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du 22 au 29 avril 2012: 48ème Presidential Tour of Turkey
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29.04.2012: 8. Istanbul - Istanbul (121 km)
Bos première, Bos dernière
Résultats:
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Théo Bos
Ivailo Gabrovski
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19ème à 0"
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120ème à 53'40"
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Le Tour de Turquie s'est achevé comme il a commencé, par une course en circuit et une victoire au sprint du multiple champion du monde de vitesse Theo Bos. Le sprint était quasiment inévitable aujourd'hui sur le circuit plat dans les rues d'Istanbul mais quelques coureurs, toujours les mêmes d'ailleurs, se sont quand-même montré offensifs. L'incroyable Romain Bardet était à nouveau parmi les premiers à attaquer et le jeune Français a devancé le peloton au passage du pont de Bosphore. Il a rapidement été remplacé par un groupe de 4 coureurs en tête de la course, ce qui ne l'empêchera pas de retenter encore une fois sa chance dans le final. Gusev, Trentin, Gaudin et Stevic sont les noms des quatre attaquants qui ont compté jusqu'à trois minutes et demie d'avance avant de se faire rattraper dans le dernier tour de circuit, à cinq kilomètres de la ligne. Les coureurs d'Accent Willems avaient décidé de tout miser sur Stefan Van Dijk lors de cette dernière étape et ils étaient bien présent en tête du peloton dans le final. Jempy Drucker et son équipe sont récompensé pour ce travail par la troisième place de l'ancien champion des Pays-Bas dans le classement du jour, derrière Bos et Andrew Fenn. Jempy Drucker, qui a fait le poisson-pilote pour Van Dijk dans un sprint qui était perturbée par une chute dans sa phase préparative, s'est classé lui-même 19ème aujourd'hui. Au classement général, le Luxembourgeois termine loin, 127ème à près d'une heure du vainqueur Ivailo Grabovski. Trois ans après une première victoire déjà dans cette épreuve qui monte, le Bulgare aux service d'une équipe turque a remporté une victoire jamais contestée avec une minute et 33 secondes d'avance sur le Kazakh Alexandr Dyachenko.
28.04.2012: 7. Kusadasi - Izmir (124 km)
Jempy Drucker fait septième
Résultats:
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Iljo Keisse
Ivailo Gabrovski
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7ème à 0"
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123ème à 53'40"
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Si Jempy Drucker a été noté en nette progression hier, il a fait mieux encore aujourd'hui puisqu'il s'est immiscé au sprint pour la gagne entre les tenors du peloton et le Belge Iljo Keisse qui a sauvé quelques centimètres de son avantage sur la ligne, devant Kittel, Petacchi, Guardini, Renshaw, Förster et Drucker, rien que du beau monde. Pourtant, les choses n'avaient pas l'air au mieux pour le Belge qui a fait une chute dans le dernier kilomètre en étant seul en tête de la course avec une avance minimale. Mais il n'a pas paniqué, s'est relevé tout de suite, a remis la chaîne sur son vélo et, en véritable pistard qu'il est, Keisse a fait le kilomètre pour aller sauver in-extremis une victoire bien méritée. Car le coureur de chez Quick-Step avait été le premier attaquant de la journée et, ensemble avec Zeits, Ignatiev, Pichon, Gaudin, Cousin et Canecky, il a formé le groupe d'échappés qui est resté devant du début jusqu'à la fin. Dû au travail des Accent Jobs entre-autres à la tête du peloton, les sept coureurs n'ont jamais pu se targer d'un avantage supérieur à quatre minutes, un avantage qui était réduit à 2 minutes au moment d'entamer les 20 derniers kilomètres. Le peloton s'est rapproché de plus en plus des hommes de tête et Iljo Keisse a senti le danger: il a laissé ses compagnons derrière lui à 5 kilomètres de la ligne, des compagnons qui n'ont d'ailleurs pas tardé à se faire rattraper par les poursuivants. Mais en bon poursuiteur, Keisse le pistard a résisté au retour du peloton malgré sa chute dans un virage très, très serré à l'intérieur du dernier kilomètre, un peloton où Jempy Drucker s'est montré très attentif dans un final qui a dû réveiller des esprits de cyclo-cross man en lui. Bien placé dans le virage-kamikaze qui a failli être fatal à Keisse, il a pu prendre la septième place dans le classement du jour, parmi une bonne partie de l'élite mondiale du sprint!
27.04.2012: 6. Bodrum - Cusadasi (179 km)
Drucker en mode progression
Résultats:
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Sascha Modolo
Ivailo Gabrovski
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19ème à 0"
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127ème à 53'40"
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Sascha Modolo a récompensé son équipe pour le travail fourni pendant la 6ème étape, en s'imposant au sprint devant ... Mathew Goss évidemment. Quant à Jempy Drucker, il était en mode progression aujourd'hui puisqu'il était présent dans le groupe de tête d'une soixantaine de coureurs seulement qui a sprinté pour la victoire, prenant au passage la 19ème place d'une étape très, très difficile. Le tronçon le plus long du Tour de Turquie a démarré à cent à l'heure, comme ses prédécesseurs, et après quelques kilomètres seulement, le peloton s'était divisé en plusieurs parties. 16 coureurs avaient pris la tête de la course, parmi-eux la plupart des ténors du Top 10 au classement général. Mais après presque 100 kilomètres de poursuite acharnée, tout est rentré dans l'ordre et le peloton s'est regroupé derrière trois hommes de tête, Belkov, Deignan et Colas. La trève était de courte durée car, alors que les trois leaders avaient deux petites minutes d'avantage, les contres ont à nouveau secoué le peloton avec entre-autres des attaques de Greipel, Duarte, Vinokourov ou l'infatiguable Romain Bardet. Une soixantaine de coureurs seulement sont resté en lice pour la victoire, parmi eux Jempy Drucker. Les trois hommes de tête n'ont pas survécu à la bataille et malgré une multitudes d'attaques dans le final encore, la victoire s'est disputée au sprint. McEwen, Kittel, Petacchi étaient resté coincé à l'arrière, mais Goss et Renshaw étaient bien-là, aux avant-postes. Les deux Australiens se sont fait devancer par l'Italien Sascha Modolo, alors que Jempy Drucker a fait un Top 20 et s'est également vu en nette progression au classement général où il a fait un bond de quarante positions aujourd'hui.
26.04.2012: 5. Marmaris - Turgutreis (178 km)
Di Corrado prive les sprinters
Résultats:
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Andrea Di Corrado
Ivailo Gabrovski
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72ème à 1'27"
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160ème à 53'40"
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Après deux étapes difficiles, les sprinters avaient sur papier repris leurs droits lors de la cinquième étape du Tour de Turquie, mais c'était sans compter sur l'opportunisme de certains attaquants et notamment, sur celui du jeune Neo-pro Andrea Di Corrado. L'Italien faisait en effet partie d'un groupe de 6 coureurs qui s'est dégagé très tôt dans la journée pour obtenir jusqu'à 15 minutes d'avance et rallier l'arrivée avant le peloton. Après un intermezzo d'un grand groupe de 23 offensifs en tête de la course, Dmitriy Gruzdev, Jonas Jorgensen, Sebastien Duret, Jérôme Cousin, Alfredo Balloni et Di Corrado ont pu s'échapper vers le kilomètre quinze pour prendre rapidement de l'avance sur un peloton qui avait bien besoin de souffler un peu. Les coureurs de chez Accent Jobs étaient parmi les premiers à sonner l'alarme et à augmenter l'allure chez les poursuivants, avec notamment Caja Rural et Ustensilnord. Sous l'impulsions de Jempy Drucker et de ses équipiers, l'écart a commencer à se réduire, mais à une trentaine de kilomètres de la ligne, il était toujours supérieur à 7 minutes. A 14 kilomètres de la conclusion, l'avantage était de 2'50" et la victoire était presque acquise pour les hommes de tête, qui ont commencé à s'attaquer à tour de rôle. Après plusieures tentatives infructueuses de la part de ses compagnons d'échappée, Andrea Di Corrado a laissé ceux-ci derrière lui sous la banderole des huit kilomètres pour finalement l'emporter avec 40 secondes d'avance sur Jonas Jörgensen. Une minute et 27 secondes plus tard, Matteo Pelluchi a emmené le peloton vers la ligne d'arrivée, un peloton dans lequel Jempy Drucker s'est classé 72ème de la journée.
