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19 mai 2012: 19ème GP Criquiélion
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19.05.2012 Boussu - Deux Acren (180 km)
10ème place pour Jempy Drucker
Résultats:
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Tom David
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10ème à 32"
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Jempy Drucker a terminé 10ème du Grand-prix Criquiélion, course parrainée par l'ancien champion du monde lui-même dans son jardin, à Deux-Acren. Derrière un groupe de sept échappés, le Luxembourgeois a prix la trosième place du sprint du peloton, avec une trentaine de secondes de retard sur le vainqeur Tom David. 180 coureurs étaient présents au départ de l'épreuve et une quinzaine d'entre-eux se sont échappés dès les premiers kilomètres de course, avec notamment les coéquipiers de Jempy Drucker, Capelle et Van Melsen. Mais le peloton ne s'est pas laissé faire et vers la mi-course, un regroupement général s'est opéré, laissant la porte ouverte à de nouvelles attaques. Ils étaient sept cette fois-ci à pouvoir se faire la malle et le peloton ne les a plus jamais revu. L'équipe Accent-Willems était à nouveau représentée à l'avant avec Steven Cathoeven qui était accompagné de Breyne, Wytinck, Stassen, Duyn, Thomé et du Néo-Zeelandais Tom David. Ce dernier a réussi à laisser ses compagnons derrière-lui peu avant la flamme rouge pour une victoire en solitaire, avec quatre secondes d'avance sur Jonathan Breyne et 8 secondes sur Niels Wytinck.
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du 5 au 27 mai 2012: 95ème Giro d'Italia
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20.05.12: 15. Busto Arsizio - Lecco (172 km)
Abandon de Frank Schleck
Résultats:
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Matteo Rabottini
Joaquin Rodriguez
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Abandon
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Depuis l'étape d'hier, on savait que quelque-chose ne tournait pas rond chez Frank Schleck, qu'il n'était pas au meilleur de sa forme. La confirmation vint aujourd'hui avec son abandon dès les premiers kilomètres de la 15ème étape du Tour d'Italie. En fait, lors de sa chute il y a quatre jours à Montecatini Terme, Frank Schleck s'était déboîté l'épaule. Il n'avait rien fait paraître, souffert en silence pour ne pas donner aux autres l'occasion de l'abattre, mais aujourd'hui, il a craqué: du fait de sa position inhabituelle sur le vélo, causée par son épaule, tout le corps était crispé et il n'était pas envisageable pour Frank de terminer une nouvelle étape de haute montagne avec une demie-douzaine de cols à franchir sous la pluie. La victoire est revenu aujourd'hui au plus méritant: Matteo Rabottini a passé toute la journée en tête de la course, d'abord accompagné par Guillaume Bonnafond, puis tout seul. Après plus de 75 kilomètres de raid solitaire, l'Italien a dû assister au retour de Joaquin Rodriguez, le plus fort des favoris, dans les tous derniers moments de l'étape, mais ils se sont partagé le gâteau: à Rabottini la victoire d'étape et à Rodriguez le maillot rose dont il reprends possession avant la journée de repos, avec une trentaine de secondes d'avantage sur l'ancien porteur Ryder Hesjedal.
19.05.12: 14. Cherasco - Cervinia (206 km)
Revoilà Hesjdal
Résultats:
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Andrey Amador
Ryder Hesjedal
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11ème à 46"
15ème à 2'20"
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C'était la première étape de haute montagne donc et si les ascensions n'étaient qu'au nombre de deux, elles n'en étaient pas moins impressionnantes: 50 kilomètres de montée et près de 3000 mètres de dénivelé cumulés pour le col de Joux et la montée de Cervinia avec une arrivée située à deux-mille et un mètres d'altitude, le tout concentré dans les 70 derniers kilomètres. Car l'étape a démarré avec une longuee portion de plat, plus de 130 kilomètres qu'Olivier Kaisen, Jan Barta, Andrey Amador, Nelson Oliveira, Matteo Montaguti, Nikolas Maes, Alessandro De Marchi et Pierpaolo De Negri ont mis a profit pour prendre de l'avance en vue du final musclé. Les huit hommes de tête ont entamé le premier col de la journée avec plus de 10 minutes d'avance sur le peloton, au moment ou le ciel a ouvert ses portes pour déverser quantité de pluie sur les coureurs. Jan Barta s'est isolé dans la montée du col de Joux et il en a traversé le sommet avec une trentaine de secondes d'avance sur quatre poursuivants et toujours dix minutes sur un premier peloton duquel s'étaient extirpé Rujano et Cunego et à l'arrière duquel Frank Schleck jouait à l'élastique, visiblement dérangé par la pluie et une épaule déboîtée qui lui cause de la douleur. Mais la descente s'est bien passée et dans la montée de Cervinia, le Luxembourgeois avait l'air un peu mieux sous un timide soleil qui avait fait son apparition: il est remonté aux premiers loges du peloton. Devant, Amador avait rejoint puis dépassé Barta mais, dans la dernière montée, ils se sont retrouvé à trois pour se disputer la victoire au sprint: Andrey Amador s'est imposé devant Jan Barta et Alessandro De Marchi. Dans un peloton de plus en plus réduit, les Liquigas ont imposé le rythme pendant les trois quarts de la montée, causant la perte de Cunego et de beaucoup d'autres coureurs. Pozzovivo a attaqué sans succès puis, à moins de 5 kilomètres de la ligne, alors que la pente se faisait beaucoup moins rude, Ryder Hesjedal a tenté une sortie et le Canadien a rapidement pris quelques mètres d'avance. Rodriguez a essayé de filer derrière lui, mais il avait vite fait de se faire rattraper par Basso, Scarponi et une petite douzaine d'autres concurrents. Un moment en difficulté, Frank Schleck s'est accroché et au bout d'une lutte intense, il a également réussi à revenir dans le bon groupe. En mode poursuite, Hesjedal a pris la quatrième place de l'étape et reprends le maillot rose à Joaquin Rodriguez qui a terminé une vingtaine de secondes derrière le Canadien en compagnie de Tiralongo, Uran, Basso, Kreuziger, Scarponi, Gadret, DeGendt, Pozzovivo et Frank Schleck, 11ème de l'étape. Au classement général, le Luxembourgeois remonte à la 15ème position avec maintenant 2'15" de retard sur le nouveau leader, Ryder Hesjedal.
