10. Valencia - Castellon (147 km)

Sbaragli le plus rapide

Kristian Sbaragli

Tom Dumoulin

15ème à 0"
	122ème à 1.19'15"

46ème à 0"
	30ème à 17'56"

Jempy Drucker avait fait le plus dur, semble-t-il, en franchissant avec les meilleurs l'Alto del Desertio de la Palmas, classé deuxième catégorie à une quinzaine de kilomètres du but, à l'inverse de quelques autres hommes rapides comme Van Poppel ou Richeze. Mais contrairement aux premières arrivées au sprint massif, il n'a pas pu s'immiscer dans la lutte pour la victoire. Le Luxembourgeois se trouvait bien trop loin à l'entame de l'emballage et il a terminé 15ème du classement, à quelques longueurs de Kristian Sbaragli. L'Italien a créé la surprise du jour en s'imposant au terme d'un long, long sprint devant Degenkolb et Rojas, pourtant partis favoris. Frank Schleck faisait également parti du groupe de tête d'une soixantaine de coureurs du premier peloton et il s'est classé 46ème dans le même temps que le vainqueur. Dès la première difficulté du jour, le peloton s'était brisé en deux parties avec notamment Henao, Zoidl, Machado, Plaza, Sanchez, Monfort ou Van den Broeck dans le premier groupe d'une bonne trentaine d'unités, alors que les favoris se sont neutralisés derrière. Mais dans les pentes, le groupe s'est disloque peu-à-peu et dans la longue partie de plat du milieu de l'étape, les échappés se sont fait reprendre un à un avec Zoidl et Verona comme derniers survivants. Malgré les nombreuses attaques dans le final par Terpstra, De Marchi, Sicard ou Ellisonde entre-autres, le peloton réduit s'est disputé la victoire d'étape au sprint, parfaitement emmené par le maillot rouge Dumoulin et ses coéquipiers.

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9. Torrevieja - Cumbre del Sol. Benitatxell (168 km)

Dumoulin prends le pouvoir

Tom Dumoulin

Tom Dumoulin

114ème à 13'57"
	135ème à 1.19'15"

34ème à 2'49"
	32ème à 17'56"

Tom Dumoulin impressionne durant cette Vuelta: déjà présents lors des premiers rendez-vous avec la moyenne voire la haute montagne, le Néerlandais qui avait jadis une fois terminé dans le Top 10 d'un Grand-prix OST a carrément pris le pouvoir lors de cette neuvième étape, avec une nouvelle arrivée en côte: victoire d'étape et maillot rouge de leader pour le coureur Giant-Alpecin qui a devancé sur le fil Froome, Rodriguez, Aru, Majka, Quintana et Valverde, excusez du peu. Un grand groupe de 14 coureurs a su prendre la large peu après le départ, parmi-eux des coureurs comme Maes, Thomas, Tjallingi, Van Poppel, Brutt ou Gougeard, mais les Movistar et les Katusha se sont employé à ne faire grandir l'écart outre-mesure, flairant une possible victoire de Joaquin Rodriguez ou Alejandro Valverde dans la côte finale, relativement courte (4 kilomètres), mais pentue (jusqu'à 19%). A une soixantaine de kilomètres du but, le groupe de tête explosait déjà et les trois derniers rescapés du groupe, Pavel Brutt, Maxime Bouet et Geraint Thomas, se faisaient reprendre à l'entame de la dernière ascesion. Valverde et Quintana étaient parmi les premiers attaquants dans le final, mais à deux kilomètres du but, seul Rafal Majka fut capable de suivre une accélération de Tom Dumoulin. Christopher Froome revenait un peu plus loin et semblait en mesure de l'emporter, mais Dumoulin était bien le plus fort dans les derniers mètres et il s'est imposé avec deux secondes d'avance sur Froome et 5 sur Rodriguez. N'ayant plus d'ambitions au classement général après la chute d'hier, Frank Schleck n'a pas suivi les meilleurs dans cette côte bien trop courte à son goût et il a terminé l'étape à près de trois minutes, 34ème dans le classement du jour. Même topo pour Jempy Drucker qui a abdiqué bien plus tôt en vue de l'étape plus favorable pour lui de demain. Il est arrivé sur les hauteurs de Benitatxell dans un petit groupe d'une vingtaine de coureurs avec notamment Pierre Rolland, Jelle Vanendert ou Mikel Landa, 114ème à plus de 13 minutes.

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8. Puebla Don Fadrique - Murcia (182 km)

Stuyven gagne, Schleck perds

Jasper Stuyven

Esteban Chaves

110ème à 11'42"
	139ème à 1.05'18"

114ème à 11'42"
	33ème à 15'07"

Des hauts et des bas pour l'équipe Trek sur la huitième étape de la Vuelta: alors que Jasper Stuyven s'octroye une belle victoire d'étape en réglant la moitié du peloton au sprint, Frank Schleck était impliqué comme beaucoup d'autres dans une chute massive à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée. Si les dégâts pour le Luxembourgeois sont finalement limités, un peu de peau et une petite douzaine de minutes de perdus, d'autres, comme Bouhani, Van Garderen et Martin, avaient moins de chances et ils ont abandonné aujourd'hui. Iljo Keisse, Jimmy Engoulvent, Alex Howes, Tom Van Asbroeck, Jasper De Buyst et Angel Madrazo ont pu s'échapper du peloton après une trentaine de kilomètres de course à vive allure, ils n'avaient guère plus de deux minutes d'avance au pièd de la première des deux ascensions du jour, lorsque la grosse chute s'est produite. Comme la plupart des sprinters, Jempy Drucker n' a pas survécu aux deux difficultés classées troisième catégorie et il a terminé l'étape aux alentours de la centième place dans un petit groupe de six coureurs, ensemble avec Frank Schleck et à 11'42" du vainqueur. Devant, ils étaient une cinquantaines de rescapés après la chute et les deux ascensions et, malgré de nombreuses attaques dans les derniers kilomètres (Terpstra, Losada, Rojas, Henao, Sanchez, Ellisonde, Losada, Goncalves ou encore Hansen), ce groupe s'est disputé la victoire au sprint avec le succès de Stuyven devant Peio Bilbao, Kevin Reza et Giovanni Visconti.