25.04.2012: 4. Fethiye - Marmaris (132 km)
Une affaire d'Australiens
Résultats:
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Mark Renshaw
Ivailo Gabrovski
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168ème à 21'40"
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167ème à 53'40"
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L'étape entre Fethiye et Marmaris n'avait rien avoir avec le calvaire de la veille, sur les pentes d'Elamali, mais une petite montée bien salée à proximité de l'arrivée a rajouté du piquant supplémentaire à un profil déjà bien vallonnée. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que les coureurs ont honoré ce tracé destiné aux attaquants avec des mouvements incessants tout au long de l'étape. Par un beau soleil, les coureurs de chez Astana autour d'Alexandre Vinokourov ont mis le feu au poudre assez rapidement après le départ et le maillot bleu Gabrovski himself s'est également porté à l'offensive. Sous la pression, le peloton s'est scindé après quelques kilomètres seulement et les différents groupes s'est déformé et reformé au gré des accélérations. Après une quarantaine de kilomètres, quatre coureurs se sont dégagé à l'avant et cela s'est regroupé quelque-peu derrière Bazayev, Gusev, Ingatiev et Caccia. Mais la trève était de courte durée et un bon cinquante coureurs n'ont jamais revu l'avant de la course, parmi eux Bos, Petacchi, Chicchi ou encore Jempy Drucker. Le Luxembourgeois a terminé la journée dans le gruppetto, 168ème de l'étape à plus de vingt minutes du vainqueur. Devant, Ignatiev a dû décrocher en tête de la course dans la dernière difficulté de la journée, alors qu'Ivailo Grabovski a insité dans le peloton et 7 autres coureurs ont suivi son contre, parmi-eux Vinokourov, Bardet, Hansen ou encore le prodige africain Daniel Teklehaimanot. Il restaient une cinquantaine de coureurs en lice pour le succès d'étape et, sous l'impulsion des Colnago et des Lotto notamment, ils se sont regroupé dans la descente vers l'arrivée à Marmaris, en route vers un nouveau sprint massif. D'autres tenors du sprint comme Van Dijk, Brown, Förster, McEwen ou Greipel n'étaient pas représenté à l'avant et on croyait l'étape promise à Mathew Goss. Mais c'est un autre Australien, Mark Renshaw, qui s'est imposé dans un final indécis devant son compatriote, qui a donc fait deuxième pour la troisième fois en quatre jours.
24.04.2012: 3. Antalya - Elmali (152 km)
Gabrovski en surclassement
Résultats:
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Ivailo Gabrovski
Ivailo Gabrovski
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164ème à 31'50"
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167ème à 32'00"
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Au cours de la troisième journée, les coureurs du Presidential Cycling Tour of Turkey on dû affronter l'étape-reine de la course, le seul des huit tronçons à finir en altitude, à 1850 mètres au-dessus de la mer sur les hauteurs de la ville d'Elmali très exactement. En partant du niveau de la mer, cela faisait un paquet de mètres à grimper et Jempy Drucker avait donc une journée difficile en perspective quand il s'est élancé en compagnie des 189 autres rescapés des deux premières étapes. Mais tout le monde n'était pas impressionné par le profil car l'action a démarré dès le départ. Vinokourov et Bodrogi ont une nouvelle fois tenté leur chance, mais c'est finalement un groupe de 6 coureurs qui a pu prendre le large: Vachon, Bandiera, Hurel, Domagalski et Giordani, bientôt rejoints par le Colombien Suarez, avaient 5 minutes d'avantage à la mi-course. Les Astana étaient suffisamment en confiance pour prendre le contrôle du peloton et faire inverser la tendance, chose faite un peu avant les pentes rudes de la montée finale. Dès les premières rampes, le Bulgare Ivailo Gabrovski a placé une attaque à laquelle personne n'a pu répondre. Alors que, derrière lui, le peloton explosait de tous parts, le coureur de la modeste formation indigène Konya s'est envolé et il n'a eu de cesse d'augmenter son avance. Gabrovski s'est imposé avec près d'une minute et demie d'avance sur ses trois poursuivants, Alexandr Dyachenko, Danail Andonov et Adri Palomares. Romain Bardet, qui avait impressionné tout le monde dans le final de l'Amstel, a terminé quatrième tandis que tous les autres coureurs sont arrivés en haut avec un redard de plus de deux minutes. Pour Jempy Drucker, l'épreuve fut dure et le Luxembourgeois s'est empressé à trouver refuge dans le gruppetto dès que la pente commençait à être dure pour les lourds gabarits. Il a passé la ligne d'arrivée en 164ème position dans un deuxième autobus, en compagnie d'autres sprinters comme Casper, Haedo ou Kittel et avec plus d'une demie-heure de retard sur le vainqueur. Avec une telle étape, il est évident que le classement général présente ce soir une allure sensiblement comparable à celle du résultat du jour, Drucker étant noté 167ème à 32 minutes exactement du nouveau leader Gabrovski.
23.04.2012: 2. Alanya - Antalya (153 km)
Greipel devance Goss
Résultats:
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André Greipel
Mathew Goss
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118ème à 6"
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173ème à 12"
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La deuxième étape du Tour de Turquie, au final bien plus accidenté que celle d'hier, a vu des noms célèbres à l'attaque. Alexandre Vinokourov et Laszlo Bodrogi faisaient en effet partie d'un groupe d'échappés qui est parti tôt dans la journée, avec également Pichon, Locatelli et Fedi. Les cinq hommes se sont dégagés après une quarantaine de kilomètres déjà très animés et ils ont obtenu jusqu'à cinq minutes d'avantage sur un peloton à l'intérieur duquel Jempy Drucker pansait les plaies de la chute collective de la veille. Mais à une bonne cinquantaine de kilomètres du but, Rabobank a augmenté l'allure dans le peloton et bientôt, d'autres équipes sont venus leur prêter main forte et l'écart s'est revu sensiblement à la baisse. A cinq kilomètres de la conclusion et malgré les longs relais de Vinokourov et Bodrogi dans l'échappée, celle-ci était terminée et on se dirigait donc à nouveau vers un sprint massif. Les coureurs de chez Rabobank ont emmené l'emballage, mais c'est André Greipel qui a surgi aux 200 mètres pour l'emporter devant Goss, Pelucchi, Renshaw et Schulze. Chez Accent-Veranda Willems, on avait choisi de jouer la carte Van Dijk aujourd'hui et, alors que son équipier néerlandais s'est classé 11ème, Jempy Drucker n'a pas disputé le sprint pour la victoire. Il a franchi la ligne d'arrivée dans la deuxième partie d'un peloton qui s'était divisé en trois dans le final, prenant une 118ème place avec 6 secondes de retard.
