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ACTUALITÉ COUREURS
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Frank Schleck et Jempy Drucker sont deux coureurs licenciés à l'ACC Contern. Suivez ici leur actualité et leurs résultats
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MARS 2016
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27 mars 2016
78ème Gent - Wevelgem
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Deinze > Wevelgem (243 km)
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Sagan porte haut ses couleurs
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Peter Sagan
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Abandon
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Malgré de multiples places d'honneur depuis septembre dernier, il n'était pas encore donné à Peter Sagan de lever les bras vétus de l'arc-en-ciel. C'est chose faite depuis la 78ème édition de Gand-Wevelgem, que le champion du monde a remporté au sprint devant Sep Vanmarcke, le surprenant Vyathceslav Kuznetsov et Fabian Cancellara, rien que cela. Les quatre hommes étaient en fuite depuis la dernière ascension du Mont Kemmel, à 34 kilomètres de la ligne d'arrivée, et ils ont réussi à tenir un petit peloton avec les Boonen, Van Avermaet et compagnie à distance, malgré l'insistance de ces derniers et un écart miniume (12 secondes à l'arrivée). Jonas Rickaert, Pavel Brutt, Josef Cerný, Lieuwe Westra et Simon Pellaud ont formé l'échappée matinale avec jusqu'à 11 minutes d'avance, mais ils n'avaient que très peu de chances d'arriver jusqu'au bout dans le vent violent. Un vent violent qui a également joué des tours à certains des favoris. Sep Vanmarcke s'est retrouvé piégé à l'arrière avec Boom et Jempy Drucker notamment, quand le peloton a éclaté en plusieurs morceaux. Après une soixantaine de kilomètres de poursuite acharnée, tout est rentré dans l'ordre pour Vanmarcke, revenu dans le groupe de tête peu avant la mi-course, tandis que Drucker ne reviendra jamais vers l'avant et a préféré abandonner la course un peu plus loin. Après plusieures attaques dans la zone des monts, par Benoot ou Trentin notamment, c'est Vyathceslav Kuznetsov qui s'est installé seul en tête de la course, à l'approche du Kemmelberg, uniquement pour voir revenir sur lui un peu plus loin Sagan et Cancellara, à l'attaque sur les pavés du mont, ainsi que Vanmarcke, revenu dans la descente. Ils étaient encore une vingtaine en poursuite derrière, mais malgré un train d'enfer emmené par des Etixx-Quick-Step en surnombre, le quatuor de tête a résisté jusqu'au bout, Peter Sagan l'emportant dans la dernière ligne droite devant Vanmarcke et Kuznetsov.
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25 mars 2016
60ème GP E3 Harelbeke
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Harelbeke > Harelbeke (206 km)
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Drucker dans le coup
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Michal Kwiatkowski
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9ème à 11"
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Belle prestation de Jempy Drucker qui était dans la course pour la gagne jusqu'au bout au Grand-prix de l'E3 à Harelbeke, terminant finalement 9ème du classement, à 11 petites secondes seulement du vainqueur Michal Kwiatkowski, l'ancien champion du monde qui a créé la surprise en battant son successeur dans le maillot irisé, Peter Sagan, dans un sprint à deux. Le Luxembourgeois a fait largement honneur à son statut puisque le leader désigné des BMC Greg Van Avermaet avait dû déclarer forfait pour la course et, une fois n'est pas coutume, Jempy faisait partie des coureurs protégés au sein de son équipe. Antoine Demoitie, Wouter Wippert, Bert De Backer, Nico Denz, Jay Thomson, Sjoerd van Ginneken, Tony Hurel et Reto Hollenstein faisait partie des premiers attaquants avec un avantage supérieur à 6 minutes, mais lorsque les gros bras ont déclenché la bagarre dans le Taaienberg, leur avance a fondu comme neige au soleil. Kwiatkowski, Sagan, Stannard, Boonen, Trentin, Terpstra, Boom, Oss, Vanmarcke et Benoot se sont dégagé en tête de la course peu après, alors que Cancellara a perdu beaucoup de temps après une crevaison au plus mauvais moment. Mais le Suisse était décidément en grande forme puisqu'après une longue, longue course poursuite, il a su réintégrer le groupe de tête, emmenant avec lui Stybar, Stuyven et ... l'excellent Jempy Drucker. Le Luxembourgeois se trouvait donc en très bonne compagnie et pouvait rêver d'une victoire au sprint lorsque Michal Kwiatkowski et Peter Sagan ont accéléré sur l'avant-dernière difficulté du jour répondant au nom de Karnemelkbeekstraat. Le duo a pu s'octroyer un mince avantage qu'il a réussi à conserver jusqu'au bout, malgré tous les efforts fournis par les Etixx-Quick-Step dans leur dos. Dans la dernière ligne droite, Michal Kwiatkowski n'avait aucun problème pour venir à bout d'un Sagan parfois trop généreux dans l'effort. Onze secondes plus tard, Ian Stannard a pris la troisième place au sprint des poursuivants, un groupe élitiste d'une douzaine de coureurs dans lequel Jempy Drucker était tout content de se retrouver, au point de ne plus sprinter pour les places d'honneur, exténué par tous les efforts fournis.