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7. Jodar - La Alpujarra (191 km)

Frank Schleck reste au contact

Bert-Jan Lindeman

Esteban Chaves

130ème à 23'05"
	140ème à 53'36"

20ème à 1'03"
	24ème à 3'25"

Si les premières étapes de la Vuelta étaient loin d'être faciles, le septième tronçon constituait cependant le premier véritable test pour la victoire finale avec une arrivée en altitude et quelques premiers enseignements: Fabio Aru était le plus costaud aujourd'hui en terminant sur les talons des premiers échappés, devant Valverde, Quintana ou Rodriguez, tandis que Christopher Froome a laissé quelques plumes en terminant à une minute du vainqueur du jour, en compagnie de Frank Schleck notamment. Une fois n'est pas coutume, ce sont donc les attaquants du matin qui ont remporté les fleurs aujourd'hui: Carlos Quintero, Amets Txurruka, Ilia Koshevoy, Bert Jan Lindeman et Jérôme Cousin avaient déjà 8 minutes d'avance après une trentaine de kilomètres de course et ils ont obtenu un avantage maximal de 13 unités, alors qu'il restaient quatre-vingt kilomètres à accomplir encore. Malgré l'insistance de Movistar et Katusha dans le peloton, l'avantage des cinq était encore de 6 minutes au pièd de la difficulté finale vers La Alpujarra. Une ascension au cours de laquelle Cousin, Koshevoy et Lindeman se sont livré une belle bataille, chacun prenant tour à tour l'ascendant sur ses rivaux. Le mot de la fin était pour Lindeman qui s'est imposé avec 9 secondes d'avance sur Koshevoy et 29 secondes sur un Fabio Aru qui avait contre-attaqué dans le peloton. L'accélération du jeune Italien a fait des dégâts dans le peloton et Frank Schleck a terminé 20ème dans un petit groupe de 8 coureurs avec notamment Froome, Landa, Sanchez ou Moreno, avec une minute et trois secondes de retard sur le vainqueur du jour et une trentaine d'unités sur Aru. Pour Jempy Drucker, la lutte pour les meilleurs places s'est achevée bien plus tôt et le Luxembourgeois a franchi la ligne d'arrivée dans l'autobus des sprinters, 130ème à plus de 23 minutes du vainqueur.

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6. Codoba - Sierra de Cazorla (200 km)

Chaves reprends son bien

Esteban Chaves

Esteban Chaves

134ème à 7'11"
	132ème à 31'07"

20ème à 11"
	26ème à 2'58"

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas sur cette Vuelta pour Jempy Drucker: après une victoire et deux places de quatrième, le coureur BMC a terminé à nouveau dans le gruppetto aujourd'hui, 134ème à plus de 7 minutes. La même chose vaut d'ailleurs, dans le sens inverse, pour Esteban Chaves et Frank Schleck: le premier a pu fêter une éclatante victoire d'étape, sa deuxième sur cette Vuelta, et reprendre ainsi le maillot rouge de leader qu'il avait perdu hier au profit de Tom Dumoulin, alors que le deuxième a également démontré que la forme était sur une courbe ascendante, terminant dans le groupe des favoris en 20ème position. Vous l'avez deviné, le profil de cette 6ème étape était difficile, surtout dans les derniers kilomètres et l'échappée du jour n'avait pas l'ombre d'une chance dans pareilles circonstances. Partis au kilomètre 60 après un début d'étape ultra-rapide et éprouvant, 48 kilomètres couverts dans la première heure de course, Gautier, Terpsta, Durasek, Peter Velits, Cummingset Rubiano se sont fait reprendre un à un sur les pentes irrégullières des 20 derniers kilomètres, Cummings étant le dernier à faire de la résistance jusqu'à trois kilomètres de l'arrivée. C'est le moment qu'Esteban Chaves avait choisi pour placer une première accélération, emmenant avec lui Daniel Martin et Tom Dumoulin. Les favoris du classement général n'étaient pas loin, mais Chaves avait encore une deuxième accélération dans les jambes, celle-là même qui lui a permis de s'installer seul en tête de la course et de l'emporter avec cinq secondes d'avance sur Martin et Dumoulin et 11 secondes sur un groupe d'une vingtaine d'unités contenant les Valverde, Froome, Quintana et autres Aru, mais également un Frank Schleck qui devrait retrouver son terrain favori dans les prochains jours.

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5. Rota - Alcala de Guardaia (167 km)

4ème, encore

Caleb Ewan

Tom Dumoulin

4ème à 0"
	140ème à 23'47"

59ème à 17"
	31ème à 2'28"

Encore une belle prestation de Jempy Drucker sur la cinquième étape de ce Tour d'Espagne: dans un sprint en côte, une cinquantaine de mètres de dénivellation dans le dernier kilomètres, ils étaient quatre au-dessus du lot et derrière Caleb Ewan, John Degenkolb et Peter Sagan, le Luxembourgeois s'est classé encore quatrième de l'étape, à quelques longueurs cependant du nouveau prodige du sprint australien. Ils étaient trois à tenter leur chance en début d'étape, mais l'avance maximale de l'Ethiopien Tsgabu Grmay, d'Iljo Keisse et d'Antoine Duchesne n'a guère excédé les sept minutes, trop peu pour espérer résister au retour des équipes des sprinters, d'autant plus motivés que leurs chances de briller risquent d'être rares sur cette Vuelta. Ce sont les Giant-Alpecin de Degenkolb et les Cofidis de Bouhani qui ont effectué le gros du travail en tête du peloton, reprenant les échappés à 9 kilomètres de la ligne d'arrivée, malgré l'insistance de Keisse sur plusieurs kilomètres. Dès le début du faux-plat vers l'arrivée, le peloton s'est divisé en petits groupes et ils étaient encore une vingtaine à se disputer la victoire d'étape, parmi-eux donc un Drucker qui semble décidément en bonne forme pour pouvoir rivaliser avec les meilleurs dans un final aussi costaud. D'autres ont perdu des secondes aujourd'hui, à l'image du leader Chaves ou encore de Frank Schleck, 59ème de l'étape à 17 secondes.