22.04.2012: 1. Alanya - Alanya (135 km)
Bos évite la chute, Drucker pas
Résultats:
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Theo Bos
Theo Bos
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192ème à 0"
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192ème à 10"
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Le Tour de Turquie s'annonce comme un véritable festival des sprinters avec des noms comme Petacchi, Greipel, Goss, Casper, Haedo, Chicchi, Modolo ou encore … Jempy Drucker. Comme l'année dernière, le coureur luxembourgeois participe à cette course à étapes et l'objectif est sourtour d'accumuler les kilomètres de course après son interruption forcée et, pourquoi pas, glaner quelques bons résultats. Ce qui ne fut manifestement pas le cas lors de la première étape qui s'est certes terminé par un sprint massif, mais celui-ci a été largement perturbé par une grosse chute et Jempy a pris la bonne dernière place du peloton. La course s'est déroulée sur un circuit de 16 kilomètres autour de la ville d'Analya, à parcourir 8 fois, et elle a été marquée par une échappée d'un groupe de 8 avec les coureurs Hegyvary, Routley, Timmer, Belkov, Kasa, Ramirez, Robert et Kurek. Mais dans le vent, l'entente des huit n'était pas excellente et, un par un, ils se sont fait manger par un peloton qui était regroupé à nouveau à une bonne trentaine de kilomètres du but. Ce sont les coureurs de chez Green Edge qui ont mené le peloton pendant la préparation du sprint, mais Matthew Goss à dû s'incliner de quelques millimètres seulement face au Rabobank Théo Bos. Colli, Pettachi et Van Poppel ont pris les positions suivantes, mais une bonne partie des sprinters a été génée par une chute massive qui s'est déroulée à quelques hectomètres seulement de la ligne. Jempy Drucker était parmi ceux qui ont goûté au bitume et, s'il n'a heureusement obtenu que des égratinures, il n'a pas pu se mêler à la lutte pour la victoire. Le coureur de chez Accent Jobs a terminé 192ème dans le classement du jour, franchissant la ligne d'arrivée en tant que dernier du peloton.
22.04.2012 : Liège - Ans (285 km)
Iglinskiy maîtrise le froid
Résultats:
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Maxime Iglinskiy
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23ème à 2'11"
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50ème à 5'39"
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Le moins que l'on puisse dire, c'est que le printemps 2012 n'a pas souri aux frères Schleck. Retardés tous les deux dans leur préparation par des fortunes diverses, ils ont échoué dans la dernière occasion qui se présentait à eux pour sauver le début de saison. Pourtant, tout semblait à nouveau sourir depuis quelques jours, Frank étant dans une forme éblouissante depuis la Flèche Wallonne. Seulement, la météo s'en est mêlé et les deux frêles Schleck, qui n'affectionnent pas particulièrement le mauvais temps, n'étaient pas paré à affronter le froid et la pluie qui se sont invité dans la course au moment d'entamer le final. Transi par le froid, il ont dû enfiler des vêtements supplémentaires alors que la course venait d'entrer dans sa phase décisive: ils ont raté le bon coup qui est parti dans la Redoute, endroit stratégiques de la course. Même s'ils n'étaient pas loin derrière, les deux Luxembourgeois n'ont jamais réussi à revenir vers l'avant et Frank a terminé sa course en 23ème position, dans un deuxième groupe avec d'autres favoris comme Gerrans, Freire, Van den Broek et Cunego, eux aussi victimes des circonstances de course. Andy Schleck est arrivé sur les hauteurs de Ans 3 minutes derrière son frère dans un troisième groupe et il a pris la 50ème place dans le classement, 5'39" derrière le vainqueur Maxime Iglinskyi. Celui-ci a créé la grande surprise sur les derniers kilomètres quand il a su rattraper et dépasser un Vincenzo Nibali qui avait fait une terrible impression jusque-là, avant de s'imposer avec 21" d'avance sur l'Italien. La course a véritablement démarré dans la côte de la Redoute lorsque Philippe Gilbert a fait rouler son équipier Tejay Van Garderen en tête du peloton, alors que les RadioShack-Nissan-Trek se sont fait pièger à l'arrière et que l'avantage de l'échappée matinale était réduite à presque rien. Dario Cataldo, Simon Geschke, Kevin Ista, Reinier Honig, Gregory Habeaux et Alessandro Bazzana avaient en effet pris la tête de la course après 50 kilomètres, avant de se faire rejoindre beaucoup plus tard par Pierre Rolland, Vasil Kiryienka et David Le Lay. Mais en haut de la côte de la Redoute, l'avance des hommes de tête ne tenait plus qu'à une poignée de secondes et dans la côte de la Roche aux Faucons, Pierre Rolland était le dernier à résister, avant de devoir abdiquer également. C'est le moment choisi Vincenzo Nibali pour se mettre en évidence. Le vainqueur de la dernière Vuelta s'est envolé et il a rapidement créé un écart d'une trentaine de secondes sur Iglinskiy et Rodriguez, ses premiers poursuivants. Alors que Rodriguez et, quelques secondes derrière lui, Philippe Gilbert montraient des signe de faiblesse, Maxim Igliniskiy en a fait tout autrement. Il a lâché le vainqueur de la Flèche Wallonne dans la côte de Saint-Nicolas pour aller ceuillir Nibali dans l'interminable faux-plat qui mène vers l'arrivée à Ans. Derrière ces deux hommes, Enrico Gasparotto a complété le triomphe des Astana en prenant la troisième place au sprint d'un petit groupe qui comprenait également Voeckler, Martin, Mollema, Scarponi, Vanendert et une bonne demie-douzaine d'autres coureurs.
18.04.2012: Charleroy - Huy (194 km)
Rodriguez, enfin
Résultats:
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Joaquin Rodriguez
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20ème à 18"
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81ème à 2'25"
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La Flèche Wallonne avait fait peau neuve, l'an passé et le final un peu plus difficile avec plusieures côtes sur les derniers kilomètres pouvaient bien sur le papier avantager des coureurs du type Frank Schleck, en grande forme, on le sait depuis l'Amstel Gold Race. Seulement voilà, comme le veut le dicton, ce sont les coureurs qui font la course: la sélection tant-attendue n'a pas eu lieu et un grand peloton de près d'une centaine de coureurs s'est retrouvé ensemble au pièd de la dernière ascension du mur de Huy, pour une course de côte d'un peu moins de 800 mètres. Pourtant, ce n'est pas la faute d'avoir essayé: les RadioShack-Nissan-Trek ont pris la course en main par moments, ils ont durci le rythme par Chris Horner ou encore porté une attaque en la personne d'Andy Schleck. Mais les coureurs de chez Katusha avaient le peloton bien en main, ils ont contrôlé la course toute la journée et délivré leur leader Joaquin Rodriguez dans des conditions idéales au pièd du mur. Et là, l'ancien coéquipier de Kim Kirchen, qui aurait certainement bien apprécié les conditions tactiques et météorologiques de la course d'aujourd'hui, a délivré son show. Aux 300 mètres, Joaquin Rodriguez a placé son accélération foudroyante et s'est envolé pour l'emporter avec 4 secondes d'avance sur Michael Albasini et le tenant du titre Philippe Gilbert. Deux coureurs ont longtemps animé la course, à savoir Dirk Bellemakers et Anthony Roux avec un écart maximal de 7 minutes, mais à une bonne vingtaine de kilomètres de l'arrivée déjà, ils se sont fait rattraper, tout comme d'ailleurs Sander Armee qui était pendant longtemps intercalé. Peu avant, Andy Schleck était entré en action pour essayer de faire bouger la course: le coureur luxembourgeois a démarré dans la côte de Bohisseau, à 40 kilomètres de la ligne d'arrivée, mais il ne trouvait guère de support et se faisait rattraper peu avant la deuxième ascension du mur de Huy. Montfort et Horner ont haussé le rythme dans un peloton qui devait également essuyer les attaques de Hesjedal, Visconti ou Nordhaug dans le final, mais la messe était déjà dite: le peloton s'est présenté compact au pièd du Mur de Huy avec un archi-favori: Joaquin Rodriguez à qui cette montée sièd comme un gant et qui y a déjà à plusieures reprises frôlé la victoire. Malgré tout le travail fourni par son équipe, Frank Schleck ne faisait plus partie des prétendants à la victoire: une crevaison au plus mauvais moment, à une dizaine de kilomètres de la ligne à peine, l'avait fait perdre du temps et, même si le Luxembourgeois est parvenu à recoller au peloton, il était beaucoup trop en retrait au moment d'aborder le mur pour jouer la victoire. Frank s'est néanmoins battu jusqu'au bout et il a rattrappé pas mal de concurrents, terminant 20ème dans le classement alors qu'Andy, qui avait usé toute son énergie plus tôt dans la course comme équipier de son frère, a franchi la ligne d'arrivée en 81ème position, à un peu plus de deux minutes de retard sur le vainqueur. Galerie de photos ...
