'attaque. Après une bonne cinquantaine de kilomètres couverts à une allure endiablée, 19 coureurs sont cependant revenus sur les deux attaquants, parmi-eux Gallopin, Péraud, Kiriyenka, Kessiakoff, Kiserlowski, Hoogerland ou encore Jérémy Roy. Ce dernier c'est isolé seul en tête de la course devant ses poursuivants, uniquement pour se voir remplacé par Frederik Kessiakoff un peu plus loin, alors que l'abondon, sur chute, de Samuel Sanchez et une crevaison de Wiggins ont temporairement calmé les ardeurs du peloton. Sur territoire helvète, Kessiakoff continuait à tourner comme une horloge et il a abordé la septième et dernière difficulté de la journée, à une vingtaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, avec une minute d'avance sur Gallopin et Pinot, en poursuite, et trois minutes sur un peloton où les Liquigas menaient un faux train au profit de Sagan et où Frank Schleck était très bien placé aux premières lignes. Mais Thibaut Pinot était survolté dans le col de la Croix, il a lâché Gallopin et dépassé Kessiakoff dans les derniers mètres de la montée, alors que le peloton s'était désintégré après les coups d'accélération de Vanendert et Van den Broek. Ils n'étaient plus que neuf des favoris à passer ensemble en haut du col, parmi lesquels évidemment Wiggins, Nibali et Evans, mais également Frank Schleck avec pas moins de trois de ses équipiers. En tête de la course, Thibaut Pinot a résisté avec bravoure au retour des favoris dans les derniers kilomètres, même si la grande bagarre était déclenché avec des attaques de Nibali, Van den Broek ou Evans. Frank Schleck a donné de sa personne, il a pris beaucoup de relais dans le groupe avec des objectifs multiples: dénicher une victoire d'étape pour Gallopin, gagner du temps au classement général pour Zubeldia et lui-même, par rapport aux coureurs distancés, ou encore le classement par équipes. Malgré tous ces efforts, Thibault Pinot a fini par remporter une victoire bien méritée à Porrentuy, avec 26 secondes d'avance sur Cadel Evans qui a gagné le sprint des poursuivants devant Gallopin et Wiggins, Frank Schleck terminant 10ème dans le classement du jour. Peu de changements finalement dans le classement général, si ce n'est l'appartion dans le Top 10 de Jurgen Van den Broek et un Frank Schleck qui gagne une bonne dizaine de places pour se retrouver 15ème dès-à-présent.
07.07.12: 7: Tomblaine - La Planche des Belles Filles (199 km)
Maudite chute
Résultats:
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Christopher Froome
Bradley Wiggins
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12ème à 1'09"
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26ème à 3'43"
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Maudite chute!! Frank Schleck était pas mal aujourd'hui, dans la montée vers La Planche des Belles Filles. Il avait passé une mauvaise nuit avec des douleurs à l'épaule et dans les côtes, il avait le corps meutri après tous les efforts fournis hier, mais les jambes tournaient bien, dans une étape de 200 kilomètres en moyenne montagne couverte quand-même à du 40 km/h. Seulement, la chute l'avait mis dans une situation tactique difficile et, plutôt que de jouer sa propre carte et malgré ce qui c'était passé hier, Frank a joué la carte de l'équipe en faveur de Fabian Cancellara et d'Andreas Klöden. Si le premier a livré un excellente prestation aujourd'hui, terminant 20ème de l'étape à moins de deux minutes, le second était dans un jour sans et il a perdu du temps sur les meilleurs. Pour la deuxième journée consécutive donc, les Radio Shack ont fait un mauvais choix tactique et, pour la deuxième journée consécutive, c'est aux dépens de Frank Schleck et d'un possible podium pour le Luxembourgeois que cela se joue. C'était certainement une des étapes les plus attendues de ce Tour de France, avec une arrivée au sommet d'une montée inédite qui fascinait autant par son nom évocateur que par ses pourcentages