18.05.12: 13. Savona - Cervere (121 km)
Cavendish avant la montagne
Résultats:
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Mark Cavendish
Joaquin Rodriguez
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111ème à 0"
25ème à 2'11"
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Aujourd'hui, c'était la dernière occasion des sprinters pour un bon bout de temps car des sommets de plus en plus élevés se profilent à l'horizon pour les jours à venir. L'étape ne présentait qu'une seule ascension répertoriée dans le guide technique, même si la fin de parcours était relativement accidentée. Les équipes des sprinters ont donc veillé au grain et si Martijn Keizer a été à l'offensive comme tous les jours, pratiquement, ses chances de succès étaient minime. Ensemble avec Francesco Failli, le coureur de chez Vacansoleil a pu obtenir un peu plus de cinq minutes d'avance sur le peloton, mais ils n'ont pas pu aller plus loin que 25 kilomètres du but. Alors que Frank Schleck s'est employé constamment à rester le plus à l'avant possible pour éviter tout ennui, FdJ, Liquigas, Sky, Green Edge et Rabobank étaient les maillots les plus en vues en tête du peloton. Quelques attaques timides dans le final n'ont rien donné et ce sont les coéquipiers de Mathew Goss qui ont lancé le sprint de loin. Mais l'Australien s'est découvert trop tôt et Mark Cavendish est sorti de sa roue dans les derniers mètres pour remporter son troisième succès d'étape devant Kristoff, Renshaw, Modolo, Favilli et Goss. Frank Schleck a franchi la ligne d'arrivée en 111ème position à l'intérieur du peloton, dans le même temps que le vainqueur. Avant la première grande étape de montagne de demain, le classement général demeure inchangé avec Rodriguez en rose.
17.05.12: 12. Seravezza - Sestri Levante (157 km)
Bak gagne au Lotto
Résultats:
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Lars Ytting Bak
Joaquin Rodriguez
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21ème à 3'34"
25ème à 2'11"
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Avant les gros morceaux du week-end, quelques côtes de moyenne montagne faisaient office d'hors d'oeuvre aujourd'hui, avec une demie-douzaine d'ascensions le long de la côte Nord-Ouest de l'Italie, la dernière étant située à 11 kilomètres seulement de la ligne d'arrivée. Après 50 bornes de mise-en-jambe sur le plat, c'est dans la première ascension du jour que la bonne échappée s'est formée avec notamment un coéquipier de Frank Schleck, le jeune et très talentueux Jan Bakelants, plus Casar, Santaromita, Txurruka, Amador, Golas, Jackson Rodriguze et, naturellement, l'omniprésent Martijn Keizer et un Lotto en la personne de Lars Bak. Ce n'est qu'une fois l'écart supérieur à 7 minutes que le peloton a commencé à réagir avec les Liquigas qui ont haussé le ton, mais pas assez pour faire baisser l'écart de façon dramatique. Avec encore une vingtaine de kilomètres et une dernière côte à négocier, l'avantage des hommes de tête était toujours supérieur à 5 minutes et une victoire d'un des leurs devenait de plus en plus probable. Michal Golas a tenté sa chance en solitaire, mais ils étaient encore sept à pouvoir prétendre à la victoire d'étape au sommet de la côte de Tassani, y compris et malgré une chute Jan Bakelants. Le reste était une affaire de tactique, les hommes de tête avait suffisamment d'avance pour jouer à ce jeu-là et c'est Lars Bak qui a gagné au Lotto avec une attaque juste avant la flamme rouge. Casar et les autres ont hésité quelques secondes et le Danois était parti, récompensant son équipe pour tous les efforts offensifs fourni depuis le début de ce Tour d'Italie. Après les incidents d'hier, on sentait Frank Schleck vexé d'avoir perdu ces quelques secondes précieuses et aujourd'hui, le Luxembourgeois n'a rien laissé au hasard: il était constamment aux avant-postes dans le peloton, dans les montées comme dans les descentes et il a terminé l'étape sans encombres dans le peloton, 21ème dans le classement du jour à 3'34" du vainqueur. Malgré un long moment de Sandy Casar en rose virtuel et les attaques de Tiralongo et Cunego dans le final, rien n'a changé, ou presque, au classement général où Frank Schleck est 25ème, toujours à deux minutes de Joaquin Rodriguez.
16.05.12: 11. Assisi - Montecatini Terme (255 km)
Ferrari passe bien les virages
Résultats:
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Roberto Ferrari
Joaquin Rodriguez
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95ème à 46"
23ème à 2'11"
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Toujours pas de journée de repos en vue pour les coureurs qui, au contraire, devaient se farcir aujourd'hui l'étape la plus longue de ce Tour d'Italie entre Assisi et Montecatini Terme. 255 kilomètres de bonheur pour Rodriguez qui voit la vie en rose, ou de calvaire pour d'autres, moins affutés ou tout simplement moins chanceux, avec deux petites bosses seulement pour rompre la montonie dans cette étape-monstre. Les coureurs de chez Lotto, omni-présent depuis le début du Giro dans les échappés, étaient également représenté dans le bon groupe aujourd'hui, avec Olivier Kaisen qui se faisait accompagner par Adiran Saez, Simone Ponzi, Stefan Denifl, Manuele Boaro et Mickael Delage. Les six ont attaqué très tôt dans la journée avec la ferme intention d'effectuer un long, long marathon en tête de la course et, malgré le fait que le peloton ne leur a jamais laissé plus de quatre minutes d'avance, ils ont tenu bon pendant bien plus de 200 kilomètres: le dernier survivant des 6 hommes ont dû rendre les armes à une quinzaine de bornes du but. Il restait une côte de quatrième catégorie à escalader et une descente technique à négocier, mais ils n'ont pas vraiment changé la donne, sauf pour Frank Schleck: celui-ci a dû s'arrêter juste avant la montée, gêné par le coureur qui se trouvait devant lui. Le temps de remonter en selle et de relancer la mécanique, l'avant-garde du peloton était déjà loin. Voilà donc le champion de Luxembourg contraint à chasser à l'arrière et il était occupé à remonter les concurrents qui se trouvaient là pour recoller au peloton lorsqu'une deuxième chute s'est produite devant lui. Retardé une fois de plus, Frank Schleck a franchi le sommet de la petite bosse à l'arrière, avec quelques dizaines de secondes de retard sur les premiers en tentant toujours de limiter la casse. L'étape devait donc se terminer au sprint et tous les favoris de la discipline étaient bien là, le champion du monde en tête. Mais les organisateurs du Giro semblent bien aimer compliquer les sprints avec des virages serrés dans le final et, une fois de plus, une chute dans un tournant à moins de 400 mètres de la ligne a perturbé le bon déroulement des choses. Le "bad boy" de la troisième étape, Roberto Ferrari s'en est sorti le mieux et il a remporté la victoire d'étape devant Chicchi, Vaitkus et Cavendish. 46 secondes plus tard, un Frank Schleck dépité a franchi la ligne d'arrivée en 95ème position et dans un petit groupe d'une quinzaine d'unités avec entre-autres Txurruka et Sella, les deux grimpeurs. Le Luxembourgeois n'a plus réussi à recoller au peloton de tête et, au classement général, cela lui fait maintenant une addition salée de 2'11" de retard sur Joaquin Rodriguez, toujours respendissant en rose. Mais bientôt, les écarts ne seront plus mesurés en secondes, mais en minutes l'heure de la revanche sur le mauvais sort pourra, peut-être, sonner pour Frank Schleck.