15.04.2012: Maastricht - Valkenburg (260 km)
La surprise Gasparotto
Résultats:
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Enrico Gasparotto
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12ème à 4"
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91ème à 5'39"
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Frank Schleck aura fait une belle course dans l'Amstel Gold Race 2012 et, s'il était un peu juste dans la dernière ascension du Cauberg pour jouer les premiers rôles, il avait fait un sans-faute jusque-là en se trouvant en permanence sur le devant de la scène. Après un départ relativement tranquille, il a fallu attendre une bonne soixantaine de kilomètres avant de voir l'échappée du jour se développer: Barbet, Bilbao, Pineau, Kreder, Howes, Stortoni, Caethoven, Delfosse et Lietar ont obtenu un bonne douzaine de minutes d'avance, une avance qui s'est évidemment rapidement résorbé en deuxième partie de course. Lorsqu'après près de 200 kilomètres d'échappée, le groupe de tête s'est disloqué sur les pentes sévères du Gulpenerberg, le peloton les avait déjà pratiquement en point de mire. Mais deux coureurs, deux, ont fait de la résistence. Romain Bardet et Alex Howes ont pris la tête de la course et une bonne dizaine de kilomètres et trois côtes plus tard, en haut de l'Eyserbosweg, ils avaient toujours une trentaine de secondes d'avance sur l'avant-garde du peloton. Celle-ci ne comptait guère plus qu'une trentaine de coureurs dont un Frank Schleck qui faisait très bonne impression et qui a pris la tête du peloton sur les chemins tortueux vers le Fromberg et le Keutenberg. Jusque-là, on avait surtout vu Andy rouler tout devant dans le peloton avec son frère un petit peu en retrait et il était vite devenu clair qu'Andy roulait en équipier, prenant le vent pour protéger son aîné. Il avait d'ailleurs fini sa mission entretemps et Andy a perdu le contact avec les meilleurs dans la terrible montée de l'Eyserbosweg, à moins de vingt kilomètres du but. Il allait terminer la course à son rythme en 91ème position, un peu plus de 5 minutes derrière le vainqueur. Devant, une tentative de Boasson Hagen n'avait rien donné et même le mythique Keutenberg, avec ses pentes à plus de 20%, n'a pas apporté de décision, si ce n'est qu'il a définitivement condamné Bardet et Howe et qu'il a encore un peu décimé le groupe de tête, qui comptait encore une vingtaine de prétendants. Alors que Frank Schleck s'était toujours montré très attentif dans le groupe, c'est Oscar Freire qui a anticipé le Cauberg avec une attaque à 7 kilomètres de la ligne, prenant une petite dizaine de secondes d'avance. L'Espagnol a sorti un grand numéro et il avait toujours quinze secondes d'avance au moment de virer au pièd du Cauberg, sur un petit peloton dans lequel Frank Schleck avait perdu sa bonne position. Le Luxembourgeois avait en effet attrapé une crampe, il savait qu'il ne pouvait pas jouer pour la gagne et a préféré s'économiser plutôt que de frotter pour la meilleure position avant le Cauberg. Il a essayé d'en faire le maximum et s'est battu jusqu'au bout pour finalement prendre la douzième place du classement, 4 secondes à peine derrière le vainqueur-surprise. Car si Freier était un peu juste sur la fin et s'est fait rattraper par ses poursuivants, si Philippe Gilbert avait pris ses responsabilités très tôt dans la dernière côte pour mener un long sprint vers l'arrivée, si Peter Sagan avait pris le relais du champion de Belgique pour donner l'impression de pouvoir l'emporter et si Jelle Vanendert revenait très fort de l'arrière, ils ont tous craqué sur la fin face au dernier coup de rein d'Enrico Gasparotto, l'outsider qui était clairement le plus fort dans la montée du Cauberg et qui a pu accrocher la plus belle de ses victoires à un palmarès déjà bien fourni.
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12 avril 2012: 53ème Grand-prix de Denain
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12.04.2012: Denain - Denain (199 km)
Crevaison pour Jempy Drucker
Résultats:
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Juan-José Haedo
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Abandon
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Un bon mois après sa mauvaise chute, Jempy Drucker a donc retrouvé les pavés à Denain, mais ceux du 53ème Grand-prix sont bien moins méchants que les tronçons des Flandres et de Paris-Roubaix. L'ancien spécialiste de cyclo-cross a une nouvelle fois joué la malchance sur son terrain de prédilection, mais de façon bien moins spectaculaire qu'aux Trois Jours des Flandres Occidentales. 163 coureurs ont pris le départ pour plusieures boucles autour de la ville de Denain et les premiers à se mettre en évidence étaient David Boucher et Remi Cousin. 10 minutes, c'était l'avance maximale obtenue par les deux Français sur le peloton mais dans la deuxième partie de parcours, les choses s'annonçaient difficile sous la pluie: l'échappée était terminée à une bonne vingtaine de kilomètres de la ligne, alors que les abondons se comptaient par dizaines. Jimmy Engoulvent et Clément Koretzky ont tenté leur chance dans le dernier tour de circuit local, mais ils n'avaient que très peu de chance face aux équipes des sprinters qui sentaient leurs chances augmenter au fil des tours. Farnese Vini a emmené dans les derniers kilomètres pour Guardini, mais c'est Juan-José Haedo qui s'est imposé devant Rasmussen, Guardini, Bacquet et le jeune Démare. Jempy Drucker n'a pas pu défendre ses chances dans le sprint puisqu'il n'était plus simplement plus présent dans la course à ce moment-là. A une trentaine de kilomètres du but, le Luxembourgeois avait en effet été victime d'une crevaison et, alors qu'il attendait sur le bord de la route pour être dépanné, sa voiture de service l'a dépassé sans le voir. Sans assistance, Jempy a abandonné la course.