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4. Estepona - Vejer de la Frontera (210 km)

Valverde en costaud

Alejandro Valverde

Esteban Chaves

177ème à 7'19"
	148ème à 23'54"

26ème à 11"
	31ème à 2'28"

La troisième véritable étape de cette Vuelta 2015 et, déjà, deuxième arrivée au sommet, fut-il situé à 178 mètres d'altitude seulement. Dans les quatre derniers kilomètres, une petite côte en deux parties était bien là pour calmer la joie des sprinters, créant des opportunités pour les puncheurs ou, pourquoi pas, des attaquants de la première heure. Ils étaient sept à en être persuadés et, après 70 kilomètres de course, l'avantage de Delage, Engoulvent, Durasek, Maes, Irizar et Lindemann était de l'ordre de 10 minutes. Les Tinkoff-Saxo étaient les premiers à réagir dans le peloton, bientôt rejoints par les Katusha et, bien-sûr, les Movistar de Valverde et Quintana. Le peloton s'est donc rapproché de plus en plus des échappés, si bien que Jimmy Engoulvent s'est dit qu'il fallait jeter ses dernières forces dans la bataille, en compagnie du coéquipier de Frank Schleck, Markel Irizar. Deux fantastiques rouleurs, mais qui ne pouvaient rien contre un peloton lancé à toute allure: échappée terminée à 12 kilomètres du but. Alors que Jempy Drucker s'est fait décrocher dès le début de la première partie de la dernière côte, préférant économiser ses forces pour une arrivée plus roulante, Tosh Van der Sande a fait tout le contraire. L'attaque du Belge n'a eu d'autre effet que de réduire le peloton à une trentaine d'unités, parmi-eux Frank Schleck. En dépit d'une dernière attaque de Samuel Sanchez, ils se sont disputé la victoire d'étape au sprint dans un dernier raidillon vers l'arrivée, l'explosivité de Valverde faisant des merveilles sur pareil terrain. L'Espagnol a fêté sa neuvième victoire d'étape sur la Vuelta devant Peter Sagan, Daniel Moreno et Nicholas Roche, décidement en vue ces premiers jours. Frank Schleck a perdu quelques secondes sur la fin et il s'est classé 26ème de l'étape, juste derrière le groupe de tête, tandis que Jempy Drucker a terminé à plus de 7 minutes, 177ème dans le classement du jour.

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3. Mjas - Malaga (158 km)

Drucker au pièd du podium

Peter Sagan

Esteban Chaves

4ème à 0"
	139ème à 16'38"

63ème à 0"
	35ème à 2'17"

Première arrivée au sprint massif de cette Vuelta et deuxième étincelle de Jempy Drucker déjà, le Luxembourgeois qui a terminé au pièd du podium de ce sprint, quatrième derrière Peter Sagan, Nacer Bouhanni et John Degenkolb, excusez du peu. L'Allemand avait été mis parfaitement sur orbite par ses coéquipiers dans les derniers kilomètres, mais il a démarré son sprint trop tôt en se faisant remonter par Sagan et Bouhanni sur les tous derniers mètres. Drucker, lui, était bien placé à l'entame du sprint, dans la roue de Bouanni, mais il n'a pas su suivre la pointe de vitesse du Français et, s'il a remonté de nombreux concurrents sur la fin, il a terminé à deux longueurs, quatrième du classement. Frank Schleck, quant-à-lui, il a également franchi la ligne d'arrivée dans le peloton, 63ème dans le même temps que le vainqueur. Auparavant, la course a pendant longtemps été animée par une échappée de huit coureurs composée de Sylvain Chavanel, Maarten Tjallinghi, Martin Velits, Walter Pedraza, Alexis Gougeard, Omar Fraile, Natnael Berhane et Ilia Koshevoy.

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2. Alhaurin de la Torre - Caminito del Rey (159 km)

Schleck déraille

Esteban Chaves

Esteban Chaves

160ème à 16'28"
	161ème à 16'38"

36ème à 2'07"
	36ème à 2'17"

Le première véritable étape de cette Vuelta s'est terminée déjà par une arrivée en altitude, et par une surprise également: ce ne sont pas les favoris qui se sont imposés en haut du Caminito del Rey, mais un outsider: le Colombien Esteban Chaves s'est avéré le plus costaud dans la dernière montée et il s'est imposé devant Tom Dumoulin et Nicolas Roche, alors que les Froome, Quintana et Nibali ont concédé une quarantaine de secondes, voire plus. Frank Schleck a également perdu du temps, le Luxembourgeois était bien placé à l'entame de la dernière côte longue de 4 kilomètres, mais quelqu'un a heurté sa roue arrière et il a déraillé. Le temps de s'arrêter, de remettre la chaîne à l'endroit et de repartir et le bon coup était parti: Schleck a terminé l'étape à plus de deux minutes, 36ème dans le classement du jour. Six coureurs se sont échappés en début d'étape, mais Matteo Montaguti, Walter Pedraza, Nelson Oliveira, Bert Jan Lindeman, Davide Villella et José Gonçalves, mais sous l'impulsion des Movistar et des Katusha, ils se sont fait reprendre bien avant la dernière ascension du jour. Nairo Quintana a ouvert le feu dans la montée finale, mais à la surprise de tous, le deuxième du dernier Tour de France a plafonné un peu plus tard et s'est fait dépasser par Louis Meintjes, puis par le trio Dumoulin, Roche et Chaves, en route vers la victoire. Sur un terrain qui n'est pas le sien, Jempy Drucker a essayé d'économiser un maximum de forces pour les jours à venir et il a franchi la ligne d'arrivée en 160ème position, une petite minute derrière le premier des deux grupettos de sprinters.