15.05.12: 10. Civitavecchia - Assisi (186 km)
Rodriguez, comme prévu
Résultats:
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Joaquin Rodriguez
Joaquin Rodriguez
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31ème à 26"
13ème à 1'25"
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Le final de la 10ème étape était pour les punchers avec une arrivée en côte sur les hauteurs d'Assise, au terme d'une montée de 4 kilomètres avec des passages assez raides, jusqu'à 15%. Du pain béni pour Joaquin Rodriguez donc, le vainqueur de la Flèche Wallonne, mais auparavant, il fallait négocier 180 kilomètres de terrain vallonné, sans grande difficulté mais sans beaucoup de répit non-plus. Guillaume Bonnafond, Francesco Failli, Mathias Brändle ainsi que, une fois de plus, Miguel Mínguez et Martijn Keizer ont formé l'échappée du jour qui n'a guère obtenue plus de 5 minutes d'avance en cours de route. Car qui d'autre que les Katusha avaient tôt fait d'entamer la chasse dans le peloton, à la poursuite de ce maillot rose tant convoité par leur leader. Ce qui devait arriver, arriva: un peu moins de dix kilomètres du but, les hommes de tête se sont fait reprendre par le peloton, malgré un renfort inattendu de la part de Stef Clement, parti en contre. Les RadioShack avaient entretemps mis Frank Schleck en position à l'avant du paquet, avant d'aborder la montée finale à une vitesse vertigineuse. Malgré plusieures attaques, personne n'a pu prendre l'avantage dans la première partie de l'ascension et la victoire s'est donc jouée au sprint dans les petites ruelles d'Assise, avec tous les favoris. Alors que c'est Tiralongo qui lance les hostilités à 500 mètres de la ligne, Frank Schleck avait du mal à suivre le mouvement. Le Luxembourgeois n'était pas dans son meilleur jour pour un exercice explosif qui ne lui convient pas trop et il a dû laisser filer les meilleurs. Joaquin Rodriguez a placé un puissant démarage aux 300 mètres et seuls deux coureurs ont pu rester dans son sillage, sans jamais avoir la moindre chance de la remonter: le petit Espagnol l'emporte devant Bartosz Huzarski et Giovanni Visconti. A 6 secondes, Pozzovivo remporte le sprint pour la quatrième place, devant un groupe d'une quinzaine de coureurs dans lequel ne figurait pas Frank Schleck. De fait, le Luxembourgeois est arrivé vingt secondes supplémentaires plus tard en 26ème position avec De Gendt, Larsson et Szmyd. Il a donc perdus quelques unités au classement général où il est désormais 13ème à 1'25" de Joaquin Rodriguez, nouveau leader grâce au jeux des bonifications.
14.05.12: 9. An Giorgio del Sannio - Frosinone (166 km)
Ventoso profite de la confusion
Résultats:
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Francisco Ventoso
Ryder Hesjedal
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67ème à 0"
9ème à 48"
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Après trois jours très, très difficiles, le Giro d'Italia a accordé une trève relative à ses coureurs puisque la 9ème étape était dénouée de toute ascension digne d'apparaître dans le road-book. La question du jour était de savoir combien et quels sprinters allaient survivre aux quelques minuscules bosses non-répertoriées qui se situaient à proximité de l'arrivée. A moins que ... une échappée? Beaucoup de coureurs se sont dit qu'ils n'avaient rien à perdre et le début de la course était très rapide et animé. Pierre Cazaux, Brian Bulgac et Martijn Keizer ont obtenu le bon de sortie après une trentaine de kilomètres et ils ont pu s'octroyer une avance de 4 minutes après une heure de course couverte à près de 50 km/h sous la pluie. Après la chaleur de ces derniers jours, le temps s'était en effet considérablement déterioré sur le chemin du retour vers le Nord de la botte et devrait causer de la fatigue supplémentaire aux organismes. Les équipes des sprinters n'ont pas laissé l'écart s'accroître davantage et les trois fuyards ont été rattrappé bien avant le final, même si Martijn Keizer a longtemps et courageusement essayé de résister tout seul. Sur les petites bosses qui restaient à avaler, des coureurs comme Rabottini, Vandendert et Hansen ont tenté leur chance et même Joaquin Rodriguez a essayé d'accrocher le maillot rose avec une belle attaque. Mais Green-Edge avait le peloton sous contrôle et était parfaitement en route vers le sprint massif. Dans le dernier virage cependant, le train a déraillé et emmené sur le tapis Goss, Cavendish, Renshaw et plusieurs autres coureurs. C'est Francisco Ventoso qui a profité de la confusion pour l'emporter après un long, long sprint devant Fellini et Giacomo Nizolo, le coéquipier de Frank Schleck. Celui-ci a terminé l'étape sans problème dans le premier groupe en 67ème position, alors qu'une bonne centaine de coureurs n'avaient pas cette chance et ont perdu du temps sur cette étape somme toute asszez piègeuse.