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11 avril 2012: 52ème Flèche Brabançonne
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11.04.2012: Leuven - Overijse (196 km)
Andy Schleck ne peut éviter la chute
Résultats:
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Thomas Voeckler
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Abandon
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Venu pour accumuler encore quelques kilomètres de course avant la semaine ardennaise, Andy Schleck a joué la malchance lors de la 52ème édition de la Flèche Brabançonne. Malgré un bon positionnement à l'avant du peloton sous la pluie, il n'a pu éviter une chute qui s'est produite devant lui et il s'est retrouvé face par terre avec une vive douleur à la main. Plus de peur que de mal néanmoins et Andy ne sentira pas les séquelles de cette cabriole pendant très longtemps. Il a bien essayé de continuer sur les petites routes du Flamand Brabant mais son vélo avait également souffert dans la chute et les chances de revenir dans le peloton étaient plutôt minces. Après quelques kilomètres de vaine poursuite, Andy a donc préféré renoncer peu après la mi-course. C'est le Français Thomas Voeckler qui s'est approprié la victoire après une fin de course impressionnante. A 30 kilomètres du but, l'échappée du matin formée par Maxim Belkov, Artem Ovechkin et Daniel Schorn s'était disloquée et seul Schorn demeurait aux commandes lorsque Voeckler a placé un contre dans le peloton. En un tour de main, le Français avait dépassé les trois échappés pour s'installer aux commandes devant un groupe de poursuite constitué d'une dizaine de coureurs dont Van Avermaet, Vandendert, Freire, Ten Dam et Deveneyns. Mais malgré tous leurs efforts, ceux-ci ne pouvaient rien contre un Voeckler survolté qui n'a cessé de creuser l'écart pour remporter la victoire avec plus d'une minute d'avance sur le triple vainqueur Oscar Freire, Serry, Duarte et les autres. Par des conditions météorologiques exécrables, 44 coureurs seulement ont terminé la course.
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10 avril 2012: 73ème Paris-Camembert
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10.04.2012: Magnanville - Vimoutiers (207 km)
Périchon s'est levé tôt
Résultats:
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Pierre-Luc Périchon
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20ème à 30"
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Pour remporter la 73ème édition de Paris-Camembert, il ne fallait pas attendre jusqu'à la dernière minute car la course à souri à ceux qui ont attaqué tôt. Jean-Marc Bideau tout d'abord, en tête depuis le kilomètre 40 avec Jérôme Cousin et qui n'a plus jamais été revu par le peloton pour prendre la troisième place à l'arrivée. Cyril Bessy ensuite qui a placé un contre à 45 kilomètres de l'arrivée avec Laszlo Bodrogi et Périchon pour rejoindre les deux hommes de tête et terminer deuxième de la course. Puis et surtout Pierre-Luc Périchon qui a eu la bonne idée d'accompagner Bessy et Bodrogi pour ensuite régler tout le monde au sprint pour la victoire. Bideau et Cousin, partis tôt dans la journée, avaient eu jusqu'à 6 minutes d'avance au cours de la journée, mais celle-ci était tombé sous le seuil des deux minutes lorsque Bodrogi, Périchon et Bessy ont lancé leur contre dans le peloton. Sous la pluie, les trois coureurs ont refait leur retard en quelques kilomètres seulement et, Bodrogi et Cousin se faisant lâcher un peu plus loin, la victoire s'est décidé dans la dernière ligne droite en légère montée entre Pierre-Luc Périchon, Bessy et Bideau dans cet ordre. Derrière eux, le peloton s'était également divisé dans les derniers kilomètres et ils étaient une quinzaine à se disputer la quatrième place, 6 secondes seulement derrière les échappés. Un troisième groupe d'une vingtaine de coureurs est arrivé à 30 secondes et, dans ce petit peloton, Jempy Drucker a pris la cinquième place du sprint et donc la vingtième du classement du jour. Dans ce final difficile où le reste du peloton était relégué à plus d'une minute et demie, le Luxembourgeois s'est donc bien battu et confirme sa courbe de forme ascendante.
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du 2 au 7 avril 2012: 52ème Vuelta al Pais Vasco
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07.04.2012: 6. Onati - Onati (19 km clm)
Le rêve de Samuel Sanchez
Résultats:
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Samuel Sanchez
Samuel Sanchez
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72ème à 2'27"
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24ème à 4'34"
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Le rêve de tout coureur basque est certainement de remporter une fois "son" Tour, qui plus est quand il court pour l'équipe indigène Euskatel, symbole même de la fierté basque. C'est désormais chose-faite pour Samuel Sanchez, le champion olympique, qui a fait un sans-faute dans le contre-la-montre final pour empocher coup sur coup la victoire d'étape et le classement général, avec 12 secondes d'avance sur son adversaire le plus sérieux, Joaquin Rodriguez. Les conditions météorologiques ont sans doute joué en faveur de Sanchez qui, en plus d'être bon grimpeur et formidable rouleur, est également un virtuose sur le vélo quand il s'agit de négocier des virages techniques à toute vitesse et sous la pluie. Car de la pluie, il y en a eu cet après-midi à Onati pour les quelque vingt kilomètres de l'épreuve de la vérité sur un parcours évidemment très vallonné, on est au Pays Basque tout de même. Une pluie qui n'était sûrement pas pour plaire à Frank Schleck, qui n'a pris aucun risque sur son chemin pour terminer loin, très loin des premiers, 72ème dans le classement du jour à plus de deux minutes de Sanchez. Les descentes raides et rapides sur de mauvaises routes n'étaient pas du tout à son goût et le Luxembourgeois n'avait de toute façon plus aucune ambition au classement général où il se retrouve 24ème à l'issue de l'épreuve. C'est le champion du monde Tony Martin qui avait marqué un premier temps de référence en 28'55" à l'arrivée, mais sur un tel terrain, il n'était pas au mieux de sa forme puisqu'il c'est fait voler la vedette rapidement par Bauke Mollema, puis par Samuel Sanchez. Le champion olympique s'est imposé devant le Néerlandais et l'Allemand, le maillot jaune Joaquim Rodriguez terminant 6ème dans le classement du jour avec une petit vingtaine de secondes de retard.
06.04.2012: 5. Bera - Onati (183 km)
Rodriguez renchérit
Résultats:
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Joaquin Rodriguez
Joaquin Rodriguez
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30ème à 39"
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22ème à 2'16"
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Avant le contre-la-montre final de demain, les coureurs du Tour du Pays-Basque 2012 se sont élancé encore une fois pour 183 kilomètres montagneux et difficiles entre Bera et Onati, à l'issue desquels Samuel Sanchez et Joaquin Rodriguez ont démontré une fois de plus qu'ils étaient bien les deux coureurs les plus costauds. Dans les premiers kilomètres, ce sont cependant les RadioShack de Frank Schleck qui se sont mis en évidence sous la pluie avec Benjamin King qui était parti dans un petit groupe de 5. Puis, un peu plus tard, Jens Voigt a intégré le bon groupe de la journée contenant une belle brochette de bons coureurs comme Hoogerland, Albasini, Trofimov, Wegman, Vaugrenard ou encore De Weert. 4'14", c'est l'avantage maximal que les seize coureurs ont obtenu sur le peloton, mais sous l'alliance des équipes Sky, Esukatel et Katusha en tête du peloton a fait fondre l'écart à nouveau, bien avant l'entame de la finale. Dans la dernière ascension répertoriée de la journée, alors que les échappés avaient été repris, le croate Kiserlovski est parti à l'attaque, alors que derrière lui, le peloton s'est divisé en plusieurs morceaux sous l'impulsion de Samuel Sanchez et de Scarponi. Ils étaient eoncre une bonne trentaine en lice pour la victoire en haut du sommet et, après une descente à tombeau ouvert menée par Samuel Sanchez et quelques relais appuyés de Tony Martin sur le plat, Kiserlovski était en point de mire. Rodriguez et Sanchez ont alors décidé d'anticiper le sprint en partant à deux dans un ultime petit raidillon bien pentu, à trois kilomètres de la conclusion. Après avoir déposé le croate en vue de la ligne, Joaquim Rodriguez a remporté le sprint pour la victoire d'étape devant son compagnon Sanchez et Kiserlovski, les prochains poursuivants pointant à 5 secondes seulement. En fait, le groupe de tête s'était complétement désintégré après l'accélération de Rogriguez et Frank Schleck a terminé quelques secondes derrière les autres, 30ème dans le classement du jour. Le Luxembourgeois n'était pas à l'aise dans cette étape rendue très difficile par la pluie et le froid, et il ne voulait surtout pas prendre des risques dans la dernière descente.