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1. Puerto Banus - Marbella (7 km clm)

Victoire pour Drucker et les BMC

BMC Racing Team

Peter Velits

vainqueur

6ème à 12"

Quel drôle de contre-la-montre pour l'acte d'ouverture de la Vuelta 2015. Les organisateurs avaient concocté un chrono par équipes le long de la côte, beau à voir pour les spectateurs certes, mais très controversé pour les coureurs: ruelles et virages étroits, chemins non-macadamisés et autres pontons en bois, le tout à plus de 50 km/h. Après réclamations et négociations, un compromis a été signé: l'étape aura bel et bien lieu sur le parcours prévu, mais ne comptera pas pour le classement général. Libre à ceux qui le souhaitaient alors de lever le pièd. Ce qui ne fût certainement pas le cas pour les BMC de Jempy Drucker. Grâce entre-autres aux talents de cyclo-crossman du Luxembourgeois, les rouge et noirs ont négocié toutes les embûches du parcours en un temps record, l'emportant avec une petite seconde d'avance sur les Tinkoff et les Orica-Green Edge. Contrairement à ce que l'on pouvait attendre, Frank Schleck n'a pas non-plus levé le pièd: malgré tous les obstacles, il a réussi à suivre le rythme de Cancellara et compagnie qui ont franchi la ligne d'arrivée sur un ponton en plein milieu de la plage (!) en sixième position, 12 secondes à peine derrière les BMC. Quel beau début de premier Grand Tour pour Jempy Drucker, tout heureux de retrouver un podium de vainqueur en compagnie de ses coéquipiers.

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7. St.Pieters-Leeuw - Geraardsbergen (189 km)

La récompense de Quinziato

Manuel Quinziato

Tim Welllens

85ème à 8'21"
	48ème à 21'35"

Malgré un final difficile avec de multiples ascensions du Mur de Grammont, malgré une multitude d'attaques, la victoire finale de Tim Wellens n'était jamais en difficulté lors de cette ultime étape de l'Eneco-Tour: le maillot blanc a franchi la ligne d'arrivée à Grammont dans un groupe avec la plupart des favoris, une quarantaine de secondes derrière le vainqueur du jour Manuel Quinziato, le coéquipier de Jempy Drucker récompensé avec des fleurs pour les innombrables kilomètres qu'il effectue généralement au service de ses leaders. Quinziato faisait parti d'un groupe d'échappés qui s'est dégagé peu après le départ, un groupe de quatuorze qui comprenait également des coureurs comme Yves Lampaert, Moreno Hofland, Rudiger Selig, Roberto Ferrari, Adam Blythe ou Bjorn Leukemans. Ils ont rapidement obtenu quatre minutes d'avance, mais guère plus: Lotto et Astana ont gardé un rythme élevé dans le peloton, sur d'innombrables petites côtes connues entre-autres du Tour des Flandres. Après la première ascension du célèbre Mur de Grammont, Quinziato, Lampaert et Leukemans sont resté en tête de la course, alors que le peloton aussi s'était divisé en plusieures parties, avec le leader Wellens, mais aussi Jempy Drucker bien placés. Beaucoup de coureurs ont placé des contres dans le peloton, comme Devenyns, Geschke, Nordhaug, Démare, Hoogerland ou Vandenbergh, mais ils n'ont jamais obtenu plus qu'une poignée de secondes d'avance sur le poursuivants, parmi lesquels Jempy Drucker avait dû laisser filer entretemps. Malgré le rythme effréné, à l'entame du dernier tour autour de Grammont, Quinziato et compagnie avaient encore deux minutes d'avance sur les prochains poursuivants et le coup devenait jouable. Sur le Denderoordberg, à 6 kilomètres de l'arrivée, Manuel Quinziato a placé une accélération à laquelle personne n'a su répondre et l'Italien s'est imposé en solitaire à Grammont, devant Leukemans et Lampaert. Derrière, Greg Van Avermaet a encore joué son va-tout dans le final, mais n'a récupéré guère plus que quelques secondes face à Wellens, vainqueur final pour la deuixème année de suite. Jempy Drucker a terminé 85ème de l'étape après avoir à nouveau travaillé pour ses équipiers pendant la première moitié de course et il se classe 48ème au classement final, à plus de vingt minutes.

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6. Heerlen - Hoffalize (209 km)

Wellens, comme l'année dernière

Tim Wellens

Tim Welllens

57ème à 11'48"
	47ème à 13'56"

Comme l'année dernière, Tim Wellens a remporté l'étape-reine de l'Eneco-Tour en solitaire et en a profité pour prendre une sérieuse option sur la victoire finale puisqu'il s'est emparé du maillot blanc de leader avec une bonne minute d'avance sur Greg Van Avermaet et Wilco Kelderman, ses dauphins. Sous la pluie, Jan Polanc, Mathias Brändle, Nikias Arndt, Sébastien Turgotet Jérôme Baugnies étaient les premiers attaquants de la journée, mais sur un parcours difficile à souhait avec des multiples côtes dans et autour Houffalize, les contres étaient nombreux, causant la perte des échappés à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée déjà. Ils étaient une petite vingtaine à se retrouver à l'avant sur le premier des trois tours locaux, parmi-eux Tiesj Benoot, Tim Wellens, Greg van Avermaet, Jan Bakelants, Philippe Gilbert, Tom Jelte Slagter, Mick Rogers, Simon Geschke, Julien Alaphilippe ou encore Wilco Kelderman, le maillot blanc qui se maintenait devant malgré quelques difficultés. Geschke a pris la tête de la course avec Michael Rogers, mais dans la dernière ascension de la terrible côte de Saint-Roch à Houffalize, Tim Wellens a placé un contre que personne n'a pu suivre. Malgré la résistance de Greg Van Avaermaet dans son dos, Wellens a réussi à prendre une petite minute d'avance jusqu'à l'arrivée, où il s'est imposé devant Van Avermaet et Geschke, ses plus proches poursuivants. Jempy Drucker a couru toute la journée au service de ses leaders Gilbert et Van Averamet et, une fois son devoir accompli, il a terminé l'étape à son rythme en 57ème position, à plus de 11 minutes du vainqueur.