annoncés proches des 20 % par moments, et elle a démarré à toute allure. Un groupe de 19 avec Vinokourov s'était notamment détaché en début de parcours, avant que 7 coureurs ne parviennent à prendre le large pour de bon, et pas des moindres: Cyril Gauthier, Christophe Riblon, Luis-Leon Sanchez, Chris-Anker Sorensen, Dimitriy Fofonov, Martin Velits et Michael Albasini. Ils ont obtenu jusqu'à 6 minutes d'avance sur le peloton, mais les équipes Sky, BMC et Garmin avaient pris leurs responsabilités et avaient pris le relais des Radio Shack en tête du peloton. L'échappée n'avait donc que très peu de chances de réussite, l'écart diminuait de plus en plus et, dans les premières rampes de La Planche aux Belles Filles, Sörensen et Albasine étaient les derniers du groupe à se faire reprendre. Car l'équipe Sky maintenait un rythme impressionnant à l'avant du peloton et beaucoup de coureurs en faisaient les frais dans cette dernière montée du jour. Leipheimer et Gesink se sont fait lâcher, puis Van Garderen, Basso et également Cancellara et Klöden. Les deux leaders désignés au matin par RadioShack étaient en difficulté et, tout comme Montfort, Frank Schleck a prouvé sa loyauté en restant auprès d'eux pour essayer de limiter les dommages. De leur équipe, le seul Zubeldia était encore présent dans un groupe de tête de plus en plus réduit. Ce n'est qu'à moins de trois kilomètres de la ligne, quand l'écart commençait à avoisinner la minute et que Klöden montrait de plus en plus de signes de faiblesse, que Schleck a laissé ses coéquipiers derrière lui, avec le fidèle Maxime Monfort comme compagnon de route. Devant, il ne restaient plus que quatre en tête de la course, Evans, le champion sortant, Nibali et, of course, les coureurs de chez Sky, Wiggins et Froome. C'est ce dernier qui a eu l'honneur de remporter l'étape au sprint avec une démarrage puissant à moins de 500 mètres de la ligne. Répondant à l'accélération de Cadel Evans, Christopher Froome a dépassé l'Australien pous s'imposer devant lui et son coéquipier Bradley Wiggins, Nibali terminant quatrième à 7 secondes seulement. Montfort et Schleck n'ont plus perdu de temps dans les derniers kilomètres de l'étape, le Belge a franchi la ligne d'arrivée en 10ème position à 56 secondes, le Luxembourgeois terminant quelques secondes plus tard en tant que 12ème. Au classement général, Bradley Wiggins a pris les commandes après la première étape de montagne avec désormais 10 secondes d'avance sur Evans, 16 sur Nibali et 3'43" sur Frank Schleck en 26ème position.
06.07.12: 6: Epernay - Metz (205 km)
Seul au monde
Résultats:
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Peter Sagan
Fabian Cancellara
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82ème à 2'09"
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37ème à 2'43"
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Seul au monde et abandonné par les siens, Frank Schleck a sans doute dû laisser tous ses espoirs de victoire finale dans ce Tour de France 2012 aujourd'hui, sur la route vers Metz. Alors que le peloton se rapprochait de plus en plus du Grand-Duché, une chute à une bonne vingtaine de kilomètres de la ligne d'arrivée a scindé le peloton en plusieures parties. Frank Schleck s'est également retrouvé sur le tapis et, le temps de se relever de rechercher son vélo disparu dans la pagaille, le bon wagon était parti. Une soixantaine de coureurs s'étaient en effet détaché à l'avant et, alors que les coureurs de RadioShack-Nissan-Trek étaient très bien représenté dans ce premier peloton, personne d'entre-eux n'a reçu l'ordre d'attendre Schleck, blessé du côté droit du corps. Le maillot déchiré, Schleck a dû se débrouiller tout seul à la recherche du temps perdu, avant de réussir à revenir sur un autre petit peloton, devant lui, où il a reçu un peu de support par d'autres malchanceux. Car ils étaient beaucoup à être impliqué dans la chute comme