05.04.2012: 4. Bera - Ibardin (151 km)
Frank Schleck à l'attaque
Résultats:
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Joaquin Rodriguez
Joaquin Rodriguez
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26ème à 47"
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24ème à 1'37"
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Une fois de plus, le début de course était très rapide lors de cette quatrième étape du Tour du Pays-Basque avec une moyenne proche des 50 km/h dans la première heure et une multitude d'attaques. Le Russe Evgeni Petrov s'est montré particulièrement assidu dans l'offensive et, après plusieures tentatives avortées, il a pu prendre le large avec cinq autres coureurs, Madrazo, Paterski, Ulissi, Sulzberger et García. Mais même après cela, le rythme imposé dans le peloton par les Euskatel était rapide et les échappés n'ont jamais obtenu plus de deux minutes d'avance. En passant par les multiples ascensions proposés par le parcours du jour, ils ont quand-même tenu tête au peloton jusqu'à 6 kilomètres du but, lorsque les dernières rampes vers l'arrivée à Ibardin ce sont profilés à l'horizon. Patxi Vila, Albasini, Sörensen et Maxime Monfort ont tenté leur chance avant la flamme rouge tout comme Frank Schleck, mais dans le dernier kilomètre, personne n'a pu contenir l'explosivité de Joaquin Rodriguez, grand spécialiste de ce genre d'arrivée en côte qui s'est imposé avec 9 secondes d'avance sur Samuel Sanchez, en lui chipant du même coup le maillot de leader de la course. Frank Schleck a terminé 26ème de l'étape avec 47" de retard sur le vainqueur. A un kilomètre de la ligne, le Luxembourgeois avait forcé l'allure sur la pente raide de la montée finale, mais Joaquim Rodriguez était collé à ses basques et il n'a pu établir une décision. Voyant l'Espagnol filer devant lui et son coéquipier Chris Horner en difficulté, Frank s'est relevé sur les derniers hectomètres pour franchir la ligne d'arrivée tout seul, à l'arrière d'un petit groupe constitué d'une vingtaine de coureurs.
04.04.2012: 3: Vitoria-Gasteiz - Eibar-Arrate (164 km)
Mauvaise fortune pour Schleck
Résultats:
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Samuel Sanchez
Samuel Sanchez
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25ème à 50"
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26ème à 50"
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Au Pays-Basque, les fous de cyclisme sont nombreux et beaucoup de monde se pressait sur les petites rues parfois très pentues de la troisième étape pour voir passer un peloton orphelin de Robert Gesink, non-partant au départ de l'étape. Ceci n'a évidemment pas empêché les coureurs de partir à l'attaque et, après une petite heure de course couverte à vive allure, Herrada, Veikannen, Christensen, Piedra et Mucelli ont pu prendre le large par rapport au peloton. Mais les cinq coureurs ne s'entendaient pas très bien et, alors que le retard du peloton avoisinnait les six minutes, Herrada et Christensen ont laissé leurs trois compagnons derriere eux, bientôt rejoints par Veikannen. Au sommet de l'Alto de Ixua, première grande difficulté de la journée, le trio emmené par Herrada est passé avec une minute à peine d'avance seulement sur un peloton dans lequel les Astana avaient commené à mettre sérieusement la pression. Ensuite, ce sont les coureurs d'Euskatel autour de Samuel Sanchez qui ont pris le contrôle du peloton, reprenant un à un les trois hommes de tête, avant la montée finale vers l'arrivée à Arrate. Malheureusement, Frank Schleck devait subir un saut de chaîne juste avant le début de l'ascension, il était donc à l'arrière du peloton lorsque Kiserlovski a fait éclater la bagarre et a ainsi perdu toute chance de bien figuerer. Sur les pentes raides, Chris Horner était le premier des favoris à se découvrir, le tenant du titre et coéquipier de Frank Schleck est parti en contre derrière le Croate en emmenant avec lui deux autres grandes pointures, Joaquim Rodriguez et Samuel Sanchez. Plusieurs fois, l'Américain a tenté de décrocher ses deux rivaux, bien plus forts que lui au sprint, mais il n'y parvenait par: Samuel Sanchez a été le plus rapide dans la dernière ligne droite et c'est imposé devant Rodriguez et Horner. 12 secondes plus tard, un premier groupe de poursuivants était emmené par Mollema et Cunego, alors que Frank Schleck a terminé sa journée avec un retard de 50 secondes. Le Luxembourgeois a franchi la ligne d'arrivée dans un deuxième groupe de poursuivants avec entre-autres Anton et Navarro et se classe 25ème dans le classement du jour, une place aux alentours de laquelle il est également situé au général.
03.04.2012 2: Guenes - Vitoria-Gasteiz (166 km)
Imperial Impey
Résultats:
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Daryl Impey
José Josas
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89ème à 0"
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80ème à 0"
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Avec une côte de troisième catégorie à une petite dizaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, le final de la deuxième étape s'annonçait plus sélectif que la veille, d'autant plus que des conditions météorologiques beaucoup plus humides ont compliqué la tâche sur les petites routes mouillées du Pays Basque. Mais tout comme sa grande soeur hier, elle s'est achevé au sprint massif ... ou presque.
Mads Christensen a tenté sa chance en solitaire dès la première ascension de la journée et le Danois s'est rapidement fait rejoindre par quatre autres coureurs pour former avec eux l'échappée du jour. Christensen, Pineau, Pinot, Bosisio et Julian Sanchez ont en effet obtenu rapidement plus de 6 minutes d'avance, un écart qui s'est ensuite stabilisé sous l'impulsion des coureurs de chez Movistar et des omni-présents Euskaltel. D'autres équipes avaient également soif de victoire et sont venus vers l'avant du peloton dans le final, faisant fondre l'écart assez rapidement, et c'est dans la dernière difficulté de la journée, l'Alto de Zaldiaran, que le sort des échappés était définitivement scellé. Dyachenko, Sulzberger, Roux et Vorganov ont tenté leur chance tout de suite après le regroupement, puis Dominik Nerz s'est échappé peu avant le sommet de la petite côte, mais les coureurs de chez GreenEdge et Astana ont imprimé un rythme d'enfer dans le peloton, réduisant à néant toute tentative désespérée de quelque coureur qui soit. Le peloton se dirigeait tout droit vers un sprint massif, mais c'est l'Africain du Sud Daryl Impey qui a surpris tout le monde avec une attaque dans le dernier kilomètre et, au terme d'un effort impérial, le coureur de chez GreenEdge s'est octroyé le bouquet avec une longueur d'avance sur son coéquipier Allan Davis. José Josas a plus que défendu son maillot jaune avec une troisième place dans l'étape, alors que Frank Schleck a terminé la course dans le peloton en 89ème position.
