27.04.14 - Liège - Ans (263 km)

Sprint à plusieurs: Gerrans l'emporte

Abandon

19ème à 12"

Pour la première fois depuis que la course se termine sur les hauteurs d'Ans, Liège-Bastogne-Liège s'est clôturé par un sprint (presque) massif, puisqu'après une longue course d'attente de la part des favoris, ils étaient une petite trentaine encore ensemble sous la flamme rouge, parmi-eux un Frank Schleck qui s'est classé finalement 19ème, à quelques longueurs du vainqueur, Simon Gerrans. Pirmin Lang, Michel Koch, Jacobus Venter, Matteo Bono, Pieter Jacobs et Marco Minnard ont animé les premières heures de course de la centième édition da la Doyenne, attaquant peu après le départ pour se voir accorder une avance maximale de plus de 15 minutes, au moment de virer à Bastogne pour entamer le retour, bien plus difficile que l'aller, il est vrai, vers la Cité Ardente. Aux abords du premier secteur stratégique de la course, la trilogie Wanne, Stockeu, Haute-Levée, l'avantage des hommes de tête s'était déjà divisé en deux, alors qu'une chute avait scindé le peloton et mis en difficulté plusieurs coureurs, dont Andy Schleck, qui avait fait sa part de travail jusque-là. Le Luxembourgeois devait d'ailleurs abondonner un peu plus tard, toujours handicapé par des douleurs au genou qui vont lui imposer une période de récupération à partir d'aujourd'hui. Après la Redoute, seul Matteo Bono restait en tête parmi les attaquants du matin, mais son avantage était minime sur un peloton dans lequel les favoris étaient toujours en attente, à l'approche de la côte de la Roche aux Faucons. Ce sont les petits gabarits, Domenico Pozzovivo et Julian Arredondo, qui ont mis le feu aux poudres dans la côte où avait jadis brillé Andy Schleck en prenant une petite quinzaine de secondes d'avance. Derrière le duo, Vicenzo Nibali et Roman Kreuziger étaient les seuls à montrer du sens offensif, mais sans succès puisqu'ils étaient encore nombreux, très nombreux ensemble à l'approche de Liège et de la dernière côte répertoriée, celle de Saint-Nicolas. Tactiquement, Frank Schleck était dans un fauteuil, avec son coéquipier Aredondo devant, et peut-être a-t-il un peu abusé de cette situation-là puisqu'il s'est retrouvé tout-à-fait à l'arrière du groupe d'une cinquantaine d'unités au moment d'aborder la côte de Saint-Nicolas. Aredondo et Pozzovivo étaient repris entretemps, mais Pozzovivo avait encore des cartouches puisqu'il a pu accompagnier Daniel Moreno, seul attaquant dans une dernière côte abrupte qui a quand-même fait une sélection. Ils étaient une bonne douzaine à la poursuite de Moreno et Pozzovivo, dont Valverde et Gilbert, mais aussi Frank Schleck qui avait réussi à faire la jonction in-extremis et au prix d'un bel effort, en dépassant un à un les concurrents qui se trouvaient devant lui dans la côte de Saint-Nicolas. D'autres coureurs sont revenus et, sous la flamme rouge, ils étaient toujours une trentaine en lice pour la victoire finale. Daniel Martin est passé à l'offensive dans le dernier kilomètre, revenant sur les deux hommes de tête et obligeant Valverde et Gilbert à faire un gros effort. Le tenant du titre a chuté dans le dernier virage, laissant le champs libre à un sprint remporté de main de maître par Simon Gerrans. Le champion d'Australie était clairement le plus costaud dans la dernière ligne droite, remportant une quatrième victoire pour cette saison devant Valverde et Kwiatkowski, décidémment de tous les podiums sur cette semaine ardennaise. Frank Schleck n'avait plus les jambes dans le final, il a su s'accrocher aux meilleurs jusque dans les tous derniers hectomères sans pour autant pouvoir lui-même passer à l'offensive, voire sprinter pour la victoire et il a terminé la 100ème de la Doyenne à la 19ème position, 12 secondes derrière le vainqueur Simon Gerrans.

Photo(s): letour.fr /

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23.04.14 - Bastogne - Huy (199 km)

Valverde au sommet

Abandon

56ème à 1'51"