Hesjedal, Valverde, Brajkovic, Scarponi, Mollema, Rolland, Gesink, Cavendish et j'en passe. Les infortunés ont entamé une poursuite endiablée pour essayer de limiter les dégâts, mais devant, le train Vacansoleil, Orica, Lotto et BMC était également lancé à toute vitesse, derrière les échappés du jour, nommés Dave Zabriskie, Davide Malacarne, Romain Zingle et Karsten Kroon. Les quatre coureurs avaient attaqué dès le kilomètre 5 pour un long, long périple en tête de la course, avec un avantage maximal de près de 7 minutes. Mais si proche de la fin, le peloton avait les hommes de tête en point de mire et il a accéléré de plus en plus, condamnant à la fois les coureurs pris dans la chute et les membres de l'échappée matinale. Dans les trois derniers kilomètres, ceux-ci se sont fait reprendre un par un et c'est par un sprint massif que l'étape s'est clôturée, une fois de plus. Cavendish absent, celui-ci s'est résumé par un duell entre André Greipel et Peter Sagan, le maillot vert l'emportant face au vainqueur d'hier qui s'était retrouvé trop tôt dans le vent. Deux minutes plus tard, un Frank Schleck résigné a franchi la ligne d'arrivée en 82ème position, déçu d'avoir perdu un peu de chair et pas mal de temps, mais aussi beaucoup d'énergie avant la première étape de montagne demain, celle qu'il avait sans doute marqué d'une croix rouge dans son calendrier. Au classement général, le Luxembourgeois se retrouve maintenant 37ème, à un peu plus de deux minutes et demie de Cancellara, Wiggins, Evans et compagnie.
05.07.12: 5: Rouen - Saint-Quentin (197 km)
La puissance de Greipel
Résultats:
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Andre Greipel
Fabian Cancellara
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81ème à 0"
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31ème à 38"
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Pas la moindre côte au programme de la cinquième étape qui était donc clairement destinée aux sprinters, mais qui n'a pas manqué de suspense pour autant. Quatre irréductibles ont néanmoins tenté l'impossible, c'est-à-dire atteindre Saint-Quentin avant la meute des poursuivants avec une attaque au long cours: Matthieu Ladagnous, Pablo Urtasun, Jan Ghyselinck et Julien Simon ont obtenu un avantage maximal de près de 6 minutes, alors que la pluie s'était mis à tomber sur les routes du Tour après une heure de course environ. Sous la conduite des Radio Shack d'abord et des équipes des sprinters ensuite, le peloton a géré l'écart qui était retombé à 2 minutes au moment d'aborder les 30 derniers kilomètres. Mais un grain de sable est venu perturber la minuterie des chasseurs qui ne voulaient pas rattrapper le fuyards trop tôt et, sous la flamme rouge, les 5 coureurs de tête avaient toujours une bonne vingtaine de secondes d'avance sur un peloton mené tambour battant par les Lotto-Belisol. Jan Ghyselinck a tenté sa chance dans le dernier kilomètre, puis Pablo Urtasun s'est installé en tête de la course et le coureurs de chez Euskatel ne s'est fait rattrapper qu'à deux cents mètres de la ligne, par les poursuivants en plein sprint. L'habituelle chute à 3 kilomètres tout juste de l'arrivée avait éliminé Sagan, Renshaw et Farrer mais il restait suffisamment de bons sprinters pour un emballage de toute beauté. Dans une dernière ligne droite en légère montée qui lui convenait parfaitement, Andre Greipel a fait parler sa puissance pour d'imposer nettement et pour la deuxième fois en deux jours, avec une longueur d'avance sur Goss, Haedo, Dumoulin et Cavendish. Frank Schleck a franchi la ligne d'arrivée dans le peloton en 81ème position, tout content d'avoir survécu une journée de plus sans avoir subi de dommage car il a eu chaud aujourd'hui. Même s'il n'a pas été directement concerné par la chute dans le final, Frank a quand-même dû y mettre pièd à terre. Après, c'était la course pour rentrer dans le peloton avant la ligne d'arrivée, histoire de ne prendre aucun risque au classement général.