02.04.2012 1: Guenes - Guenes (153 km)
Rojas joue des coudes
Résultats:
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José Rojas
José Rojas
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82ème à 0"
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82ème à 0"
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Traditionnellement, Frank Schleck participe au Tour du Pays-Basque dans sa préparation aux classiques ardennaises et la première étape ne fût pas de tout repos. Sur un profil vallonné en effet, le peloton a démarré à toute allure avec de nombreuses attaques dans les premiers kilomètres. En pleine bataille, le Luxembourgeois s'est retrouvé contraint à changer de roue et de faire un effort pour retrouver sa place dans la course. Plus tard, une série de chutes ont ébranlé le peloton et bon nombre de ses équipiers comme Voigt, Monfort et Klöden se sont retrouvé en difficulté. Une bonne trentaine de coureurs ont d'ailleurs perdu du temps dans cette première étape-piège, mais heureusement, Frank Schleck est arrivé à bon port et il a terminé dans le premier peloton, 82ème de l'étape dans le même temps que le vainqueur. Deux coureurs se sont dégagé du peloton après une bonne vingtaine de kilomètres mais face à la détermination des Euskatel et des Rabobank, David De La Fuente et Davide Mucelli n'avaient que très peu de chances de réussir. Les formations oranges ont en effet contrôlé l'écart qui n'a jamais été supérieur à 4 minutes et demie et, à une bonne quinzaine de kilomètres du but, les deux David devaient ranger au placard leurs ambitions de victoire. Deux chutes et une attaque avec entre-autres Oliver Zaugg, coéquipier des frères Schleck, ont encore divisé le peloton dans le final et ils étaient une centaine à se disputer la victoire au sprint, sous la conduite des Liquigas. Wout Poels de l'équipe Vancansoleil semblait bien parti pour la gagne, mais José Rojas a joué des coudes sur le côté droit de la route pour s'infiltrer entre le Néerlandais et les clôtures, et ainsi finalement l'emporter avec une bonne longueur d'avance sur Poels, Wegman, Ratto et Vichot.
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du 3 au 6 avril 2012: 60ème Circuit de la Sarthe
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06.04.2012: 5. Le Mans - Sablé-sur-Sarthe
Dekker, le revenant
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Thomas Dekker
Luke Durbridge
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47ème à 0"
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22ème à 30"
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Comme c'est de coutume dans ce genre d'épreuve par étapes, l'ultime acte s'est terminé sur un circuit local et dans ce cas-ci, il était long d'une petite quinzaine de kilomètres et à parcourir 7 fois. Alors que le début de la journée avait été marqué par une longue course-poursuite entre seize coureurs sortis peu après le départ et un peloton qui n'a pas voulu les laisser partir, Fedrigo, Hermans, Weening, Kreder, Engoulvent et les 11 autres ont rejoint le dit circuit final avec toujours une avance minimale d'une trentaine de secondes. Après plus de deux heures de chasse éprouvante, ils ont cependant dû capituler dans le deuxième tour et la course a démarré de nouveau, à 70 kilomètres de la ligne. Après une petite trève, c'est un autre grand groupe de 12 coureurs qui s'est établi en tête de la course, obligeant le peloton à reprendre la folle course-poursuite. Encore une fois Kreder et Engoulvent plus Bennet, Karpets, Brutt ainsi que leurs compagnons ont cette fois-ci dépassé la barrière de la minute d'avance, mais ils n'ont guère été plus loin: à trois kilomètres de la ligne, le peloton était groupé à nouveau et se dirigeait droit vers un sprint massif. Mais Thomas Dekker a surpris les sprinters en devançant l'emballage avec une attaque sous la flamme rouge. Après un effort intense de 1000 mètres, le revenant s'est imposé devant Bouhanni et Modolo, alors qu'une lourde chute a perturbé le bon déroulement du sprint. Les coéquipiers d'Andy Schleck ont été particulièrement offensifs aujourd'hui et l'équipe représenté dans chaque échappée. L'interessé lui-même s'est également montré à la tête de la course dans une étape qui en lui convenait guère au niveau du profil, sans pour autant pouvoir se mettre en évidence. Il a terminé la journée dans le peloton, 47ème dans le résultat de l'étape, et il occupe la 22ème place au classement final sans avoir perdu du temps ailleurs que dans le contre-la-montre. C'est plutôt de bonne augure pour la suite, après un début de saison bien difficile, d'autant plus qu'Andy a pu monter sur le podium final pour recevoir le trophée du fair-play décerné par l'organisateur.
05.04.2012: 4. Angers - Pré-en-Pail (181 km)
Schleck à l'offensive
Résultats:
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Francisco Ventoso
Luke Durbridge
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26ème à 0"
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22ème à 30"
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101 coureurs ont encore pris le départ de l'avant-dernière étape du Circuit de la Sarthe, reliant Angers à Pré-en-Pail par 181 kilomètres de routes un peu accidentées. A nouveau, l'allure était très élevé dès le départ avec une série d'attaques qui n'étaient pas courronné de succès. Après une quinzaine de kilomètres cependant, Mathéou et Thiré, deux coureurs des modestes équipes veranda Rideau U et Auber 93, ont réussi à avoir une petite vingtaine de secondes d'avance et le peloton a stopé son effort, laissant les deux coureurs prendre jusqu'àprès de 7 minutes d'avance. La fin de l'étape était un petit peu plus difficile cette fois-ci avec la sextuple ascension du Mont es Avaloir, point culminant de la région avec des pentes à plus de 10%. Les deux hommes de tête voyaient se rapprocher le peloton à tout allure une fois l'entrée sur le circuit final effectuée. 15 coureurs sont sortis du peloton lors du troisième passage dans la côte, parmi eux Bennett et Hermans, le coéquiers d'Andy Schleck, mais aussi Brutt, Geslin ou encore Pierre Rolland, mais à l'entame du dernier tour de circuit, le peloton s'était reformé complètement. Pas pour longtemps car Andy Schleck est passé à l'attaque, emmenant 4 autres coureurs avec lui dont Pavel Brutt, encore lui, et Johannes Fröhlinger. Ils ont obtenu une bonne vingtaine de secondes d'avance sur un premier peloton qui ne comptait plus guère qu'une petite trentaine de coureurs, mais sous l'impulsion des Europcar, Schleck et consorts ont dû rentrer dans le rang à moins de 10 kilomètres du but. Finalement, la victoire d'étape s'est décidée au sprint de ce petit groupe et c'est Francisco Ventoso qui s'est avéré le plus rapide devant Kocjan, Dumoulin et Kreder, Andy Schleck prenant la 26ème place en queue de groupe, dans le même temps que le vainqueur.
04.04.2012: Angers - Angers (6,8 km clm)
Durbridge fait le chrono
Résultats:
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Luke Durbridge
Luke Durbridge
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40ème à 30"
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29ème à 30"
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Alors que la matinée avait été marqué par une météo détestables, les rayons de soleil ont fait leur apparition juste à temps pour le contre-la-montre, laissant à Andy Schleck et aux autres la possibilité de se soumettre au test de la vérité dans des conditions décentes. Le russe Belkov était le premier à signer un temps de référence, avant de se faire détrôner par Pierrik Fedrigo. Le vainqueur de la dernière étape de Paris-Nice occupait toujours le haut de l'affiche quand Andy Schleck s'est élancé sur les coup des 15h30. Le Luxembourgeois, qui avait annoncé faire le chrono à fond, a bouclé son parcours de 6,8 km en 8'45", c'est à dire avec une moyenne de 46,5 km/h et une bonne quinzaine de secondes moins rapide que Fedrigo. Avec ce chrono, Andy Schleck faisait partie du Top 10 provisoire de ce contre-la-montre, mais les plus costauds devaient seulement venir. Arnaud Gérard a devancé le meilleur temps de son coéquipier, puis c'est le champion du monde des espoirs, Luke Durbridge, qui a pulvérisé la marque. La performance de l'ancien pistard était évidemment très attendu et il a réalisé un temps de 8'15 secondes pour sa boucle, frôlant les 50 km/h sur le circuit urbain. David Zabriskie, l'autre grand spécialiste de l'effort solitaire, n'a pas fait beaucoup mieux qu'Andy Schleck, puis Nelson Oliveira, l'ancien vainqeur du prologue du Tour de Luxembourg Jimmy Engoulvent ou encore Sascha Modolo ont échoué face au meilleur temps établi par Durbridge. L'Austalien remporte donc l'étape et fait coup double puisqu'il prend également la tête au classement général, devant le sprinter Modolo. Andy Schleck a finalement pris la 40ème place du chrono à 30" du vainqueur, le même retard qu'il accumule également au général.