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19 mars 2016
107ème Milano - San Remo
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Milan > San Remo (293 km)
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Le bon timing pour Démare
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Arnaud Démare
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140ème à 12'53"
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Comme si souvent ces dernières années, malgré Cipressa et Poggio, Milan - San Remo s'est décidé au sprint dans l'ultime ligne droite et c'est Arnaud Démare qui a remporté le coche, ayant produit son effort au meilleur moment pour s'imposer sans discussion, devant Luke Rowe, Jurgen Roelandts et un Nacer Bouhanni en proie à des problèmes mécaniques dans les tous derniers mètres. Pourtant, ce n'est pas la faute d'avoir essayé pour les baroudeurs, l'équipe BMC notamment qui a montré une belle course offensive de Greg Van Avermaet et de Daniel Oss, bien épaulés par Jempy Drucker jusque dans la Cipressa. Ils étaient une douzaine à tenter leur chance après 14 des presque 300 kilomètres de course, mais au moment d'aborder les Cappi, à une cinquantaine de bornes de la conclusion, les 11 minutes d'avantage de Gediminas Bagdonas, Serghei Tvetcov, Mirco Maestri, Jan Barta, Adrian Hurek, Roger Kluge, Matteo Bono, Samuele Conti, Maarten Tjallingii, Andrea Peron et Marco Coledan s'étaient déjà réduits à une poignée de secondes. C'est l'un des endroits stratégiques de la Primevera, là où il faut mener un train d'enfer dans le peloton pour éliminer un maximum de sprinters avant le final. L'équipe BMC s'est montré aux premières loges et Jempy Drucker notamment a imprimé le rythme dans la montée de la Cipressa, lorsque les échappés du matin se sont fait reprendre un à un. Peu après, Giovanni Visconti a emmené avec lui un petit groupe contenant notamment Stannard et Oss et qui a tenu bon jusqu'au pièd du Poggio, relayé ensuite par Filippo Pozzato en début de montée. C'est Michal Kwiatkowski qui a viré le premier à côté de la cabine téléphonique la plus célèbre du monde cycliste, mais tout le monde était dans un mouchoir de poche et, si Nibali, Cancellara, Boasson Hagen et Van Avermaet ont encore tenté leur chance dans la descente vers San Remo, ils se sont retrouvés à une trentaine ensemble pour le sprint final. Un sprint perturbé par une chute de l'étoile montante du cyclisme colombien Fernando Gaviria, mais qu'Arnaud Démare a remporté haut la main, tenant là sa première toute, toute grand victoire. Après avoir abattu un boulot considérable pour ses leaders jusque dans la Cipressa, Jempy Drucker a terminé les 20 derniers kilomètres de son premier Milan - San Remo à son rythme dans un petit peloton d'une vingtaine d'unités, prenant la 140ème position à près de 13 minutes.
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du 9 au 15 mars 2016
51ème Tirreno - Adriatico
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7. San Benedetto del Tronto (10 km c.l.m)
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Van Avermaet pour une seconde
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F. Cancellara
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G. Van Avermaet
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60ème à 51"
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158ème à 30'53"
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C'est au terme d'un véritable roman à suspense que Greg Van Avermaet a pu recevoir le trident de vainqueur de Tirreno-Adriatico puisque le coéquipier de Jempy Drucker l'a emporté avec une minuscule seconde d'avance sur Peter Sagan, déjà deuxième derrière Van Avermaet dans l'étape de la veille. Il y avait encore des prétendants pour la victoire finale au matin du contre-la-montre final à San Benedetto, les premiers du classement général bien-sûr, Van Avermaet, Stybar, Sagan, les favoris des Grands Tours comme Pinot, Nibali, Fuglsang, Mollema, mais aussi les spécialistes comme Bob Jungles notamment, le Luxembourgeois. En fait, beaucoup de ces protagonistes sont passé à travers sur le parcours ultra-plat le long de la mer, à commencer par Zdenek Stybar, 81ème dans le classement du jour, mais aussi Jungels, 25ème seulement alors qu'il visait un Top 5 dans son exercice de prédilection. Le Luxembourgeois a pu se consoler avec un podium au classement général, derrière Van Avermaet et Sagan, respectivement 23ème et 10ème de ce chrono pas comme les autres. Ce sont cependant les spécialistes qui ont dominé le classement du jour, Fabian Cancellara l'emportant avec pas moins de 13 secondes d'avance sur le surprenant Français Johan Le Bon et une quinzaine d'unités sur d'autres ténors du chrono: Tony Martin, Alex Dowsett ou Macej Bodnar. Jempy Drucker n'avait plus rien à gagner lors de cette ultime journée, mais il a effectué un bon contre-la-montre, terminant 60ème à moins d'une minute de Cancellara, dans les mêmes temps que les Valverde, Kreuziger, Devolder ou Fuglsang. Au classement général, Jempy a temriné 158ème à plus de 30 minutes dans une épreuve synomime surtout de beaucoup de labeur, à la fois en tant que coéquipier du futur vainqueur et en préparation pour les échéances à venir, Milan - San Remo notamment dans quelques jours déjà.