Pas plus qu'à l'Amstel Gold Race, la chance n'a pas non-plus souri aux frères Schleck pendant la Flèche Wallonne, où Andy a abandonné avec le genou endolori et où Frank n'a pas su défendre ses chances à cause d'une chute qui s'est produite juste devant lui, à quelques encablures du pièd du mur de Huy. Une fois n'est pas coutume et en honneur de la centième édition de Liège-Bastogne-Liège, dimanche, la Flèche Wallonne version 2014 est partie de Bastogne, tout près du Grand-Duché de Luxembourg. Mais le final, lui, n'a pas changé avec la triple ascension du célèbre Mur et les considérations tactiques qui en déclinent: faut-il garder toutes ses forces pour la dernière escalade du chemin des Chapelles, ou faut-il attaquer plus tôt pour l'anticiper? Eh bien, Jonathan Clarke, Preben van Hecke et Ramunas Navardauskas ont résolument opté pour la première solution puisqu'ils se sont extirpés de la masse après 20 kilomètres de course, alors que quelques chutes avaient déjà ébranlé le peloton. Ils se sont octroyé un avantage maximal de plus de 8 minutes après une première heure de course couverte à 50 km/h déjà. Vainqueur sortant dans les rangs oblige, les Katusha se sont employé à faire diminuer l'écart par-après et, lorsque Bob Jungels a emmené le peloton vers l'avant-dernière ascension du Mur de Huy, à une trentaine de bornes de la conclusion, il le faisait à peine une minute et demie derrière Van Hecke et Navardauskas. Les deux rescapés allaient donc en toute logique être repris un peu plus loin, sous l'impulsion de Cyril Gauthier notamment, par un premier peloton écrémé d'une soixantaine de coureurs, dans lequel Frank Schleck roulait aux premières loges, tandis que son frérot était aux abonnés absents, logiquement. Plusieures attaques, de Romain Bardet et de Jeremy Roy notamment, dans et après la côte d'Ereffe n'avaient pas le succès escompté et, une fois de plus, la décision pour la victoire se devait donc de tomber dans les tous derniers lacets de la course, ceux du Mur de Huy. Malheureusement, Frank Schleck n'était plus là pour participer à cette lutte, car une chute juste devant lui, dans la descente vers Huy, l'avait freiné dans son élan, lui a fait perdre quelques dizaines de mètres sur les premiers et, donc, toute chance de bien figurer. Le Luxembourgeois a repris la route cependant, et il a terminé la course à la 56ème place à près de 2 minutes, côte à côte avec Ben Gastauer. Devant, Michal Kwiatkowski avait lancé le sprint pour la victoire de très loin, mais à 150 mètres de la ligne d'arrivée, Alejandro Valverde est sorti tel un diable de sa boîte pour s'imposer une deuxième fois au Mur de Huy, après 2006. Dan Martin a terminé deuxième devant Kwiatkowski, Mollema, Slagter et Vanendert. Impossible d'accélérer en montée avec son genou bandagé, Andy Schleck a suivi le peloton tant bien que mal aujourd'hui avec son genou bandagé et il s'est fait lâcher dans la côte de Ben Ahin, lorsque le rythme s'est considérablement accéléré dans le peloton. Inutile de continuer: le Luxembourgeois a mis pièd à terre lors de l'avant-dernier passage à Huy, après 175 kilomètres de course.

Photo(s): letour.fr /

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20.04.14 - Maastricht - Valkenburg (251 km)

Troisième Amstel pour "Monsieur Cauberg"

Abandon

24ème à 23"

Après avoir déjà gagné les championnats du monde et deux Amstel en pareil endroit, Philippe Gilbert a rajouté une troisième chope à sa collection, en faisant ce qu'il fait de mieux: démarrer dans le Cauberg et finir en vainqueur solitaire sur la ligne, quelques centaines de mètres plus loin, après avoir laissé tous les autres sur place. Les autres, Frank Schleck en faisait partie, le Luxembourgeois s'est présenté avec les meilleurs dans les tous derniers kilomètres, mais il lui manquait un petit quelque-chose, la confiance peut-être, pour prétendre à mieux qu'une 24ème place à l'arrivée. Quant à frère Andy, il n'a pas été épargné par la malchance et a abandonné la course après une chute, avec un genou douloureux. Ils étaient dix, dix courageux à prendre la poudre d'escampette dès les premiers des 251 kilomètres à parcourir sur les routes étroites et escarpées: James Vanlandschoot, Preven van Hecke, Pim Lighthart, Rory Sutherland, Alexey Lutsenko, Christophe Riblon, Matej Mohoric, Pirmin Lang, Nicola Boem et Manuel Belletti avaient un avantage maximal de 15 minutes après une cinquantaine de kilomètres de course déjà. Ce sont les BMC de Philippe Gilbert qui ont réagi les premiers dans le peloton et une quarantaine de kilomètres plus loin, l'écart était déjà redescendu de quelques minutes, alors que plusieures chutes avaient ébranlé le peloton. Joaquin Rodriguez s'est retrouvé par terre, Nikki Soerensen également et le Danois a entraîné dans sa chute un Andy Schleck dont la jambe a heurté un pilier en bord de route. Andy est bien remonté sur sa bécane et a rapidement recollé au peloton, mais il a renoncé un peu plus loin, après 123 kilomètres de course, en voulant préserver le genou meurtri pour les courses à venir. Alors que les chutes et abandons se multipliaient pendant les longs kilomètres à venir, c'est à une quarantaine de kilomètres du but que la course a véritablement démarré: l'avantage des hommes de tête n'était plus qu'anécdotique et le peloton s'était divisé en plusieures parties sous l'impulsion de Voeckler, Weening, Wellens, Stybar, Fuglsang et Van Avermaet, partis à l'attaque. Van Avermaet et Fuglsang étaient parmi les plus actifs dans le peloton, essayant par plusieurs fois de s'échapper, Kolobnev, Martens, Van Hecke, Leukemans et Riblon ont tenté leur chance également mais c'était mission impossible aujourd'hui. Le rythme était très élevé dans le peloton et toutes les tentatives se sont vues avortées par un groupe de tête d'une cinquantaine de coureurs emmenés tambour battant par les Quick-Step, les Garmin et les Orica Green-Edge, ayant tous des hommes rapides dans leur rang. Frank Schleck et Bob Jungelsfaisaient partie de ces hommes qui roulaient pour la gagne, mais alors que tout le monde pensait déjà au Cauberg, une petite cassure s'est opérée dans la descente avant la montée, très dangereuse avec ses casses-vitesse et ses longs virages à allure extrèmement rapide. Un moment d'hésitation, et Frank Schleck s'est retrouvé dans un deuxième groupe, abordant le virage à angle droit au pièd du dernier raidillon avec un peu de retard sur les premiers. Le Luxembourgeois a bien tenté de revenir, mais il n'a pas pu boucler le retard avec la tête de la course, terminant à une bonne vingtaine de secondes du vainqueur. Car devant, Philippe Gilbert avait entamé son "one-man show", irrésistible, sur le grand plateau, plaçant une accélération foudroyante sur les pentes du Caubert pour terminer la course avec 5 secondes d'avance sur Jelle Vandendert, parti en contre. Simon Gerrans, Alejandro Valverde et Michal Kwiatkowski ont emmené les prochains poursuivants, tandis que Frank Schleck a terminé sa course sur les talons de ce premier groupe, 24ème dans le classement final de l'Amstel 2014.