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5. Riemst - Sittard (180 km)

Le Bon coup

Johan Le Bon

Wilco Kelderman

55ème à 1'36"
	50ème à 2'08"

Entre Riemst et Sittard, le peloton de l'Eneco-Tour devait se farcir pas moins d'une vingtaine de petits monts du Limbourg néerlandais, les plus connus s'appelant Gulpenerberg, Eyserbosweg ou encore Fromberg, une évocation voulue de l'Amstel Gold Race évidemment. Avec un tel parcours, les attaques étaient forcément nombreuses dès le départ, mais il a fallu attendre longtemps avant de voir un groupe d'échappés se former. Après une bonne heure de course à près de 50 km/h, le peloton s'est enfin décidé à ralentir un peu et deux hommes, Johan Le Bon et Dylan Van Baarle, en ont profité pour prendre près de 5 minutes d'avance en quelques kilomètres. Mais la trève était de courte durée: ce sont les Etixx-Quick Step qui ont réagi les premiers mais bientôt, les BMC s'y sont mis aussi, alors que des pluies diluviennes se sont mis à tomber sur les petites ruelles sinueuses autour de Sittard. Le temps jouait en faveur des deux hommes de tête qui parvenaient à résister: à 20 kilomètres du but, Van Barle et Le Bon avaient toujours plus de 2 minutes d'avance sur un peloton qui se réduisait à vue d'oeil et dans lequel Jempy Drucker était toujours bien présent. La fin de course était passionnante: un contre avec Kelderman, Wellens et Greipel notamment s'est formé, mais les écarts étaient minimes entre les différents groupes. Finalement, Johan Le Bon a su résister jusqu'au bout avec une attaque sous la flamme rouge qui lui a permis de s'imposer avec deux mètres d'avance sur son compagnon de fortune Van Baarle et neuf secondes sur un petit groupe emmené par Magnus Nielsen devant Tim Wellens et Wilco Kelderman. Ces deux-là ont fait la bonne affaire du jour car si Keldermann prends le contrôle au général aux dépens de son coéquipier Van Emden, le vainqueur sortant a su grappiller une vingtaine de secondes sur Van Avermaet, Gilbert, Benoot, Boom et compagnie, grâce au formidable travail de son équipier Greipel dans le final. Jempy Drucker s'est fait décrocher des meilleurs à moins de dix kilomètres du but et il a terminé l'étape en 55ème position à une bonne minute et demie, dans un petit groupe de 6 coureurs, avec Brändle et Pineau notamment.

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4. Hoogerheide - Hoogerheide (14 km clm)

Van Emden, meilleur des spécialistes

Jos Van Emden

Jos Van Emden

43ème à 50"
	35ème à 46"

Hoogerheide doit évoquer des souvenirs à Jempy Drucker et quelques-autres puisque le départ et l'arrivée de cette quatrième étape ont eu lieu à deux pas du célèbre circuit de cyclo-cross cher à la fratrie Van der Poel. Aujourd'hui cependant, il ne s'agissait pas de manier le vélo dans la boue, mais d'un autre effort court et intense: un contre-la-montre de 14 kilomètres sur un parcours plat, ponctué de quelques virages traitres. Après ses bonnes prestations des premiers jours, Jempy était parmi les derniers à partir, mais il n'a pas fait aussi bien qu'il ne l'ait déjà fait en pareilles circonstances cette année. Drucker a réalisé un parcours raisonnable, terminant aux alentours de la trentième position, à une cinquantaine de secondes du meilleur temps. Au bout du compte, son chrono de 17'24" lui a valu la 43ème place dans le classement final, avec une belle moyenne de 48,3 km/h tout de même. Ce sont les véritables spécialistes qui ont dominé le chrono avec les meilleurs temps successifs d'Andrea Malori et de Jos Van Emden, le Néerlandais qui devait rester en haut de l'affiche jusqu'au bout. Car Michael Rogers est venu échouer plus loin, tout comme son compatriote Michael Hepburn ou l'ancien détenteur du record de l'heure Mathias Brändle par exemple, 5ème du chrono. D'autres coureurs sont venus compléter le Top 10 en costauds plutôt qu'en véritables rouleurs: Wilco Kelderman, Lars Boom, Greg Van Avermaet, Manuel Quinziato et Philippe Gilbert se trouvent tous également dans le Top 10 du classement général ce soir, un classement ou Jempy Drucker a rétrogradé à la 35ème place, la veille des premières véritables difficultés topographiques de ce Tour.

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3. Beveren - Ardooie (172 km)

Boonen trouve l'ouverture

Tom Boonen

Jesper Asselman

21ème à 0"
	13ème à 11"

Encore une étape parfaitement plate sur l'Eneco-Tour ajourd'hui et, pour les sprinters, la troisième et peut-être bien dernière chance de succès d'étape dans l'edition 2015. Les chances pour une échapée d'aller au bout étaient donc quasiment nulles, même si trois hommes ont tenté le tout pour le tout dès le kilomètre 0: David Boucher, Edward Theuns et Frederik Veuchelen étaient les courageux qui ont fait de la résistence, mais ils n'ont jamais obtenu plus que 4 minutes d'avance. Sans surprise, leur aventure était d'ailleurs terminée à 20 kilomètres de l'arrivée, sous l'impulsion des Trek Factory Racing notamment. Dans les derniers kilomètres, l'allure était très rapide et les Giant-Shimano ont tenté de faire exploser le peloton dans les bordures. Mais à la fin, tout est revenu à la normale quand les habitués, Lotto et Etixx-Quick-Step, ont emmené pour l'emballage massif, avec Jempy Drucker à nouveau très bien placé à l'approche de la ligne. Le Luxembourgeois s'est retrouvé dans la bonne roue, celle de Tom Boonen mais, alors que celui-ci a trouvé l'ouverture pour aller s'imposer aisément devant Demare et Viviani, Drucker s'est laissé enfermer par une vague de Jens Debusschere et ne pouvait suivre le démarrage du Belge, terminant ... dans le classement et sans doute un peu déçu d'avoir raté l'occasion de terminer une fois de plus dans le Top 10.