04.07.12: 4: Abbeville - Rouen (215 km)
Greipel qui rit, Cavendish qui pleure
Résultats:
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Andre Greipel
Fabian Cancellara
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64ème à 0"
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31ème à 38"
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Trois coureurs ont dominé le début de la quatrième étape du Tour de France, entre Abbeville et Rouen. Yukiya Arashiro a en fait attaqué dès les premiers mètres de course et s'est fait bientôt rejoindre par David Moncoutié et Antony Delaplace. Le long de la magnifique côte d'Albâtre avec ses falaises couleur craie, les trois coureurs ont obtenu un avantage maximal de près de 9 minutes, avantage qui s'est progressivement décliné dans la deuxième moîtié de course, puisque les Lotto-Belisol et autre équipes de sprinters ont rapidement pris les relais des RadioShack en tête du peloton pour assurer la poursuite. C'est à 10 kilomètre de Rouen que les fuyards se sont fait rattraper et malgré quelques bordures et l'habituel ballet des chutes, le peloton s'est donc présenté groupé à l'entrée de la ville chère à Jacques Anquetil. A moins de trois kilomètres de la ligne d'arrivée cependant, un nouvel incident de course a envoyé la moîtié du peloton sur le tapis, avec comme principales victimes les sprinters Cavendish, Kittel, Freire, Farrar, Haedo et Renshaw, mais également des coureurs comme Cancellara, Wiggins, Leipheimer ou Frank Schleck. Le Luxembourgeois n'était pas directement impliqué par la chute, mais il était parmi les nombreux qui ont dû ralentir. En l'absence de quelques-uns des tenors de l'emballage, ils étaient donc encore une quarantaine à se disputer la victoire et, magistralement lancé par ses équipiers, Andre Greipel n'a eu aucun mal à s'imposer devant Petacchi, Veelers, Goss et Sagan en vert. Frank Schleck a franchi l'arrivée dans un petit peloton, une petite minute derrière le vainqueur du jour. Mais puisque l'incident qui a causé son retard s'est déroulé à moins de trois kilomètres de la ligne, Frank et tous les autres ont été crédité du même temps, comme le veut le règlement. Le classement général n'a donc pas subi de modification digne de ce nom.
03.07.12: 3: Orchies - Boulogne-sur-Mer (197 km)
Sagan, ça gagne
Résultats:
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Peter Sagan
Fabian Cancellara
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20ème à 1"
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30ème à 38"
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Orchies, Beuvry-la-Forêt, ce sont des noms qui sonnent comme de la musique dans les oreilles de chaque connaisseur de vélo, et de Paris-Roubaix en particulier. Mais aujourd'hui, l'intérêt de l'étape ne résidait pas dans les secteurs pavés du chemin de l'Abattoir, mais ailleurs, dans les monts des Boulonnais, cette magnifique région où les organisateurs ont concocté un final de toute beauté, sur les petites routes raides et venteuses sillonnées jadis par les 4 jours de Dunkerque ou encore divers championnats de France. Michael Morkov, lui, ne s'est pas posé de question et pour la troisième journée consécutive, l'ancien champion du monde sur piste est parti à l'attaque, en quête de points pour le maillot de meilleur grimpeur. Le Danois a suivi le mouvement de Ruben Perez pour s'échapper en compagnie de l'Espagnol, de Giovanni Bernaudeau, Sébastien Minard et Andriy Grivko. Les cinq hommes de tête ont rapidement creusé un écart de près de 5 minutes sur le peloton emmené, une fois de plus, par les coéquipiers de Frank Schleck et de Fabian Cancellara. A l'entame de la partie stratégique du parcours, à 40 kilomètres de l'arrivée, l'avantage des hommes de tête était toujours de 2'30" minutes environ sur un peloton secoué par des chutes et des crevaisons en série, mais qui avait entretemps sérieusement mis en route la poursuite. C'est dans la côte du Mont Saint-Lambert, avant-dernière difficulté où Ivan Basso en personne imprimait le rythme pour Sagan et Nibali, que les derniers coureurs issus de l'échappée des cinq se sont fait reprendre et, malgré une attaque très attendue de Sylvain Chavanel sous la banderole des cinq kilomètres, l'étape s'est décidée dans une ultime explication, en côte sur les hauteurs de Boulogne-sur-Mer. Alors qu'une nouvelle chute à secoué ce qui restait encore du peloton dans la montée, Wouter Poels était le premier coureur à se découvrir, mais il n'arrivait pas à faire la différence. Dans la roue du coureur de Vancansoleil, Peter Sagan attendait son heure et c'est avec une aisance impressionnante que le champion de Slovaquie a dépassé tout le monde pour s'offrir sa deuxième victoire d'étape, avec plusieures longueurs d'avance sur Boasson Hagen, Velits, Cancellara et Albasini. Frank Schleck était également présent dans le premier groupe, le Luxembourgeois a réussi à éviter tous les pièges de cette difficile étape pour terminer 20ème dans le classement du jour, une seconde derrière Sagan. Ils étaient encore une bonne soixantaine classé dans le même temps que le Luxembourgeois, alors que les principaux absents dans le groupe de tête se nommaient Gilbert, Voeckler, Moncoutié, Gerrans, Sanchez ou encore Tony Martin.