Photo(s): amstel.nl / flickr.com

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13.04.14: Compiègne - Roubaix (257 km)

Première réussie

20ème à 1'05"

Vingtième et meilleur néophyte de son premier Paris-Roubaix, Jempy Drucker peut être content de sa course en ce dimanche, 13 avril 2014, entre Compiègne et Roubaix. De la fameuse et légendaire Trouée d'Aremberg, où le peloton s'est déchiré pour la première fois, au non-moins célèbre carrefour de l'Arbre, où la dernière grosse sélection s'est opérée, Jempy Drucker était devant, parmi les meilleurs de cette course pour laquelle beacoup de ses pairs le prédestinent. Le fameux secteur du carrefour était le secteur en trop pour Drucker, qui n'a pas pu y accrocher le groupe des tous meilleurs après une accélération fulgurante de Cancellara. Avec son coéquipier Leukemans devant et des coureurs comme Hushovd et Boasson Hagen avec lui, ce n'était évidemment pas à Drucker de rouler pour essayer de revenir devant et c'est ainsi que le Luxembourgeois a terminé sa superbe course dans un deuxième groupe, à une minute du vainqueur seulement et battu au sprint pour la 19ème place par Thor Hushovd. L'omniprésent Tim De Troyer était le représentant des Wanty-Gobert dans l'échappée du jour, huit coureurs qui sont parti vers l'avant moins d'une demie-heure après le départ pour près de 200 kilomètres en tête de la course: il y avait là également David Boucher, Kenny de Haes, Andreas Schillinger, Michael Kolar, Clément Koretzky, Benoit Jarrier et John Murphy. Au moment d'aborder les premiers secteurs pavé, ils avaient près de 10 minutes d'avance sur le peloton, mais une cinquantaine de kilomètres plus loin, dans la Tranchée d'Aremberg, l'écart était déjà bien inférieur aux 5 minutes et la fin de leur échappée prédestinée. Ils étaient encore une soixantaine à sortir indemne de la fameuse trouée, pami-eux Jempy Drucker et tous les favoris sauf Alexander Kristoff. Les Omega Quick-Step ont durci la course dans les secteurs à venir par l'entremise d'un Tom Boonen de feu et de tonnerre qui s'est porté en tête de la course avec Geraint Thomas et une dizaine d'autres coureurs dans le secteur 13. Mais le Belge était bien esseulé dans son groupe et devait faire tout le travail à lui tout seul: les écarts sont restés minimes et de plus en plus de coureurs se sont frayé un chemin vers la tête de la course: Hushovd d'abord, puis Sagan, Cancellara et Vanmarcke aussi, puis Stybar, Degnkolb, Wiggins, Demare, Boasson Hagen, Van Avermaet, Chainel mais aussi Drucker et quelques-autres. Le Luxembourgeois s'est donc retrouvé parmi les 25 qui ont abordé ensemble le secteur stratégique par excellence, le carrefour de l'arbre, quelques secondes après l'attaquant solitaire Peter Sagan. Sous l'impulsion de Cancellara notamment, le groupe s'est scindé à nouveau, évidemment, et cette fois-ci, Jempy Drucker n'a pas réussi à accrocher le bon groupe, un groupe de 11 qui devait se disputer la victoire. Avec Boonen, Stybar et Terpstra, les Omega Pharma étaient en supériorité numérique et c'est ce que le Néerlandais a mis à profit en attaquant à 6 kilomètres de Roubaix. Rapidement, Nikki Terpstra s'est rapidement octroyé une vingtaine de secondes d'avance et il s'est imposé en solitaire dans le vélodrome, devant un groupe de 10 coureurs réglé au sprint par Degenkolb devant Cancellara et Vanmarcke. Avec une minute de retard seulement, Jempy Drucker s'est classé 20ème de son premier Paris-Roubaix, dans un petit groupe de 9 coureurs qui contenait également Hushovd, Boasson Hagen, Burghardt, Minard, Martinez, Keukeleire, Tankink et l'autre spécialiste de cyclo-cross, Steve Chainel, double vainqueur du Grand-prix de Contern au demeurant.