13.05.12: 8. Sulmona - Lago Laceno (229 km)
Entrée dans le Top 10
Résultats:
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Domenico Pozzovivo
Ryder Hesjedal
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18ème à 27"
9ème à 48"
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Nouvelle étape-marathon de plus de 220 kilomètres avec une arrivée à 1000 mètres altitude et Frank Schleck continue de bien grimper, sur la route mais également dans la hierarchie. Alors que c'est le petit grimpeur transalpin Domenico Pozzovivo qui a vu son esprit d'offensive récompensé avec la victoire d'étape, le champion de Luxembourg a terminé 18ème de l'étape, au sein du premier grand groupe et il remonte à la neuvième place au classement général, toujours 48" derrière un Ryder Hesjedal qui a montré des signes de faiblesse aujourd'hui. Andrey Amador, Julien Bérard, Tomasz Marczynski et Miguel Mínguez ont formé l'échappée du jour sur le profil en dent de scie de l'étape et ils ont ouvert un écart de plus de 11 minutes sur un peloton qui, manifestement, voulait en garder sous la pédale pour la fin. Ce n'est que dans les quarante derniers kilomètres que l'allure dans le peloton s'est démultiplié: les coureurs de chez Katusha ont pris le flambeau en main dans le peloton, flairant une opportunité pour l'explosif Rodriguez de prendre la victoire d'étape et, du coup, glâner des bonifications. Réduit à deux et en tête de la course depuis bientôt 200 kilomètres, Marczynski et Amador n'avaient que très peu de chances de rallier le bout: leur aventure s'est terminée à 17 kilomètres de la ligne d'arrivée, bien avant de la monteé finale vers Lago Laceno. Le rythme était élevé sur le Colle Molella et la sélection se faisait à l'arrière du peloton. De plus en plus de coureurs se étaient décroché et, bientôt, ils n'étaient plus qu'une bonne trentaine ensemble pour la victoire, parmi lesquels Frank Schleck avait l'air à l'aise. Le maillot rose Ryder Hesjedal par contre s'est retrouvé en difficulté en fin de groupe, mais il a montré de la volonté et il est parvenu à revenir dans le sillage de ses principaux concurrents. Pendant ce temps, Domenico Pozzovivo s'était isolé seul en tête après une attaque à 7 kilomètres de l'arrivée. Le coureur de la Colnago-CSF a rallié la conclusion avec une vingtaine de secondes d'avance sur Benat Intxausti, seul en poursuite, tandis que c'est Joaquin Rodriguez qui a réglé le groupe Schleck-Basso-Scarponi-Kreuziger-Hesjedal et les autres pour la troisième place, à peine quelques secondes derrière le grimpeur basque.
12.05.12: 7. Urbino - Porto Sant'Elpidio (210 km)
premier test réussi
Résultats:
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Paolo Tiralongo
Ryder Hesjedal
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3ème à 3"
12ème à 48"
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Première arrivée en altitude pour le Giro 2012 avec cette étape qui s'est terminée à Rocco di Cambio, au terme d'une montée d'une petite vingtaine de kilomètres avec des pentes très irrégulières, et Frank Schleck a réussi ce premier test en prenant une belle troisième place à l'arrivée, trois petites secondes seulement derrière le vainqueur du jour, Paolo Tiralongo. Matteo Rabottini, Mirko Selvaggi, Fumiyuku Beppu et Reto Hollenstein ont voulu anticiper la montée finale avec une échappée et, en 10 kilomètres à peine, ils ont pris 7 minutes à un peloton qui, visiblement, éprouvait le besoin de souffler un peu après la difficile étape d'hier. L'écart s'est ensuite stabilisé autour des 9 minutes et ce sont les Lampre qui se sont mis en tête du peloton pour rétablir la situation, avec au moins trois bonnes raisons de la faire: ils ont à la fois le maillot rose Adriano Malori, le rapide Damiano Cunego et le régional de l'étape Michele Scarponi dans leurs rangs. L'entente parmi les quatre hommes de tête n'était pas la meilleure et, au pièd de la dernière montée vers Rocco di Cambio, ils avaient à peine encore deux minutes d'avantage sur un peloton à l'intérieur duquel les grimpeurs attendaient leur heure. Et ils n'ont pas attendu pour passer à l'attaque, dès les premières rampes, certes pas très abruptes, de l'ascension. Stefano Pirazzi et José Herrado avaient momentanément pris la tête de la course mais peu après la flamme rouge, ils étaient rejoints par leurs poursuivants, un groupe d'une cinquantaine de coureurs parmi lesquels se trouvait également Frank Schleck. La victoire d'étape s'est donc joué au sprint, un long sprint de plus de 500 mètres entre quelques-uns des principaux protagonistes pour la victoire finale. Michele Scarponi était le premier à se découvrir, à la recherche du temps perdu au Danemark, et le seul qui a suivi le vainqueur sortant du Giro était son compatriote Paolo Tiralongo. Les autres se regardaient et le trou était rapidement fait. Après une brève hésitation, Frank Schleck a pris ses responsabilités et il s'est lancé à la poursuite des deux hommes de tête. Le Luxembourgeois s'est rapproché peu à peu mais, alors que Paolo Tiralongo s'est lancé dans un ultime effort qui lui a permis de dépasser Scarponi pour la victoire d'étape, Schleck a échoué à quelques mètres seulement derrière eux, flanqué de Joaquin Rodriguez. Hesjedal, Basso, Gadret, Kreuziger et les autres n'étaient pas loin et c'est le Canadien qui a revêtu la maillot rose de leader au classement général. Ryder Hesjedal y devance le vainqueur du jour, Tiralongo, puis Rodriguez et Christain Vandevelde, alors que Frank Schleck est désormais 12ème, à moins d'une minute de l'ancien vainqueur de la coupe du monde de VTT.
11.05.12: 6. Urbino - Porto Sant'Elpidio (210 km)
Fantastique Rubiano
Résultats:
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Miguel Rubiano
Adriano Malori
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53ème à 1'51"
45ème à 1'15"
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Le choses sérieuses ont commencé donc au Tour d'Italie avec cette trilogie dantesque de trois étapes de moyenne montagne, toutes longues de plus de 200 kilomètres et avec une multitude de difficultés topographique de toutes sortes. Si cela est en principe la tasse de thé de Frank Schleck, le tronçon d'aujourd'hui était sûrement celui qui lui convenait le moins parmi les trois: une petite dizaine de montés courtes mais très pentues se sont mis au travers de la route des coureurs aujourd'hui. Ils étaient quinze à vouloir mettre à profit ce terrain vallonné pour une tentative au long cours: A. Malori, A. Dyachenko, Rubiano, Belleti, Balloni, Rollin, Bauer, Kuschynski, Keukeliere, Smukulus, Lastras, Golas, Van Winden, Benedetti et Roberts ont frôlé les 10 minutes d'avance, avant que les Liquigas ne se mettent en tête du peloton pour réduire la marge. Mais les hommes d'Ivan Basso n'ont eu que très peu de support par les autres équipes, mis à part quelques realais des RadioShack-Nissan-Trek, et l'écart n'a donc pas chuté de façon dramatique: les chances des attaquants augmentaient au fil des kilomètres. Aussi bien dans le peloton que dans le groupe de tête, les premiers coureurs n'ont pas tardé à se retrouver en difficulté et, en haut du terrible Montelupone cher à Joaquin Rodriguez, avec ses pentes avoisinnant les 20%, 8 hommes sont passé avec un avantage de 5 minutes sur un peloton dans lequel Frank Schleck paraissait très à l'aise aux premiers rangs. Les montées se suivaient et s'enchaînaient et, alors que le maillot rose Navardauskas souffrait le martyr à l'arrière du peloton, Miguel Angel Rubiano s'est avéré un cran au-dessus de tous les autres dans le groupe de tête. Le petit coureur de l'équipe Androni s'est dégagé tout seul à une trentaine de kilomètres du but et, au bout d'une chevauchée fantastique, il a remporté la victoire d'étape avec une bonne minute d'avance sur Adriano Malori, le nouveau maillot rose du Giro. Frank Schleck est resté très attentif toute la journée dans une étape piègeuse et il avait l'air extrêment à l'aise dans ces montées où d'autres ont mis pièd-à-terre. Le Luxembourgeois a terminé sans problème avec l'avant-garde du peloton, 53ème à 1'51" du vainqueur du jour. Au classement général, Frank remonte également de quelques places puisqu'il est maintenant 45ème, à un peu plus d'une minute du nouveau maillot rose Adriano Malori.