02.07.12: 2: Visé - Tournai (208 km)
Cavendish au tournant à Tournai
Résultats:
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Mark Cavendish
Fabian Cancellara
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135ème à 0"
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42ème à 38"
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Première étape pour les purs sprinters, privés du festin hier, entre Visé et Tournai où le peloton n'a rencontré qu'une et une seule difficulté topographique sur les 208 bornes. Les attaquants étaient donc prévenus qu'ils allaient avoir la vie dure aujourd'hui face aux équipes des sprinters et il a fallu attendre le kilomètre 22 avant que le premier d'entre-eux n'ose se manifester. Le Français Anthony Roux a pris son courage à deux mains, bientôt imité par Christophe Kern et Michael Morkov, le porteur du maillot à pois qui était déjà dans l'échappée d'hier. Le peloton n'a guère montré d'intérêt dans cette échappée qui a porté son avantag à 8 minutes, lors du passage en haut de la Citadelle de Namur, où Morkov a consolidé son avance au classement du meilleur grimpeur. Mais dans la deuxième partie de l'étape, Lotto, Argos et compagnie ont rejoint les Radio Shack tête du peloton pour faire diminuer d'écart de plus en plus rapidement. A trente kilomètres du but, l'avantage des trois hommes de tête était descendu en-dessous de la minute et Anthony Roux, le dernier des trois à résister à la meute, c'est fait reprendre une quinzaine de bornes plus loin. Place donc au sprint massif emmené par les coureurs de Lotto-Belisol pour André Greipel: l'Allemand s'est porté en tête du peloton de façon convainquante à quelques encablures de la ligne. Mais dans sa roue, Mark Cavendish avait attendu le bon moment et le champion du monde a sauté son ancien coéquipier à 50 mètres de la conclusion pour s'imposer devant Greipel, Goss, Veelers et Petacchi. Alors que l'étape avait été plutôt tranquille jusque-là, le vent et le rythme endiablé du peloton ont sensiblement compliqué les choses dans le final. Gêné par une chute, Frank Schleck s'est retrouvé en queue du peloton à un certain moment, un peloton qui menaçait de se scinder à tout moment dans les bordures. Heureusement pour le Luxembourgeois, tout est revenu en ordre avec l'aide de deux de ses équipiers et il a traversé la ligne d'arrivée en 135ème position aux côtés du fidèle Jens Voigt, dans le même temps que le vainqueur. D'autres ont eu moins de chance et ont perdu du temps aujourd'hui, quelques secondes pour Porte, Voeckler, Vanendert, Vinokourov ou Moncoutié et même des minutes pour Luis Leon Sanchez, Tony Martin ou encore Marcel Kittel, pourtant annoncé comme l'un des favoris pour la victoire d'étape.