Photo(s): letour.fr / wanty-groupegobert.be / cyclismactu.net / cyclingtips.com.au

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12.04.14 - 6: Markina-Xemein - Markina-Xemein (26 km c.l.m.)

Martin et Contador, sans surprise

65ème à 4'01"
	66ème à 44'05"

Abandon

Sans surprise, les vainqueurs de la sixième et dernière étape du Tour du Pays-Basque s'appellent Tony Martin et Alberto Contador, le premier pour la victoire d'étape, le second pour le classement général. Les écarts étaient pourtant petit au matin de cette ultime journée et le suspense est resté présent jusqu'au bout: si Alejandro Valverde n'a pu inquiéter son compatriote, finissant 8ème dans le classement du jour à une minute, Michal Kwiatkowski en revanche a effectué un très bon chrono en n'utilisant que 15 secondes de plus que le champion du monde pour les 26 kilomètres ponctués de deux côtes et de 600 mètres de dénivéllation positive. Contador avait donc la pression mais il a rempli sa mission avec bravoure: 2ème du chrono à seulement 7 secondes de Martin, l'Espagnol a fait mieux que Kwiatkowski est s'est donc imposé au classement général avec 49 secondes d'avance sur le Polonais et 1'04" sur Jean-Christophe Péraud, le vainqueur du Critérium International qui a terminé 5ème du chrono d'aujourd'hui. Après avoir déjà remporté une étape en ligne plus tôt dans la semaine, Tony Martin a conclu en beauté un Tour du Pays-Basque très fructueux pour son équipe en s'imposant en 38'33", avec une moyenne supérieure à 40 km/h sur terrain montagneux et devant Contador, Kwiatkowski, Spilak, Peraud, Dumoulin, Inxausti, Valverde et Van Garderen. Côté Luxembourgeois, la satisfaction du jour est venu de Bob Jungels qui a terminé 13 dans le classement du jour. Andy Schleck, sans réelle ambition aujourd'hui si ce n'est d'en finir après une dure semaine de course, a pris la 65ème place à 4 minutes de Martin. En 42'34", Andy a effectué son parcours avec une moyenne proche des 38 km/h, dans les mêmes temps qu'un Benoît Vaugrenard ou qu'un Peter Weening. Au classement général, le Luxembourgeois termine 66ème à 44 minutes de Contador. Frank Schleck, lui, n'a pas pris le départ du contre-la-montre. Souffrant d'une sinusite qui l'a empêché de faire mieux que 40ème au classement général jusque-là, il a préféré ne pas prendre de risque et de se reposer en vue des classiques ardennaises.

Photo(s): diariovasco.com / cyclingnews.com

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11.04.14 - 5: Eibar - Markina-Xemein (160 km)

Bob Jungels fait de la résistance

116ème à 17'26"
	71ème à 40'11"

72ème à 17'26"
	40ème à 23'02"

Dernière chance aujourd'hui pour les non-protagonistes au classement général de faire un bon résultat puisque l'étape de demain se fera sous forme de contre-la-montre. Le terrain se prêtait aux offensives avec pas moins de 4 ascensions de différentes catégories sur les 50 derniers kilomètres et les concernés s'y sont donc mis avec ardeur. Bob Jungels était parmi les plus actifs, plusieurs fois, le champion de Luxembourg a attaqué et s'est retrouvé seul en tête pendant un moment, avant de finalement accrocher un groupe de 16 coureurs qui comprenait également Albasini, Mollema, Sicard, Luis Leon Sanchez, Inglinskiy, Koldo Fernandez, Gilbert, Malacarne ou encore Barguil, pour ne citer que ceux-là. Avec 45 km couverts sur terrain vallonné et sous la pluie pendant la première heure de course, l'allure était extrêmement rapide. Les Saxo-Tinkoff avaient donc du boulot dans le peloton et pouvaient s'estimer heureux de pouvoir compter sur le soutien des Movistar pour maintenir l'écart dans des propositions raisonnables: 1'30" à 60 kilmètres de l'arrivée, puis moins d'une minute dans l'Alto del Ixua, la principale difficulté du jour. Les Movistar ont maintenu la pression dans le peloton qui s'est divisé en deux avec Frank et Andy Schleck dans la deuxième partie, avec des coureurs comme Vandendert, Bakelandts, Hesjedal, Kessiakoff, Brajkovic ou Gasparotto. Malgré la superbe résistance de Bob Jungels, à nouveau seul en tête de la course après l'Ixua, les fuyards se sont tous fait reprendre un par un dans la dernière ascension du jour, à une dizaine de kilmètres du but. Car les deux favoris à la victoire finale ne voulaient pas attendre le contre-la-montre pour en découdre et, après une attaque du leader de la Movistar, Valverde et Contador sont parti en duo dans l'Alto de Aiastia, avant de se faire rejoindre dans la descente par Wout Poels, le vainqueur d'hier. Mais les poursuivants n'étaient pas loin et, à 2 kilomètres de la ligne d'arrivée, ils étaient à nouveau une vingtaine ensemble pour la victoire d'étape, une victoire qui s'est jouée dans la dernière ligne droite. Kwiatkowski a emmené le sprint de loin, mais c'est Ben Swift qui s'est imposé avec une longueur d'avance sur Valverde et le champion de Pologne. Les deux frères Schleck ont terminé l'étape sur les position 72 et et 116 dans le peloton principal de la journée, fort de soixante unités et qui a terminé à plus de 17 minutes.