Photo(s): http://www.sport.be / http://www.bmc-switzerland.com

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2. Breda - Breda (181 km)

Encore un Top 5 pour Jempy

André Greipel

Jesper Asselman

4ème à 0"
	9ème à 11"

Comme celui de la veille, le parcours du jour autour de la ville de Breda ne présentait pas de difficulté topographique particulière et la victoire semblait donc destinée au sprinters. A moins que le vent ou les innombrables virages …? Jesper Asselman et Gijs Van Hoecke en tout cas y ont cru et ils ont attaqué tôt dans la journée pour une longue épopée en tête de la course. Les équipes des sprinters ont joué au chat et à la souris avec le tandem: l'écart maximum contrôlé par Sky n'a jamais excédé de beaucoup les quatre minutes, mais lorsque les deux équipes Lotto, la jaune, Néerlandaise et la rouge, Belge, se sont mis devant le peloton pour hausser le rythme à 30 kilomètres de la ligne, l'avantage des deux hommes de tête était toujours de près de 3 minutes, et le suspense donc encore intact. A partir de ce moment-là cependant, les choses ont évolué rapidement et, à 15 bornes du but, l'échappée était terminée. Comme toujours dans l'Eneco-Tour, le final était très dangereux, truffé de virages, de ronds-points et d'ilôts directionnels, mais Jempy Drucker a fait la course en tête, idéalement placé à l'ntame des cinq derniers kilomètres. Les Lotto, puis les Etixx ont emmené le peloton dans les derniers kilomètres et Jempy a dû batailler ferme pour rester dans les premières positions. Le Luxembourgeois s'est d'ailleurs fait un peu enfermer dans le dernier kilomètre et il a dû lancer son sprint de très loin, bien avant qu'André Greipel ne produise son effort. Idéalement lancé par ses coéquipiers, l'Allemand s'est imposé avec un longueur d'avance sur Jacopo Guarnieri, Tom Boonen et Jempy Drucker, quatrième donc de l'étape et qui devance des coureurs comme Van Poppel ou Demare sur la ligne. Grâce aux bonifications engrangés pour avoir été dans la bonne échappée pendant deux jours consécutifs, Jesper Asselman s'empare du maillot rouge de leader aux dépens du vainqueur d'étape.

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1. Boisward - Boisward (184 km)

Jempy Drucker échoue d'un rien

Elia Vivani

Elia Vivani

3ème à 0"
	6ème à 6"

Une semaine après sa superbe victoire à Londres, Jempy Drucker a à nouveau fait fort dans le première tronçon de l'Eneco-Tour, où il ne s'est fait battre que d'un poil par Elia Viviani, vainqueur et Danny Van Poppel, deuxième de l'étape. Jempy était idéalement placé dans la roue du Néerlandais quand André Greipel a lancé le sprint de très, très loin. Trop loin pour l'Allemand qui a rétrogradé dans les tous derniers mètres, alors que Drucker revenait de l'arrière, de plus en plus vite. A la faveur des ultimes coups de rein, le coureur de BMC est revenu jusqu'à hauteur de Van Poppel et de Viviani, sans pour autant pouvoir les dépasser et empêcher l'Italien de remporter le succès d'étape et, bien sûr, le premier maillot de leader de ce Tour. Auparavant, six coureurs avaient constitué l'échappée du jour avec un avantage allant jusqu'à 8 minutes, mais Laurens De Vreese, Nathan Haas, David Boucher, Nico Denz, Jesper Asselman et Frederik Veuchelen se sont fait reprendre à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, sous l'impulsion combinée des équipes Lotto, Etixx, Trek et Sky, malgré un dernière tentative en solitaire de Nathan Haas peu avant le regroupement.

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7. Park City - Park City (125 km)

4ème place: reprise réussie

Lachlan Norris

Joe Dombrowski

6ème à 20"
	4ème à 1'07"

Si l'avance de Joe Dombrowski au classement général était conséquente au départ de la dernière étape du Tour of Utah, rien n'était encore joué puisque le profil du tronçon avec notamment l'ascension du terrible Empire Pass laissait le champs libre aux attaquants et grantissait du suspense jusqu'au bout. Taylor Phinney, Sam Spokes, Songezo Jim, Tanner Putt, Edwin Avila, Luca Chirico, Ty Magner, Rob Britton, Carson Miller, Angus Morton, Griffin Easter et Jack Bobridge étaient les premiers à partir à l'offensive, mais leur avance n'a jamais été conséquente. Rob Britton était le plus costaud du groupe et il s'est installé seul en tête de la couse, abordant la montée finale avec deux minutes d'avance sur l'avant-garde du peloton. Les attaques ont fusé dans Empire Pass, mais les favoris au classement général n'ont pas pu se départager: ils étaient une dizaine à revenir sur Britton peu avant le sommet, parmi-eux Frank Schleck, mais également le maillot jaune Dombrowski, Horner, Woods, Bookwalter ou l'Australien Norris. Dans la descente vers la ligne d'arrivée avec ses nombreux virages en épingle à cheveux, Lachlan Norris et Brent Bookwalter ont réussi à s'échapper de ce groupe de tête et de prendre une vingtaine de secondes d'avance qu'ils ont gardé jusqu'à l'arrivée, où ils se sont partagé le gâteau: Norris a remporté l'étape et Bookwalter a réussi à faire le saut sur le podium, au grand regret de Frank Schleck, 6ème de l'étape mais désormais 4ème du classement final, à une minute et 7 secondes d'un Joe Dombrowski dominateur de ce Tour of Utah.