10.05.12: 5. Modena - Fano (209 km)
Et de deux pour Cavendish
Résultats:
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Mark Cavendish
Ramunas Navardauskas
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68ème à 28"
62ème à 1'09"
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Direction le Sud, enfin, pour une véritable étape de sprinters. Sur les longues, longues lignes droites entre Modena et Fano, une petite difficulté, une seule, attendait les coureurs et l'étape ne pouvait donc pas se terminer autrement que par un sprint massif. Quatre hommes y ont cru quand-même quand ils ont attaqué dans la première heure de course pour distancer le peloton assez rapidement. L'avantage de Pier Paolo de Negri, Alessandro De Marchi, Olivier Kaisen et Brian Bulgac est rapidement passé à 5 minutes avant de plafonner à 6 et puis de redrescendre graduellement à nouveau dans la deuxième moîtié de la course. A une trentaine de kilomètres de l'arrivée, au moment d'aborder l'unique difficulté topographique de la journée, l'avantage des hommes de tête avait basculé en-dessous des deux minutes et leur sort était donc pratiquement scellé. Ce fut chose faite 10 bornes plus tard malgré une belle insistance d'Allessandro De Marchi, au moment où le peloton s'est invité au bord de la mer. Place au sprint massif donc même si quelques candidats comme Farrar et Hushovd se sont fait pièger, victime de l'allure élevée (43 km/h de moyenne) et des cassures qu'elle provoquait dans le peloton. Le champion du monde était bien là et c'est lui qui a ouvert le sprint, parfaitement emmené par ses coéquipiers. Personne n'a pu remonter Mark Cavendish qui a donc pu fêter sa deuxième victoire d'étape devant Mathew Goss et Daniele Bennati, le coéquipier de Frank Schleck. Celui-ci a survécu sa journée sans encombres et il a terminé 68ème dans le premier peloton même si, comme la plupart des coureurs, il était crédité de 5 secondes de plus que le vainqueur dans le classement officiel. A partir de demain, la pression va monter d'un cran pour Frank qui devra être vigilent à l'approche des premières pentes du Giro.
09.05.12: 4. Verona - Verona (33 km TTT)
RadioShack fait bien, Garmin fait mieux
Résultats:
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Garmin - Barracuda
Ramunas Navardauskas
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8ème à 28"
68ème à 1'09"
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Après une journée de repos qui n'en était pas une puisqu'il fallait rappatrier la caravane du 95ème Tour d'Italie sur quelque 1500 kilomètres vers la botte, les choses sérieuses ont redémarré à Verone avec un contre-la-montre par équipes de 33 kilomètres. Les coureurs de chez Katusha étaient les premiers à se mettre en évidence sur les longues lignes droites parsemés de quelques virages de l'Aller-Retour entre le centre de Vérone et les vignobles du Valpolicella, en réalisant le meilleur temps provisoire à tous les pointages intermédiaires, alors que la moitié des coureurs étaient déjà passées. Il a fallu attendre les toutes dernières équipes pour voir les coureurs de Garmin et de Green-Edge faire mieux que les Russes au premier pointage, alors que l'équipe RadioShack-Nissan-Trek a réalisé un départ très moyen sur un parcours relativement plat. Au deuxième temps intermédiare, Frank Schleck et ses coéquipiers avaient trouvé le bon rythme et le chemin du Top 10, puisqu'ils sont passé en 9ème position avec moins de 30 secondes de retard sur les leaders de Garmin-Barracuda. Alors que Taylor Phinney, à qui le maillot rose apporte décidément la poisse, a condamné les BMC en faisant une excursion involontaire dans les bas-côtés de la route, les Garmin ont réussi à tenir leur rythme jusqu'à l'arrivée, où Hesjedal, Farrar, VandeVelde, Rasmussen et compagnie se sont imposé en 37'04" , à la moyenne impressionnante de 53,741 km/h. Les Katusha ont terminé deuxième à 5 secondes devant les Astana à 22. Schleck, Bennati, Sergent, Zaugg et leurs coéquipiers ont réalisé une belle fin de course à 53,07 km/h de moyenne, terminant 8ème de l'étape avec 28 secondes de retard sur Garmin, mais à peine quelques unités sur les Liquigas de Basso ou les Astana de Kreuziger. Au classement général, où le surprenant Ramunas Navardauskas a pris les commandes devant ses coéquipiers Farrar, Hunter et Hesjedal, Frank Schleck se retrouve désormais 68ène avec une trentaine de secondes seulement de retard sur VandeVelde et Rodriguez, les mieux classés des favoris, et beaucoup moins de déficit sur tous les autres.
07.05.12: 3. Horsens - Horsens (190 km)
Goss savoure enfin
Résultats:
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Mathew Goss
Taylor Phinney
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38ème à 0"
98ème à 59"
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La troisième étape était une nouvelle fois marqué par une grosse chute à proximité de l'arrivée: à 75 km/h en plein sprint, l'Italien Roberto Ferrari a fait une maneuvre dangereuse qui a fait valser Mark Cavendish sur le tapis. Derrière le champion du monde et son vélo hors de contrôle, c'était l'effet Domino et une bonne partie du peloton s'est retrouvé également par terre, dont le porteur du maillot de leader Taylor Phinney, dont le rose n'apporte décidément pas de chance. Mathew Goss a su échappéer au carnage pour pouvoir enfin savourer à l'ivresse de la victoire, après tant de deuxième places ces dernières semaines. L'Australien a devancé Haedo, Farrar et Demare sur la ligne, alors que Frank Schleck a également franchi la ligne d'arrivée indemne, 38ème de l'étape à 0 secondes. La journée a démarré avec des émotions, quand l'ensemble du Giro a fait hommage à Wouter Weylandt, décédé sur les routes italiennes il y a exactement un an. Ensuite, Ramunas Navardauskas, Reto Hollenstein, Alfredo Balloni, Martijn Keizer, Mads Christensen et Miguel Minguez ont occupé les devants de la scène pendant un long moment mais le rythme était élevé dans le peloton et, à 24 kilomètres du but, les six coureurs ont dû rentrer dans le rang.