Photo(s): diariovasco.com / cyclingnews.com

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10.04.14 - 4: Vitoria-Gasteiz - Arrate (151 km)

Poels fait la barbe aux favoris

70ème à 10'04"
	62ème à 22'45"

33ème à 2'14"
	28ème à 5'36"

Non-content de proposer une multitude de côtes sur son parcours et une arrivée en altitude, cette étape-reine du Tour du Pays-Basque était également très difficile en raison d'un début d'étape rapide et animé. Les attaques étaient nombreuses mais le peloton, emmené par Saxo-Tinkoff et Movistar, n'a laissé partir personne dans un premier temps. Cinq coureurs, Leon, Dyachenko, King, Oliveira et Marino étaient détachés pendant un moment, mais vu le rythme impressionnant du peloton, qui s'était momentanément scindé en deux sur les deux premières ascensions, ils se sont fait reprendre à nouveau après une soixantaine de kilomètres déjà. Un peu plus loin, un autre groupe a tenté sa chance avec le Luxembourgeois Ben Gastauer, avec Dumoulin, Durasek, Sicard et Herrada, mais ils n'avaient guère plus de chance que leurs prédécesseurs. Après avoir eu un avantage maximal d'une minute sur un un peloton dans lequel Andy Schleck s'est montré aux avant-postes, les quatre hommes se sont fait rattraper peu avant le pièd de l'ultime montée vers le sanctuaire d'Arrate. Adam Yates était le premier attaquant dans cette dernière côte tandis que Frank Schleck s'est retrouvé en difficultés à l'arrière du petit groupe des favoris, à moins de 6 kilomètres de l'arrivée. Le Luxembourgeois n'avait pas de bonnes jambes aujourd'hui, après un passage à vide, il s'est repris un peu, mais a terminé 33ème seulement, à plus de deux minutes du vainqueur du jour, avec Kreuziger et Hesjedal notamment. Devant, Alberto Contador avait entretemps lancé la grande offensive: l'Espagnol a attaqué une fois, deux fois, trois fois, mais n'a pas réussi à se débarrasser de ses principaux concurrents: Valverde, Evans, Cunego, Kwiatkowski, Peraud, Trofimof et une dizaine d'autres. Dans une fin d'ascension très tactique, c'est Wout Poels qui a réussi à se faire la belle au nez et à la barbe des favoris et le Néerlandais s'est imposé avec un avantage minimal d'une seconde sur Valverde et Sanchez. Au classement général, pas d'inquiétude pour Alberto Contador qui garde toujours une bonne dizaine de secondes d'avance sur Valverde, Frank Schleck étant désormais 28ème à plus de 5 minutes. Andy Schleck a accompagné les meilleurs jusqu'au pièd de la dernière montée aujourd'hui, mais il a ensuite effecuée une ascension tranquille, avec Haimar Zubeldia notamment, pour terminer 70ème de l'étape à plus de 10 minutes.

Photo(s): diariovasco.com

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09.04.14 - 3: Urdazubi-Urdax - Vitoria-Gasteiz (195 km)

Matthews profite de l'occasion

97ème à 0"
	62ème à 12'44"

78ème à 0"
	34ème à 3'25"

Le Tour du Pays Basque n'est pas un paradis pour sprinters et quand l'occasion se présente, il faut en profiter. C'est ce qu'à fait Michael Matthews au terme de la troisième étape lorsqu'il s'est imposé au sprint devant Kevin Reza, Michael Kwiatkowski, Ben Swift, Paul Martens et une centaine d'autres coureurs, venus se disputer la victoire d'étape dans la dernière ligne droite. Fait un peu insolite, c'est Andy Schleck qui était parmi les premiers attaquants de ce qui était sur le papier une des étapes les plus faciles de la semaine. Pendant un moment, le Luxembourgeois est resté un tête de la course avec Natnael Berhane, Ben King, Omar Fraile, Davide Villela et Matteo Montaguti, mais le peloton n'était pas enclin à les laisser partir. A l'inverse, c'est ce qu'ils ont fait avec un coureur solitaire, l'Espagnol Rubén Fernández qui a caracolé en tête de la course après le kilomètre 40 avec un avantage maximal de 8 minutes. Insuffisant cependant pour espérer aller au bout puisqu'à 20 kilomètres du but, les équipes Sky, Movistar et Lampre étaient venus à bout des efforts du vaillant coureur de la Caja Rural. Il restait la côte de Zaldiaran à escalader dans les derniers kilomètres mais avec l'équipe Omega Pharma qui contrôlait le peloton, tout le monde était déjà en mode sprint massif. Simon Gerrans a préparé le sprint de façon optimale pour Matthews dans le dernier kilomètre qui n'a eu aucun mal à s'imposer devant un peloton où Frank et Andy Schleck se tenaient plutôt à l'arrière, 78ème et 97ème, pour éviter les dangers du sprint massif. Préparé Gerrans