01.07.12: 1: Liège - Seraing (198 km)
Sagan sévit à Seraing
Résultats:
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Peter Sagan
Fabian Cancellara
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34ème à 0"
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45ème à 38"
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Tout le monde attendait un duell entre Philippe Gilbert et Peter Sagan à l'issue de la première étape, dans cette fameuse montée de Seraing qui comportait des pourcentages sévères en début de l'ascension, mais beaucoup moins vers la fin. Et on ne saura jamais qui était le plus costaud des deux, mais Peter Sagan apparaissait clairement comme le plus rusé en cette fin d'après-midi, car c'est lui qui a eu la bonne idée de riposter au démarrage de celui qui était effectivement le plus fort dans le final, à savoir Fabian Cancellara. Le Suisse a porté son accélération juste après la partie la plus difficile de la côte finale et bien avant la dernière ligne droite, alors que Gilbert se trouvait un peu trop loin. L'ancien champion de Belgique avait beau revenir comme un diable dans les ultimes mètres de l'étape sur Cancellara, Sagan et Boasson Hagen, c'était déjà trop tard: bien installé dans la roue du maillot jaune jusqu'à 50 mètres de la ligne, Peter Sagan a giclé avant la ligne pour s'imposer nettement devant le Suisse et le Norvégien, Gilbert échouant à la quatrième place. Nicolas Edet, Yohann Gene, Pablo Urtasun Perez, Maxime Bouet, Anthony Delaplace et Michael Morkov étaient les premiers attaquants de ce 99ème Tour de France, dès les premiers hectomètres après le départ réel, et c'était tout de suite la bonne échappée. Mais les cinq hommes de tête étaient davantage intéressé par la lutte pour le maillot de meilleur grimpeur que par une hypothétique victoire d'étape et ils n'ont donc jamais réussi à creuser l'écart au-delà des trois minutes, malgré le fait qu'une seule équipe seulement assurait la poursuite dans le peloton. Les coéquipiers de Frank Schleck et Fabian Cancellara n'ont pas trouvé d'allié pour cette tâche fatiguante mais ils ont pris leur responsabilités et n'ont jamais délogé des premières places du peloton. Ce n'est que sur la toute fin que Green-Edge et Lotto sont venus prêter main-forte au Radio Shack et le ryhtme s'est accéléré brutalement. Morkov et compagnie se sont fait reprendre à moins de 10 kilomètres de l'arrivée et c'est Sylvain Chavanel qui a lancé les hostilités dans la première partie de la montée finale, avant que Cancellara ne riposte de façon impressionnante, avec Sagan et Boasson Hagen sur le porte-bagage. Frank Schleck a connu des petits moments de frayeur dans le final, quand deux chutes successives ont ébranlé un peloton qui filait à vitesse vertigineuse sur les longues lignes doites le long de la Meuse, puis à travers les virages et les rond-points de Seraing. Mais une fois dans l'ascension finale, le Luxembourgeois a constaté que les jambes étaient plutôt bonnes et il a pu se maintenir sans problème aucun dans le premier groupe, terminant 34ème dans le classement du jour, dans le même temps que le vainqueur.