04.04.2012: 2. Riaillé - Angers (88 km)
Kreder sous la pluie
Résultats:
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Michel Kreder
Sascha Modolo
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38ème à 0"
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46ème à 6"
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La deuxième journée de course du Circuit de la Sarthe comportait deux épreuves, un contre-la-montre l'après-midi et, le matin, une course en ligne d'une petite centaine de kilomètres par des conditions de course exécrables. Le départ était rapide et les attaques nombreuses, lorsque le peloton c'est élancé sous le coup de 10 heures du matin, jusqu'à ce que deux coureurs, David Le Lay et Pierre Rolland, n'obtiennent le bon de sortie tant convoîté. Mais le rythme restait élevé et, à près de 45 km/h de moyenne, le duo de tête n'a jamais réussi à avoir plus de deux minutes d'avance sur un peloton mené tambour batant par les Katusha. Ils ont entamé le circuit final dans les rues d'Angers avec une seule unité encore au compteur et au deuxième des trois passages sur la ligne d'arrivée, le peloton était groupé à nouveau. Le final s'annonçait périlleux sous la pluie et plusieurs coureurs, dont le premier au classement général Galymzianov, se sont retrouvé sur le tapis avant-même l'emballage final. Un emballage mené par les coureurs de Colnago qui ont réussi à placer deux hommes aux avant-postes, Modolo et Colbrelli. Mais les deux Italiens ont échoué aux deuxième et troisième places, car c'est Michel Kreder de chez Garmin qui s'est avéré le plus rapide dans ces conditions difficiles. Andy Schleck a terminé l'étape dans le peloton en 38ème position en essayant d'éviter les mauvaises surprises. Mission accomplie puisque le Luxembourgeois se classe dans le même temps que le vainqueur et, avant le chrono, il n'a toujours que 6 petites secondes de retard au classement général sur Modolo, le nouveau leader.
02.04.2012 1: Saint-Gilles-Croix-de-Vie - Riaillé (193 km)
Galimzyanov le plus rapide
Résultats:
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Denis Galimzyanov
Denis Galimzyanov
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77ème à 0"
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78ème à 10"
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Après ses ennuis de santé et ses abandons forcés à Paris-Nice et au Tour de Catalogne, Andy Schleck manque sensiblement de kilomètres de course dans sa préparation aux premiers objectifs, et il a donc préféré ne pas s'aligner au Tour du Pays Basque, réputé pour être très éprouvant pour quiconque n'est pas au top de sa forme. Andy a plutôt préféré les profils moins escarpés du Circuit de la Sarthe pour une rentrée plus en douceur car, si la qualité du peloton sur les départements de la Sarthe ne laisse pas à désirer, les étapes sont beaucoup moins difficiles qu'en Espagne, à l'image d'un premier tronçon relativement plat au départ de la station balnéaire de Saint-Gilles-Croix-de-Vie qui s'est terminé au sprint massif quelque 200 kilomètres plus loin à Riaillé. Arnaud Courteille et Mikail Ignatiev étaient les premiers à ouvrir les hostilités, mais il leur a fallu de longues kilomètres d'efforts et le concours d'un troisième larron, Benoît Jarrier, pour enfin pouvoir prendre le large par rapport au peloton. L'écart s'est agrandi au fur et à mesure des kilomètres pour atteindre un maximum de 10 minutes après une bonne cinquantaine de kilomètres. C'est l'équipe Europcar ainsi qu'un passage à niveau fermé qui sont responsable de la diminution de l'écart dans la deuxième moîtié de la course. D'autres équipes françaises, très motivées, ont pris le relais et, à une vingtaine de kilomtères du but, l'écart n'était plus que de deux minutes. Cela sentait le roussi donc pour les échappés et Mikail Ignatiev a décidé de tenter sa chance tout seul, laissant ses compagnons d'échappée derrière lui. Mais son avance était bien trop mince et, sous la flamme rouge, le peloton a dépassé le Russe pour se diriger droit vers un sprint massif. Profitant du solide travail de chez équipiers de chez Astana dans le final, Denis Galimzyanov s'est imposé sans discussion devant Sascha Modolo et Juan-José Haedo. Comme la quasi-totalité des 107 coureurs, Andy Schleck a également passé la ligne d'arrivée dans le grand peloton, le Luxembourgeois figure en 77ème dans le classement du jour.
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5 avril 2012: 46ème GP Pino Cerami
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05.04.2012 Saint-Ghislain - Frameries
Drucker se remet dans le bain
Résultats:
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Gaëtan Bille
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9ème à 0"
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Après un bon mois sans competition, Jempy Drucker a donc repris du service au Grand-prix Pino Cerami et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il s'est vite remis dans le bain en se montrant offensif et en prenant en plus une belle neuvième place au final, dans le classement du jour. Le moins que l'on puisse dire également, c'est que le début de l'épreuve était virulent avec des attaques de toute part, une série impressionnante de crevaisons dans le peloton et des chutes également. Ce n'est qu'après une petite heure de course que le calme est revenu un peu dans le peloton et dans la côte de Mainvault, quatre coureurs ont pris de l'avance: Laurens De Vreese, Egoitz Garcia Echiguibel, Christiano Benenati et Bradley White. 7 minutes, c'est l'avantage maximal que les quatre hommes ont pu obtenir, mais sous la conduite des Astana, le peloton s'est rapproché dans la deuxième moîtié de parcours pour rattrapper les fuyards à un bon 70 bornes de la ligne déjà. Mais les routes du circuit local autour de Frameries sont rarement plates et, sous le coup des différentes accélérations, le peloton s'est divisé en plusieurs morceaux. Ils étaient 19 en tête de la course, parmi eux Kwiatkowski, Marcato, Talabardon ou encore Stefan Coehnen, le vainqueur du dernier GP OST-Fenster, mais pas de coureur de chez Accent Willems. Jempy Drucker se sentait des fourmis dans les jambes, il a voulu rattraper la mise en plaçant un contre à une quarantaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, mais tout seul, il n'avait que peu de chances. Son effort était vain de toute façon puisqu'un regroupement général a eu lieu à peine plus tard, seul deux coureurs demeurant en tête de la course. Mais Serry et De Negri n'ont pas survecu pendant bien longtemps, d'autres coureurs ont pris le relais et c'est Marco Marcato qui avait l'air bien parti pour la victoire, avec une poignée de secondes sous la flamme rouge. Mais le peloton n'était pas loin derrière et le jeune Belge Gaetan Bille a porté une attaque pour aller dépasser Marcato et cueillir le bouquet au nez et à la barbe des sprinters, emmené par Feillu, Vangenechten, Boivin, Anderson et Drucker en neuvième position.
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