Photo(s): diariovasco.com / cyclingnews.com

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08.04.14 - 2: Ordizia - Dantxarinea (156 km)

Tony Martin en mode chrono

69ème à 3'27"
	69ème à 12'44"

63ème à 2'57"
	34ème à 3'25"

Bob Jungels était à l'offensive pendant la deuxième étape du Tour du Pays-Basque, entre Ordizia et Dantxarinea, en partant au kilomètre 20 dans un groupe de 7 très compétent. Jugez plutôt, outre le champion de Luxembourg, il y avait là Jan Bakelandts, Maxime Monfort, Tony Martin, Gorka Izaguirre, Hubert Dupont et l'ancien champion du monde de cyclo-cross Davide Malacarne. Une sacré bande de rouleurs donc qui ont rapidement pris une avance de deux minutes et demie sur le peloton. Mais le terrain ondulait encore beaucoup aujourd'hui et les coureurs de chez Saxo-Tinkoff n'ont pas tardé à réagir: ils ont pris les choses en main dans le peloton, de sorte que l'écart est resté stable autour des deux minutes pendant longtemps, très longtemps avant de descendre lentement, très lentement. A 15 kilomètres de la ligne d'arrivée, l'avantage des sept hommes de tête était toujours supérieur à la minute, mais l'entente n'était pas au mieux parmi eux. Un peu plus loin, on savait pourquoi: Tony Martin a placé un démarrage, emmenant avec lui Bakelandts et Izaguirre. Le Belge et l'Espagnol n'ont pas tenu longtemps face au rythme imprimé par le champion du monde du chrono qui s'en est allé tout seul à moins de 10 kilomètres de la ligne d'arrivée. Dans un final beaucoup moins difficile qu'hier, les équipes BMC, Movistar ou Orica sont venu prêter main forte aux Saxo-Bank pour tenter de venir à bout de l'Allemand, avalant un à un Bob Jungels et ses anciens compagnons d'échappée. Mais malgré leurs efforts réunis, malgré les attaques de Valverde et Gilbert sur les dernières petites collines de l'étape, Tony Martin a tenu bon dans son chrono improvisé, remportant la victoire d'étape avec 30 secondes d'avance sur les premiers poursuivants, réglés au sprint par Ben Swift devant Kwiatkowski et Cunego. Après une étape éprouvante, ils n'étaient guère plus qu'une cinquantaine dans ce premier groupe, parmi-eux la plupart des favoris, mais pas Frank Schleck. Le Luxembourgeois a perdu près de trois minutes aujourd'hui, après avoir eu une crevaison au plus mauvais moment. Il restait 4 kilomètres à parcourir, Frank Schleck avait passé la dernière côte de la journée avec les meilleurs, mais il y avait pas mal de lâchés et, donc, les voitures de directeurs sportifs étaient plus loin, bien plus loin derrière. Impossible de revenir vers l'avant dans ces conditions et Frank a franchi la ligne d'arrivée en 63ème position, seul derrière le groupe des favoris. Quelques secondes après son frère, Andy est arrivé à Dantxarinea en 69ème position dans le classement du jour, dans un petit groupe qui contenait également Gerrans, Fedrigo, Jeannesson ou encore Ben Gastauer.

Photo(s): diariovasco.com

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07.04.14 - 1: Ordizia - Ordizia (153 km)

Contador - Valverde: duell attendu

72ème à 9'47"
	72ème à 9'47"

22ème à 58"
	22ème à 58"