06.05.12: 2. Herning - Herning (206 km)
Le champion du monde du sprint
Résultats:
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Mark Cavendish
Taylor Phinney
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108ème à 0"
105ème à 59"
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La deuxième étape était typique pour le début d'un Grand Tour comme le Giro: un parcours ultra-plat, une échappée matinale, un sprint final et puis des chutes, beaucoup de chutes. Alors que les coureurs ont sûrement regretté le soleil d'Italie sur les routes venteuses et froides du Danemark, Alfredo Balloni, Olivier Kaisen et Miguel Rubiano n'en avaient rien à faire de ces considérations et ils ont accéléré peu après le départ pour s'octroyer un bel avantage sur le peloton: 11 minutes par moment. Mais au Giro, les occasions sont souvent rares pour les sprinters qui sont obligé de saisir chaque occasion qui se présente pour faire jouer leur pointe de vitesse. Le champion du monde Mark Cavendish a envoyé ses hommes à l'avant du peloton et les coureurs de chez Sky ont rapidement fait basculer l'écart. A 40 kilomètres de la ligne déjà, les trois échappés se sont fait reprendre et malgré un intermezzo de Lars Bak, seul en tête pendant une quinzaine de bornes, le scénario était écrit: sprint massif. Mais celui-ci allait être bien plus perturbé qu'à l'habitude. A moins de 10 kilomètres de la ligne, une chute et un ennui mécanique du maillot rose Taylor Phinney ont déjà secoué le peloton puis un virage dans le dernier kilomètre a envoyé sur le tarmac une bonne partie des coureurs. Parfaitement emmené par ses coéquipiers, Mark Cavendish n'en avait cure: le champion du monde reste le meilleur sprinter au monde et il s'est imposé devant Goss, Soupe, Farrar et Ferrari. Pour Frank Schleck, la journée était plutôt tranquille et malgré le nombre de chutes dans le peloton, le Luxembourgeois a rallié la ligne d'arrivée sans problème majeur, si ce n'est un changement de vélo en cours de route. Comme hier, Frank s'est classé 108ème de l'étape mais cette fois-ci, il était crédité du même temps que le vainqueur d'étape.
05.05.12: 1. Herning - Herning (8,7 km clm)
Phinney le spécialiste
Résultats:
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Taylor Phinney
Taylor Phinney
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108ème à 58"
108ème à 59"
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Avec Taylor Phinney, c'est un spécialiste qui a remporté la première étape du Tour d'Italie 2012. Ancien champion du monde de poursuite, ancien champion du monde du contre-la-montre chez les juniors et les espoirs, vainqueur d'un prologue de la Flèche du Sud également, l'Américain est un véritable rouleur, capable d'emmener le gros braquet à une vitesse halucinante, près de 50 km/h en l'occurence même sur un circuit très technique truffé de virages. Si c'est Geraint Thomas qui a effectué le meilleur temps au point intermédiaire à mi-parcours, le Britannique a dû s'incliner de 9 secondes face à Phinney, qui a réalisé un temps de 10'26" pour les 8,7 kilomètres dans les rues de Herning. Alex Rasmussen, Manuele Boaro et Gustav Larsson complètent le Top 5 de cette première étape très exotique. Exotique parce-que le Tour d'Italie a prix son envol au Danemark cette année, dans la ville natale d'un certain Bjarne Riis et à quelques mille kilomètres de ses contrées latines. Plus que le défilé de lingerie dans les rues de Herning, la vrai surprise au départ de ce Giro était la présence de Frank Schleck. Le Luxembourgeois n'avait pas prévu cette participation, mais il a remplacé au pièd levé le leader présumé et blessé des RadioShack, Jakob Fuglsang. Inutile de préciser que la préparation n'était pas idéale et qu'il ne fallait pas s'attendre à des miracles sur un contre-la-montre plat de 8 kilomètres sur un circuit urbain et technique. Frank Schleck a en effet terminé 108ème seulement dans le classement du jour (temps 11'25" moyenne 45,4 km/h) mais, si l'écart avec le vainqueur Taylor Phinney est énorme avec 59", il n'a finalement perdu que très peu de temps sur les principaux candidats au podium final à Milan. Kreuziger, Basso et Rodriguez ont fait dans le Top 50 en prenant une petite vingtaine de secondes à Frank, mais d'autres favoris ont presté moins bien que le Luxembourgeois: Cunego, Rujano, Gadret ou encore le tenant du titre Michele Scarponi ont tous perdu plus d'une minute sur le premier maillot rose du Giro, Taylor Phinney.
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du 11 au 13 mai 2012:: 66ème Tour de Picardie
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13.05.12: 3. Fressenneville - Maginelay (171 km)
La revanche de Degenkolb
Résultats:
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John Degenkolb
John Degenkolb
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26ème à 0"
80ème à 1'04"
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John Degenkolb a gagné sans surprise la 66ème édition du Tour de Picardie en s'imposant également dans la dernière étape, alors qu'il avait déjà gagné la première. L'Allemand de l'équipe Argos-Shimano tient ainsi sa revanche puisque dans le sprint de la veille, il avait été gêné par le Français Bouhani et n'a pas pu se défendre à sa juste valeur. Aujord'hui, Degenkolb s'est imposé au sprint devant Henderson et Van Hummel, ce dernier étant également son dauphin au classement général, avec 10 secondes de retard. Jempy Drucker était bien devant aujourd'hui, il a s'est immiscé dans le sprint pour la victoire d'étape mais n'a pas pu jouer la gagne, terminant 26ème de l'étape dans le même temps que le vainqueur. Comme hier, le début de la journée fut très animé avec une multitude d'attaques. Après une trentaine de kilomètres au ryhtme endiablé, ce sont Leonardo Duque, Angel Madrazo, Johan Le Bon, Brice Feillu et Leif Hoste qui ont pris le large. L'équipe de Jempy Drucker était donc à nouveau présent dans l'échappée du jour, mais les coureurs de chez Argos-Shimano n'ont rien laissé au hasard et un troisième sprint massif est vite devenu incountournable, avec l'issue que l'on sait.