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6. Salt Lake City - Snowbird (177 km)

Schleck n'était pas loin

Joe Dombrowski

Joe Dombrowski

4ème à 1'17"
	3ème à 1'07"

Frank Schleck est passé près de la victoire dans cette étape-reine du Tour of Utah, mais après avoir fait mine de pouvoir rivaliser avec le vainqueur du jour Joe Dombrowski dans un premier temps, il a dû s'incliner face à la supériorité du coureur Cannondale-Gramin pour terminer quatrième de la journée, à plus d'une minute de Dombrowski. Ils étaient une douzaine à s'échapper tout au début de cette difficile étape de montagne, parmi-eux notamment Sonny Colbrelli, le deuxième d'hier, Bobridge, Van Zyl, Joey Rosskopf, Rob Britton ou encore Ben King. C'est trois derniers ont entamé le dernier col de la journée avec quelques secondes d'avance sur le peloton, un peloton dont s'était échappé un Joe Dombrowski qui s'apprêtait à rejoindre son coéquipier King en tête de la course. Dans le peloton, Frank Schleck a temporisé un moment, puis il a vu le danger et il a accéléré à son tour, effectuant la jonction avec le duo Cannondale en compagnie de Robbie Squire et Michael Woods. Un gros effort que le Luxembourgeois a payé un peu plus loin puisque s'il a pu accompagner Dombrowski dans un premier temps après une nouvelle accélération de celui-ci, il dû le laisser filer pour de bon à cinq kilomètres de la ligne environ. Repris par les prochains poursuivants, Schleck a finalement terminé l'étape dans le premier petit groupe en compagnie du maillot jaune Woods, de Berhane et de Horner, 4ème de l'étape à 1'17" du vainqueur et nouveau maillot jaune Joe Dombrowski.

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5. Salt Lake City - Salt Lake City (89 km)

Top 10 pour Frank Schleck

Michael Woods

Michael Woods

8ème à 7"
	10ème à 17"

Frank Schleck a montré qu'il était en forme durant ce cinquième et très difficile tronçon du Tour of Utah puisque malgré un profil pas du tout à son avantage, avec une petite côte très pentue à franchir une petite dixaine de fois, il a su s'immiscer dans le sprint final pour la victoire et il a terminé 8ème de l'étape, à quelques secondes du vainqueur Michael Woods. Travis McCabe, Phil Gaimon, Carson Miller, Stefano Pirazzi, Adam Phelan, Jack Bobridge, Danny Summerhill et Songezo Jim se sont échappés après quelques-uns des seulement 89 kilomètres de la journée, mais une multitude d'attaques dans le peloton et le tracé urbain très éprouvant ont eu raison de leur tentative à l'entame de l'ultime tour de circuit. Johan Van Zyl et Natnael Berhane ont encore tenté leur chance dans les douze derniers kilomètres, mais leur avance n'a jamais été supérieure à 30 secondes sur des poursuivants emmenés par l'équipe BMC. C'est donc un peloton compact d'une cinquantaine d'unités qui a foncé à toute allure vers la bosse d'arrivée, avec ses 20 pourcents de pente maximale. C'est justement dans la partie la plus pentue du mur d'arrivée que Michael Woods a produit son effort, résistant jusqu'au bout et l'emportant avec deux secondes d'avance sur Sonny Colbrelli et l'ancien maillot jaune Kiel Reijnen. A quatre secondes suivait un petit groupe avec Bookwalter notamment et le duo Schleck-Norris a franchi la ligne avec 7 secondes de retard. Le Luxembourgeois avait été bien placé dans le peloton tout au long de la courte étape, mais il perdu le contact avec les premiers dans un des nombreux virages du final, devant faire un effort supplémentaire pour revenir devant sur la première partie de la côte, avant d'entamer son sprint.

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4. Heber Valley - Heber Valley (206 km)

Young, comme un vieux briscard

Eric Young

Jure Kocjan

20ème à 7"
	14ème à 14"

Comme un vieux briscard, l'Américain Eric Young s'est déjoué du train BMC dans le dernier kilomètres de l'étape, sinueux à souhait. Les coéquipiers de Jempy Drucker voulaient en effet mettre sur orbite Brent Bookwalter pour la victoire d'étape et un possible maillot jaune, mais dans une série de virages à 400 mètres de la ligne d'arrivée, Young a vu l'ouverture et il a foncé tête baissé pour un long, long sprint victorieux, avec quelques mètres d'avance sur Dion Smith, Jure Kojan et John Murphy. Frank Schleck ne s'est pas fait surprendre par le final tortueux et la dernière ligne droite en montée et il a terminé l'étape à 7 secondes du vainqueur, 20ème dans le classement comme hier. Le Luxembourgeois a passé la journée à essayer d'économiser un maximum de forces pour les trois étapes décisives à venir, puisqu'il est toujours bien placé au classement général, à 14 secondes seulement du nouveau maillot jaune Jure Kocjan. Un maillot que celui-ci a failli ne jamais avoir puisque Robin Carpenter s'était immiscé dans l'échappée matinale de sept coureurs, avec Ben King, Tim Roe, Songezo Jim, Daniel Eaton, Nicola Tanovitchii et Luis Lemus et y avait collectionné assez de secondes de bonification pour être leader virtuel de l'épreuve lorsque les attaquants se sont fait reprendre à 3 kilomètres de la ligne d'arrivée. Mais le final atypique et la dernière ligne droite en ont décidé autrement en créant quelques écarts dans le peloton, à la faveur de Kocjan.

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3. Antelope Island - Bounteful (177 km)

Schleck frôle la chute

Logan Owen

Kiel Reijnen

20ème à 0"
	19ème à 14"

Encore un sprint massif d'une cinquantaine de gars, mais le vainqueur n'est pas le même que la veille: le spécialiste de cyclo-cross Logan Owen, celui-là même qui s'est fait une petite célébrité sur une video où on le voit monter des escaliers à vélo en route pour un de ces multiples titres de champion des Etats-Unis, a remporté la troisième étape devant Brent Bookwalter, le Colombien Avila et Kocjan, le vainqueur de la veille. Le circuit final dans la ville de Bountiful était difficile avec une rude petite montée à franchir à chacun des deux tours et les attaques étaient nombreuses tout au long de la journée: ils étaient cinq à lancer les hostilités tôt dans la journée, mais l'avance de Van Zyl, Smith, Rosskopf, Magner, Bovenhuis et Wippert n'a jamais excédé de beaucoup les trois minutes, sous l'impulsion de l'équipe du maillot jaune Kiel Reijnen. Dans les rues de Bountiful, leur avance était minime et aussi bien le groupe des échappés que le peloton se sont divisés en plusieurs parties. Malgré les attaques ou contres de Joey Rosskopf, Mike Woods, Lachlan Norris ou Daniel Martinez dans les derniers kilomètres, ils étaient une cinquantaine à se regrouper dans l'ultime descente vers la ligne d'arrivée, parmi-eux un Frank Schleck qui avait l'air à l'aise dans les multiples petites ascension du final et qui a terminé 20ème du classement général après avoir frôlé en cours d'étape une chute massive qui a envoyé à l'hôpital son coéquipier Mathew Busche notamment.