Dernière ligne droite pour Frank et Andy Schleck en direction de leur premier grand objectif de la saison, à savoir les classiques ardennaises. Comme par le passé, ils ont choisi le Pays-Basque pour donner un dernier éclat à leur état de forme, sur les routes très vallonnés de ce beau pays. Pour preuve, la première étape comportait déjà pas moins de huit côtes répertoriés, sur plusieures boucles autour de la petite ville d'Ordizia. Des côtes qui ne faisaient pas peur à quatre coureurs, Romain Sicard, Fabricio Ferrari, Davide Villella et Matteo Montaguti, qui se sont lancé dans un long raid en tête de la course avec un avantage maximal avoisinnant les 5 minutes. Ce sont les coureurs de Movistar et de Saxo-Tinkoff qui ont effectué la majorité du boulot dans le peloton, un peloton qui était au bord de la rupture sous le coup de la succession de côtes à avaler. Le groupe de tête aussi était à la peine: Davide Villella et Matteo Monagui ont laissé leurs deux compagnons d'échappée derrière eux à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée, alors qu'ils n'avaient plus que deux minutes d'avance sur un premier peloton qui comptait encore une bonne cinquantés d'unités. Frank Schleck y était aux avant-postes, aux côtés des deux principaux favoris Valverde et Contador ou encore des coureurs comme Evans ou Van den Broeck. Andy Schleck, quant-à-lui, il s'est retrouvé dans un deuxième groupe, pas loin derrière les hommes de tête, avec Bauke Mollema notamment, mais ceux-ci n'allaient jamais pouvoir revenir vers l'avant et perdre beuacoup de temps, plus de 9 minutes. Car devant, Valverde et Contador faisaient rouler leur équipe en vue d'un mano-à-mano dans la dernière côte de la journée, le très étroit et très pentu Alto de Gaintza. Les deux échappés rejoint, c'est Alejandro Valverde qui est parti à l'offensive le premier, mais il ne pouvait rien contre le démarrage de son compatriote Alberto Contador. L'Espagnol a attaqué a 7 kilomètres de la ligne d'arrivée pour franchi le sommet du col avec une quinzaine de secondes d'avance sur Valverde, lancé vainement à sa poursuite, puis un groupe avec Evans, Peraud, Cunego, Trofimov, Nieve et Kwiatkoski. Frank Schleck, qui pénait à trouver son rythme dans une ascension trop courte pour lui, suivait avec quelques secondes supplémentaires de retard dans un petit groupe avec notamment de Kreuziger, Van den Broeck, Sanchez, Gadret, Gesink, Van Garderen ou encore Thibaut Pinot. Les positions sont resté figées dans la descente vers Oridzia, où Contador s'est imposé avec 14 secondes d'avance sur Valverde et 34 secondes sur Kwiatkowski. En queue de son petit groupe, Frank Schleck a terminé 22ème de l'étape à 58 secondes, tandis que son frère Andy s'est classé 72ème à près de 10 minutes.

Photo(s): diariovasco.com / zikliamatore.com / instagram.com

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9 avril 2014 102ème Grand-prix de l'Escaut

	Date 9	09.04.14: Antwerpen - Schoten (201 km)
		Kittel entre dans les livres
		Marcel KITTEL

69ème à 27" Marcel Kittel est entré dans les livres de record du Grand-prix de l'Escaut en remportant pour la troisième année consécutive cette "autre" classique des sprinters, devant Tyler Farrar et Danny Van Poppel. Niché entre le Tour des Flandres et Paris-Roubaix, le Scheldeprijs représente pour pas mal de coureurs une des dernières occasion de briller sur les courses flandriennes, avant que le profil des classiques ne devienne bien plus vallonné à partir de la semaine prochaine. Car la course dans les environs d'Antwerpen ne possède pas la moindre côte sur son parcours, seuls le vent et les incessants changements de direction et les routes en partie étroites se présentaient comme obstacles aux coureurs, dont certains espèraient bien mettre à profit ces alliés naturels pour échapper au destin du sprint massif. Andrea Fedi, Dimitri Gruzdev, Alessandro Bazzana, Luke Rowe, Jan Ghyselinck et Ivan Balykin étaient de ceux-là et ils se sont échappés après une dizaine de kilomètres de course déjà, mais n'ont jamais obentu plus de trois minutes d'avance. Le peloton a en effet joué au chat et à la souris avec les six échappés pendant de longs kilomètres, leur laissant toujours un avantage supérieur à la minute et demie à l'entame du dernier tour de circuit local de quelque 16 kilomètres. Mais à 10 kilomètres du but, Omega Quick-Step, Ag2R et Giant-Shimano ont mis en route pour de bon chez les poursuivants qui n'ont fait qu'une bouchée des fuyards 7 kilomètres plus loin avant de continuer à toute allure, direction sprint massif. Les Giant ont lancé l'emballage pour Kittel en même temps que Steegmans a mis sur orbite un Petacchi orphelin de Cavendish, mais Marcel Kittel s'est imposé sans problème et avec plusieures longueur d'avance sur Farrar, Van Poppel, Petacchi, Bennet, Appollonio et Napolitano. Côté Wanty-Gobert, on avait décidé de tout miser sur l'Italien, plus rapide que Drucker dans ce genre d'arrivée et Jempy ne s'est donc pas mêlé au sprint pour la gagne. Préférant ne prendre aucun risque avant Paris-Roubaix, le Luxembourgeois s'est tenu à l'écart de l'emballage final, terminant dans une deuxième peloton à quelques secondes et en bonne companie: Sagan, Hushovd, Boonen, Vandenbergh ou Van Avermaet se trouvaient tous là également. Photo(s): scheldeprijs.be plus d'infos: reportage sur velo101.com

6 avril 2014 98ème Tour des Flandres

	Date 6	06.04.14: Brugge - Oudenaarde (259 km)
		Cancellara plus rapide que les Belges
		Fabian CANCELLARA