30.06.12: P: Liège - Liège (6,4 km clm)
Spartacus est de retour
Résultats:
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Fabian Cancellara
Fabian Cancellara
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136ème à 38"
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136ème à 38"
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Le Tour de France 2012 a démarré avec un prologue dans les rues de Liège, sur un tracé pratiquement identique à celui de 2004 quand Fabian Cancellara l'a emporté d'une seconde. C'est vrai qu'il y avait de quoi ravir le spécialiste suisse sur ce parcours plat avec de longues lignes droites où il fallait emmener du braquet. Pourtant, ce sont les baroudeurs, les puncheurs qui étaient les premiers à se mettre en évidence avec un temps de 7'20" pour Sylvain Chavanel, un temps qui a pendant longtemps tenu le haut de l'affiche alors que Boasson Hagen, Lancaster et Philippe Gilbert n'étaient qu'à quelques secondes seulement du Français. Frank Schleck quant-à-lui, il a pris un bien mauvais départ et, après 3 kilomètres, il est passé bien au-delà de la 120ème place avec, déjà, 16 secondes de retard sur Chavanel. S'il a pu s'améliorer dans la deuxième moîtié du parcours, Frank a néanmoins perdu encore du temps et il n'a pas réussi à rentrer dans le Top 100 du classement provisoire, de justesse. Un classement provisoire qui avait changé d'allure puisque Bradley Wiggins a signé le meilleur temps en terminant comme un boulet de canon, alors qu'il avait encore 6 secondes de retard sur Chavanel au pointage intermédiaire. Fabian Cancellara, lui, n'a pas pris de départ prudent et il a amélioré le meilleur temps au premier pointage d'une seconde, avant de se lancer à fonds perdu dans la deuxième moîtié du parcours. Après un printemps gâché suite à cette maudite chute sur le Tour des Flandres, Spartacus est bel et bien de retour puisque sur la fin de course, Fabian Cancellara a litérallement pulvérisé le chrono en s'imposant en 7'13", avec une moyenne supérieure à 53 km/h et 7, oui, 7 secondes d'avance sur Bradley Wiggins. Pour la 5ème fois de sa carrière, le coéquipier des frères Schleck peut se vêtir de jaune pour le départ de la première étape du Tour de France, un exploit réalisé jusque-là par le seul Bernard Hinault. Derrière Cancellara et Wiggins, Chavanel termine finalement troisième de l'étape, alors que Van Garderen, Boasson Hagen, Lancaster, Gretsch, Menchov, Gilbert et Grivko complètent le Top 10. Pas loin derrière, Nibali, Hesjedal, Evans, Klöden ont fait un beau prologue avec moins de 20 secondes de retard sur Cancellara tandis que pour d'autres, les secondes s'accumulent déjà: Van den Broek et Leipheimer à 28", Basso à 29, Valverde à 35, Scarponi à 37, Schleck à 38, Sanchez et Vanendert à 40 ou encore Rolland à 45". Frank Schleck a réalisé un temps de 7'51" pour les 6,4 km (moyenne 48,9 km/h) et il s'est finalement classé 136ème de l'étape, dans le même temps que Paolini ou encore Bozic. Le Luxembourgeois perds ainsi une petite trentaine de secondes sur un Wiggins qui s'annonce de plus en plus comme favori de l'épreuve et une vingtaine sur Evans, le champion sortant. Mais ce n'est qu'un début et la route sera encore longue avant Paris et les Champs-Elysées.
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15 juillet 2012: 3ème GP José Dubois
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15.07.2012 Isières - Isières (164 km)
Drucker dans l'échappée
Résultats:
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Daniel McLay
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22ème à 0"
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Jempy Drucker était dans la bonne échappée du 3ème Grand-prix José Dubois, couru à Isières près de la ville d'Ath. Ils étaient quatorze à se dégager sur les premières des 14 boucles, parmi eux trois coureurs de l'équipe Accent - Willems, Drucker, Vanlandschoot, Van Groen, mais également Koen Barbé et Sebastien Delfosse de Landbouwkrediet ou Jonas Vangenechten de chez Lotto-Belisol. Mais le peloton avec Devolder, Bouhanni, Rosseler ou encore Tom Thill de Differdange n'était jamais très loin et, à une vingtaine de kilomètres du but, l'avantage de Drucker et compagnie était inférieur à la minute. Une dizaine de coureurs ont fait la jonction avec le groupe de tête dans le dernier tour de course avec encore trois Accent-Willems, Ista, Habeaux et Cathoeven, Ben Hermans de chez RadioShack-Nissan ou le Landbouwkrediet Frederic Amorison. Ainsi renforcé, le nouveau groupe a tenu tête au peloton jusqu'à la fin et la victoire s'est décidée au sprint avec le Britannique Daniel McLay qui a devancé Cathoeven et son coéquipier Frédérique Robert. Dans les derniers kilomètres, Jempy Drucker s'était mis au service de son coéquipier Cathoeven, rapide au sprint et plus frais que le Luxembourgeois, et il a terminé bon dernier du groupe de tête en 22ème position.
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