12.05.12: 2. Tergnier - Villers-Bocage (179 km)
Van Hummel dans un sprint tumultueux
Résultats:
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Kenny Van Hummel
John Degenkolb
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106ème à 40"
112ème à 54"
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Comme la veille, le parcours de la deuxième étape n'était pas truffé d'obstacles extraordinaires et une arrivée au sprint était donc à prévoir. Mais celui-ci ne s'est pas déroulé comme prévu car le Français Nace Bouhanni a perturbé l'emballage final avec une manoeuvre dangereuse et il s'est fait déclasser par les commissaires alors qu'il avait traversé la ligne d'arrivée en premier. C'est le Néerlandais Kenny Van Hummel qui s'est imposé donc sur le tapis vert devant le Français Poulhies et Degenkolb, le détenteur du maillot jaune. Dans les derniers kilomètres, le peloton s'était divisé dans les vents latéraux et ils n'étaient plus que 77 à sprinter pour la victoire. Jempy Drucker n'a pas attrapé la bon wagon et il s'est classé 106ème de l'étape dans un deuxième groupe, à 40 secondes du vainqueur. Le départ de l'étape avait été très rapide et ce n'était que bien après le kilomètre 50 que trois coureurs ont obtenu un bon de sortie: Sébasiten Turgot, Nico Sijmens et Arnoud Van Groen, le coéquipier de Jempy Drucker, ont bénéficié d'un avantage maximal de près de quatre minutes mais dans le final, les équipiers de John Degenkolb ont mené le peloton tambour batant et les trois échappés se sont fait avaler à 10 kilomètres du but, just avant que le peloton ne se scinde dans les bordures.
11.05.12: 1. Clermont - Braine (167 km)
Degenkolb continue sur sa lancée
Résultats:
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John Degenkolb
John Degenkolb
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122ème à 3"
122ème à 13"
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On prends les mêmes et on recommence ... serait-on tenté de dire car le Tour de Picardie rassemble une grande partie des coureurs qui ont participé également aux Quatre jours de Dunkerque, il y a quelques jours à-peine et sur un terrain de jeu situé à un jet de pierre uniquement. Seulement, si les Quatre Jours ont fait la part belle aux baroudeurs cette année, le Tour de Picardie est traditionnellement réservé aux sprinters, ce qui ne doit pas être pour déplaire à Jempy Drucker. La première étape, longue de 167 kilomètres entre Clermont et Braine s'est d'ailleurs achevée avec un emballage final, remporté par le grandissime favori John Degenkolb qui continue sur sa lancée depuis une bonne semaine. L'Allemand a largement devancé le Japonais Takashi Miyazava et le Français Sébastien Chavanel, tandis que Jempy Drucker n'a pas participé au sprint final qui a été perturbée par une chute peu après la flamme rouge. Le Luxembourgeois s'était retrouvé au coeur de l'action et, après avoir été gêné par un coureur devant lui, il a terminé bon avant-dernier du premier peloton, 122ème dans le classement du jour. Quatre coureurs ont longtemps été aux avant-postes, Jonathan Hivert, José Ivan Gutierrez, Jesus Herrada Lopez et Leonardo Duque sont parti dès le kilomètre cinq pour se faire rejoindre 135 kilomètres plus loin, à quelques encablures de l'arrivée. En fait, les équipes des sprinters avaient contrôlé l'écart de très près et l'avantage du quator n'a jamais dépassé de beaucoup les trois minutes. Deux Yohann, Gêne et Le Bon, ont tenté leur chance dans le final, mais les Argos-Shimano avaient tout sous contrôle pour mener à bien le sprint de leur capitaine John Degenkolb, malgré la chute dans le dernier kilomètre.
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du 4 au 8 mai 2012:: 58ème 4 jours de Dunkerque
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08.05.12: 5. Béthune - Dunkerque (176 km)
Enfin le sprint
Résultats:
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Matteo Pelucchi
Jimmy Engoulvent
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9ème à 0"
63ème à 13'43"
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Après quatre jours de galère, les sprinters étaient enfin à la fête lors de la dernière étape des Quatre Jours de Dunkerque. Il pouvait difficilement en être autrement car le circuit final dans les rues de Dunkerque ne posait pas de difficulté topographique, les seuls obstacles potentiels pour les coureurs étant le vent le long de la digue et les multiples virages sur une chaussée glissante. Le matin à Béthune, le soleil était encore présent lorsque les rescapés de la 58ème édition se sont élancés pour les 176 kilomètres du jour. Les hommes forts de la course, Voeckler, Stybar, le maillot rose Jimmy Engoulvent lui-même ou encore Damien Gaudin se sont lancés quelques escarmouches dans les premiers kilomètres, mais ils ont dû rentrer dans le rang quand quatre hommes se sont échappés au kilomètre 33, à savoir Sébastien Chavanel, David Tanner, Nico Sijmens et Pieter Vanspeybrouck. Pourtant, Zdenek Stybar n'avait pas encore tout-à-fait renoncé à la victoire finale et, alors que l'avantage du quatuor de tête avoisinnait les trois minutes, les Quick-Step ont essayé de créer des bordures dans le peloton pour mettre Engoulvent dans le vent. Mais le maillot rose n'était pas pris en défaut et, à l'entrée sur le circuit final à Dunkerque, tout était rentré dans l'ordre dans le peloton. La pluie avait fait son appartion mais cela n'a pas empêché les équipes des sprinters à mener à bien leur retour sur les fuyards du matin pour le sprint final. John Degenkolb donnait l'impression de pouvoir remporter une troisième étape sur les Quatre Jours, mais au dernier moment, Matteo Pelucchi a bondi en avant pour coiffer l'Allemand sur le fil. Derrière Pelucchi, Degenkolb, Napolitano, Petit, Bouhanni, Van Hummel, Van Staeyen et Bazzana, Jempy Drucker a pris la neuvième place de l'étape, à quelques longueurs seulement du vainqueur.