Abandon plus de photos 200 coureurs au départ, 259 kilomètres à parcourir, 17 côtes et 6 secteurs pavés, de petites routes étroites et du vent, beaucoup de vent, voilà le décor de cette 98ème édition du Tour des Flandres, avec départ à Bruges et arrivée à Oudenaarde selon le schéma mis en place par les organisateurs depuis 3 ans. Des chutes, il y a en eu beaucoup également et pas mal de favoris y ont laissé toutes leurs chances de briller: Devolder, Roelandts, Van Summeren, Thomas, Stybar, pour ne citer que ceux-là. Il en était de même pour Jempy Drucker qui est parti à la faute à une bonne soixantaine de kilomètres de l'arrivée. Le Luxembourgeois s'est longtemps caché dans le peloton, un peu trop en arrière peut-être même, en attendant de mettre ses bonnes jambes à profit dans le final. Mais du côté de Renaix, alors que le peloton filait à toute allure vers la deuxième ascension de l'Oude Kwaremont, il était impliqué dans une chute avec l'Allemand Martin Reimer. Touché à l'épaule, Drucker a tenté de se remettre en route et il a même pu recoller au peloton des favoris, mais une chaîne cassée dans le Patersberg l'a définitivement condamné: raccourci direction la ligne d'arrivée à Oudenaarde qui ne se trouvait pas bien loin de là. Il a fallu attendre une bonne quarantaine de kilomètrs de course avant de voir la traditionnelle échappée matinale se développer et ils étaitent 10 à s'y coller: Stig Broeckx, Davide Appolonio, Daryl Impey, Raymond Kreder, Alexander Kuchynski, Andrea Palini, Taylor Phinney, Jelle Wallays et Romain Zingle ainsi que pas moins de deux coéquipiers de Jempy Drucker chez Wanty-Gobert, Wesley Kreder et James Vanlandschoot. Les téméraires ont eu un avantage maximal de 6 minutes sur le peloton, mais au fil des monts et des secteurs pavés, le groupe de tête s'est déstintégré de plus en plus, ne leur laissant que très peu de chance de conserver cet avantage face à un peloton mené la plupart du temps par les Omega-Quick-Step ou les Trek. Lorsque Tom Boonen était le premier des favoris à se montrer sur le Molenberg, l'écart avec les hommes de tête n'était plus que de trois minutes et une cinquantaine de kilomètres plus loin, lorsque le premier véritable écrémage s'était réalisé dans le Koppenberg, les trois derniers survivants de l'échappée, Taylor Phinney, Daryl Impey et Stig Broeckx, étaient sur le point de se faire rejoindre. Ils étaient une quinzaine seulement à se retrouver à l'avant après le fameux Koppenberg avec un festival d'attaques à venir: Boasson Hagen et Devenyns ont tenté leur chance, puis Greg Van Avermaet a accéléré avec Vandenbergh dans sa roue peu après le Taaienberg, à une bonne trentaine de kilomètres de l'arrivée. Les deux hommes ont obtenu une trentaine de secondes d'avance, mais devant le refus de Vandenbergh à collaborer, Van Avermaet l'a laissé sur place dans la dernière côte de la journée, lors du deuxième passage au Patersberg. Mais les poursuivants n'étaient pas loin, Cancellara et Vanmarcke avaient accéléré dans l'Oude Kwaremont et ont réalisé la jonction avec l'homme de tête après le Patersberg, ramenant du coup Vandenbergh vers la tête de course. Malgré la pression de Kristoff et Terpstra dans les dos du quatuor de tête, la victoire s'est décidée dans un sprint à quatre ou Fabian Cancellara avait le plus de réserves: le Suisse a réussi à se défaire des trois Belges pour célébrer sa troisième victoire dans le Ronde, la deuxième consécutive à Oudenaarde. Photo(s): acccontern plus d'infos: galerie de photos / reportage sur velo101.com Archives 03/14 02/14 01/14 10/13 09/13 08/13 07/13 06/13 05/13 04/13 03/13 02/13 01/13 10/12 09/12 08/12 07/12 06/12 05/12 04/12 03/12 02/12 10/11 09/11 08/11 07/11 06/11 05/11 04/11 03/11 02/11 12/10 10/10 09/10 08/10 07/10 06/10 05/10 04/10 03/10 02/10 01/10 12/09 10/09 09/09 08/09 07/09 06/09 05/09 04/09 03/09 02/09 12/08 11/08 10/08 09/08 08/08 07/08 06/08 05/08 04/08 03/08 02/08 01/08 12/07 11/07 10/07 09/07 08/07 07/07 06/07 05/07 04/07 03/07 02/07 01/07 10/06 09/06 08/06 07/06 06/06 05/06 04/06 03/06 02/06 01/06 10/05 09/05 08/05 07/05 06/05 05/05 04/05 03/05 02/05 01/05 10/04 09/04 08/04 07/04 06/04 05/04 04/04 03/04 02/04 01/04 12/03 10/03 09/03 08/03 07/03 06/03 05/03 04/03 03/03 02/03 2002 Note: "Ce site contient des liens vers d'autre pages internet. Nous n'avons pas d'emprise sur le contenu et la présentation sur ces sites et nous nous distançons donc explicitement du contenu des endroits auxquels tous les liens présents sur notre site peuvent donner accès." Contact: ACC Contern - c/o M. Eugène Stirn - 19, rue Jules Fischer - L-1522 Luxembourg - Tél: (+352) 49 27 11 - eugstirn@pt.lu