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2. Tremonton - Odgen (161 km)

Kocjan le plus rapide

Jure Kocjan

Kiel Reijnen

26ème à 0"
	26ème à 14"

Avec une seule ascension répertorié dans le guide de la journée, la 2ème étape avait toutes les chances de finir en sprint massif et c'est ce qui c'est passé: Jure Kocjan s'est avéré le plus rapide d'un groupe de tête d'une cinquantaine de coureurs, devant Robin Carpenter et Brent Bookwalter. En cours de route, Jay Thomson, Mac Brennan, Pierrick Naud, Daniel Eaton et Ben Jacques-Maynes avaient bien eu jusqu'à quatre minutes d'avance sur le peloton, mais à l'entrée de la courte, mais terriblement pentue côte de Ogden Canyon, à une trentaine de bornes du but, ils sentaient déjà le souffle de leurs poursuivants dans le dos. Dans la montée, le peloton s'est brisé en plusieures parties après une accélération de Brent Bookwalter et ils étaient une cinquantaine à l'avant, parmi-eux Frank Schleck, suffisamment de coureurs encore pour avaler les échappés du matin un à un, malgré la résistance de Daniel Eaton, qui avait reçu la compagnie de Brent Bookwalter dans la descente, pendant quelques longs kilomètres encore. L'étape s'est donc terminée par un sprint et la victoire de Kocjan, Frank Schleck terminant 26ème dans le groupe après avoir passé la montée d'Odgen Canyon parmi les premiers du peloton.

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1. Logan - Logan (215 km)

Reijnen échappe au sprint

Kiel Reijnen

Kiel Reijnen

45ème à 4"
	46ème à 14"

C'est l'une des étoiles montantes du cyclisme ricain qui a remporté la première étape eu Tour of Utah, la course de rentrée de Frank Schleck après une longue absence pour blessure. Dans des circonstances similaires, un petit groupe d'échappés qui va au bout, Kiel Reijnen avait en effet déjà remporté la première étape de l'USA Pro Challenge, l'année dernière, au nez et à la barbe des coureurs des grandes équipes et devant Alex Howes, son dauphin d'aujourd'hui. Sept coureurs ont pris le large tôt dans la journée par des conditions difficiles, mais alors que le peloton s'apprétait à renter sur le circuit final dans les rues de Logan, seuls Johan Van Zyl et Greg Daniel restaient en tête d'un groupe qui avait initialement aussi compris Ramirez, Schmalz, Oronte, Williams et Berry. A quatre kilomètres de la ligne d'arrivée, leur avantage était minime et dans une toute petite bosse, Kiel Reijnen et Alex Howes sont partis à la poursuite des deux hommes de tête, rejoints bientôt par Taylor Phinney, autre revenant après blessure. A cinq, ils ont résisté au peloton malgré un mince avantage et au sprint, c'est Reijnen qui l'a emporté devant Howes et Phinney. Pour Frank Schleck, la journée ne s'est pas si mal passée malgré la pluie et le froid, puisque le Luxembourgeois a franchi la ligne d'arrivée dans le peloton, 45ème du classement à 4 secondes seulement du vainqueur.

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London - London (200 km)

ENFIN LA VICTOIRE !!!!!!!!!

Jempy Drucker

vainqueur

A l'heure où le Gala Tour de France venait d'en finir et que les vedettes descendaient du podium, une poignée d'irréductibles n'avaient d'yeux que pour un petit écran, à Belval. Le téléphone portable débitait des images en direct de la Ride London Classic et, disait-on, Jempy Drucker était dans la bonne échappée à l'approche de la ligne d'arrivée sur le pretigieux Mall à Londres. Puis, enfin, quelques minutes plus tard, des cris de joie: au terme d'une course et d'un sprint parfait, Drucker vient de remporter sa première course professionnelle, enfin une victoire, c'est le cas de le dire après tant et tant de places d'honneur. Ils étaient cinq dans l'échappée matinale avec une avance maximale de cinq minutes, mais derrière Erick Rowsell, Peter Williams, Riccardo Stacchiotti, Sander Helven et Lander Seynaeve, les BMC ont travaillé d'arrache-pièd pour durcir la course. Dans la partie la plus accidentée du parcours, avec l'ascension de Box Hill notamment, Philippe Gilbert et Rohan Dennis ont haussé le rythme, provoquant l'explosion du peloton et la perte des échappés du matin. Ils étaient huit à se détacher peu après celà, à une cinquantaine de bornes de la ligne d'arrivée, parmi-eux Jempy Drucker et des coureurs comme Ben Swift, Sep Vanmarcke, Mike Teunissen, Kristian Sbaragli ou Leigh Howard. C'était le bon coup et sur le chemin du retour vers le centre de Londres, ils ont rapidement pris deux minutes d'avance. A 15 kilomètres de l'arrivée, Sep Vanmarcke se sentait des ailes et s'en est allé dans le groupe de tête, prenant une quinzaine de secondes d'avance. Mais Jempy Drucker était costaud également et, s'alliant à Ben Swift, il a animé la poursuite derrière le Belge. Sous l'impulsion des deux hommes, Vanmarcke s'est fait reprendre à temps pour une arrivée au sprint, un sprint à six plus exactement. Deuxième il y a un an dans cette course, Ben Swift a lancé le sprint de loin, mais Jempy Drucker a réalisé un timing parfait, sortant des roues à une cinquantaine de mètres de la ligne d'arrivée pour s'imposer sans discussion, devant Teunissen, Swift et Vanmarcke.

Photo(s): https://www.ridelondon.co.uk / www.flickr.com

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