07.05.12: 4. Gravelines - Cassel (183 km)
La journée des cyclo-cross-men
Résultats:
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Zdenek Stybar
Jimmy Engoulvent
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93ème à 12'09"
69ème à 13'43"
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C'était la journée des coureurs de cyclo-cross à Cassel puisque c'est l'ancien champion du monde Zdenek Stybar qui s'est imposé en déposant dans les derniers kilomètres un habitué du Grand-prix de Contern, Davy Commeyne. Pour Jempy Drucker, la journée était moins évidente car contrairement à ses anciens collègues des labourés, il n'apprécie guère les circuits très accidentés comme celui du Mont Cassel et il est arrivé en haut de la fameuse côte des Flandres françaises en 93ème position, avec un retard de plus de 12 minutes. Damien Gaudin, Andriy Grivko, Dmitriy Muravyev, Massimo Codol, Francesco Reda, Niki Terpstra, Matthieu Sprick, Romain Mathéou, Arnaud Molmy et Armindo Fonseca étaient les premiers à se mettre en évidencem mais sur le difficile parcours autour de Cassel, le groupe a fini par s'exploser et les attaquants se sont fait reprendre un par un par le peloton car derrière, Pineau, Voeckler, Pichon et Vachon avaient lancé la bagarre. A l'entame du dernier tour, ils étaient encore une vingtaine à pouvoir prétendre à la victoire. Laurent Pichon et Davy Commeyne ont tenté leur chance à six kilomètres du but mais ils se sont fait rattraper sous la flamme rouge lorsque Zdenek Stybar a lancé son attaque. Sur les pavés, le Belge était très très impressionnant et il s'est imposé avec 10 secondes d'avance sur le Colombien Carlos Betancur et 15 unités sur l'omni-présent Thomas Voeckler. Le maillot rose Jimmy Engoulvent a, quant-à-lui, souvent vacillé mais jamais cédé aujourd'hui. Peu à l'aise sur les pentes, le Français s'est battu comme un lion et après plusieures courses-poursuite successives, il n'a concédé que 50 secondes sur Stybar et peut donc garder le maillot de leader sur les épaules.
06.05.12: 3. Poperinge - Reningelst (178 km)
Echappée victorieuse pour Engoulvent
Résultats:
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Jimmy Engulvent
Jimmy Engoulvent
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21ème à 1'45"
57ème à 2'24"
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Pas de chance pour les sprinters à Dunkerque. Alors que la troisième étape des quatre jours qui en sont devenus cinq ne proposait pas la moindre difficulté topographique, les gros mollets se sont fait surprendre par une échappée de 6 coureurs, partis au kilomètre 19 pour rallier l'arrivée à Poperinge-Reningelst avec près de deux minutes d'avance sur le peloton. David Boucher, Jimmy Engoulvent, Benoît Jarrier, Kevin Lalouette, Jonathan Thiré et Sven Vandousselaere s'appellent les tire-aux-flancs qui ont profité de la rivalité entre les Quick-Step et les Argos pour s'octroyer un avance proche des 10 minutes. Dans la deuxième moîtié de la course, l'écart s'est bien résorbé en partie, mais la poursuite n'était pas assez bien organisé dans le peloton pour venir à bout des quelques sacrés rouleurs qui étaient devant. A trois kilomètres de l'arrivée, Jimmy Engoulvent a attaqué avec Kevin Lalouette dans sa roue et les deux coureurs se sont disputé la victoire au sprint. Engoulvent était bien le plus fort et s'est imposé devant Lalouette, les premiers poursuivants teminant à une vingtaine de secondes. L'ancien vainqueur du prologue du Tour de Luxembourg a fait coup double puisque, outre la victoire d'étape, il peut également revêtir le maillot rose de leader puisque le peloton a terminé à une minute et 45 secondes. Un peloton dans lequel Jempy Drucker s'est montré attentif, le Luxembourgeois a participé au sprint pour la septième place et il a pris la 21ème position dans le classement du jour, loin derrière Jimmy Engoulvent.
05.05.12: 2. Berck-sur-Mer - Montreuil-sur-Mer (180 km)
Deux sur deux
Résultats:
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John Degenkolb
John Degenkolb
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23ème à 0"
61ème à 58"
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Une nouvelle étape truffée de petites côtes dans le sud du département du Nord-Pas-de-Calais, avec une arrivée en montée dans la belle petite ville de Montreuil-sur-Mer. Rony Martias, Carlos Quintero, Fabien Bacquet et Franck Vermeulen ont pendant longtemps animé l'étape avec une avance avoisinnant les cinq minutes, mais à proximité du but, le peloton s'est rapproché de plus en plus des quatre hommes de tête. A une quarantaine de kilomètres du but, les Quick-Step ont tenté de former une bordure et le peloton s'est temporairement scindé dans le vent. Mais devant, ils n'étaient que onze, 6 Quick-Step et les autres, et après une dizaine de kilomètres de poursuite, le regroupement était général dans la course. Dimitriy Gruzdev a tenté sa chance en solitaire à dix kilomètres du but, mais c'étaient une nouvelle fois les Quick-Step qui ont animé le final. Jéròme Pineau a accéléré dans les ruelles de Montreuil-sur-Mer avec Zdenek Stybar dans sa roue, mais John Degenkolb est venu coiffer les deux coureurs sur le fil, remportant sa deuxième étape coup sur coup. Jempy Drucker était placé dans le final et il a pris la 23ème place sur la ligne d'arrivée, dans le même temps que le vainqueur.
04.05.12: 1. Dunkerque - Coquelles (170 km)
Degenkolb passe les caps
Résultats:
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John Degenkolb
John Degenkolb
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85ème à 38"
85ème à 48"
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Si les quatre jours de Dunkerque étaient jadis une course pour sprinters avec des étapes de plat et un seul tronçon plus accidenté, ceux-ci ont été désagréablement surpris en étudiant le tracé de cette année-ci. La première étape présentait déjà un profil bien escarpé avec la quadruple ascension du Cap Blanc-Nez, là même où Andy Schleck s'était mis en évidence en 2005 déjà, au tout début de sa carrière, en prenant la quatrième place derrière le vainqueur Thomas Voeckler. Ce dernier était à nouveau à la pointe du combat dans cette première étape de l'édition 2012 quand il a attaqué dans la dernière montée du jour pour revenir sur les six coureurs de tête et dessiner les contours de ce qui allait être le groupe de tête. Les échappés du matin, Damien Gaudin, Bert-Jan Lindeman, Alessandro Bazzana, Mickael Olejnik et Dimitri Le Boulch avaient déjà course perdue lorsque le peloton s'est dirigé vers le dernier des circuits locaux autour de la ville de Calais et que le peloton se rapprochait de plus en plus. Jérôme Pineau, Gert Steegmans, Pierrick Fedrigo, Romain Zingle et Julien Guay sont sorti à ce moment-là d'un peloton qui s'était déjà morcelé mais où Jempy Drucker était toujours en bonne position au moment d'aborder le final. A cinq kilomètres de la ligne, Voeckler a placé son contre et il est revenu vers l'avant avec Stybar, Degenkolb, Napolitano et Betancourt: ce sont les 10 coureurs qui se sont disputé la victoire au sprint avec le succès de John Degenkolb devant Napolitano et Degenkolb. Un premier peloton est arrivé à une quinzaine de secondes tandis que Jempy Drucker a franchi la ligne d'arrivée dans un troisième groupe, 85ème à 38 secondes.
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