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6. Castelraimondo > Cepagatti (210 km)
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Van Avermaet prends le pouvoir
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G. Van Avermaet
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G. Van Avermaet
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156ème à 5'41"
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158ème à 30'33"
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Greg Van Avermaet a réalisé un véritable tour de force lors de cette avant-dernière étape de la course des deux mers puisqu'il n'a non-seulement réussi à battre Peter Sagan dans un sprint à deux et au couteau dans la dernière ligne droite, mais il a également pris le pouvoir au classement général à un jour de la fin, avec 7 secondes d'avance sur l'ancien porteur du maillot bleu Zdenek Stybar. Federico Zurlo, Mirko Selvaggi, Valerio Agnoli, Nikolay Mihaylov, Stefano Pirazzi et Ricardo Vilela avaient pris trois minutes d'avance en début d'étape, mais ils ont rapidement été neutralisés quand les équipes des sprinters se sont employés à reformer le peloton, en vue d'un sprint assez largement attendu par la majorité des suiveurs. Mais le final était plus sinueux que prévu et, après l'annulation de l'étape de la veille, d'aucuns avaient des idées dans la tête. Les Tinkoff-Saxo notamment qui ont brutalement forcé l'allure après le dernier sprint intérmédiaire, Peter Sagan, Daniele Bennati et Oscar Gatto emmenant avec eux trois Etixx-Quick-Stepe (Gaviria, Stybar et Trentin) ainsi que les très attentifs Kwiatkowski et Van Avermaet. Echappée royale donc et, si Nibali, Bakelandts, Stuyven ou Mollema ont tenté de revenir vers l'avant par la suite, personne n'a pu revenir sur le groupe de tête où les Tinkoff et les Etixx s'entendaient à merveille. Dans un final en montée, ils étaient quatre finalement à se disputer la victoire d'étape au sprint et Greg Van Avermaet l'a emporté de justesse devant Sagan et, un peu plus loin, Kwiatkowski et Stybar. Pendant ces dernièrs kilomètres assez mouvementés, le peloton s'est désintégré en plusieures unités et Jempy Drucker a terminé sa course dans un quatrième groupe d'une douzaine d'unités, à plus de cinq minutes de son coéquipier de vainqueur.
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4. Montalto Di Castro > Foligno (216 km)
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Cummings, le petit filou
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St. Cummings
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Zdenek Stybar
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160ème à 11'45"
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160ème à 24'49"
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Stephen Cummings a remporté en solitaire l'étape la plus longe de ce Tirreno-Adriatico après plus de 216 kilomètres de montagnes russes entre Montalto Di Castro et Foligno. La victoire du Britannique n'a cependant pas fait que des heureux car, s'il faisait partie d'un groupe d'échappés de 6 coureurs depuis une quinzaine de kilomètres, il n'a guère contribué à l'avancement de ce groupe, prétextant la présence de son leader Boasson Hagen parmi les poursuivants, avant de son aller seul ceuillir les lauriers à 3 kilomètres du but. C'était une étape très mouvementée avec de la pluie et du vent et, lorsque les gros bras ont ouvert les hostilités dans la côte de Montefalco, à une soixantaine de kilomètres du but, Valerio Conti était le seul des échappés du matin (Conti, Ricardo Vilela, Cesare Benedetti et Francesco Bongiorno) à tenir encore debout, avec deux minutes d'avantage seulement sur les poursuivants. Après les accélérations successives de Martin et Cancellara devant le peloton, le sort de Conti était définitivement scellé et ils étaient encore une cinquantaine devant, parmi-eux les Sagan, Van Avermaet, Boasson Hagen, Stybar ou encore l'excellent Bob Jungels. C'est dans la dernière descente finalement que la victoire s'est jouée, Salvatore Puccio s'échappant en compagnie de Natanel Berhane, Daniel Moreno, Jan Bakelandts, Matteo Montaguti et du petit filou, Stephen Cummings. Derièrre eux, la poursuite était désorganisée et les cinq hommes sont allé au bout, avec une vingtaine de secondes d'avance sur le groupe des favoris. Pour Jempy Drucker, une nouvelle journée de travail d'équipier s'est achevé loin derrière les hommes de tête. A une quarantaine de kilomètres du but, le Luxembourgeois a dû mettre pièd à terre suite à une chute dans le peloton et il n'a jamais réussi à revenir vers l'avant, terminant 160ème dans le gruppetto des sprinters, plus de 11 minutes derrière Stephen Cummings.
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3. Castelnuovo > Montalto Di Castro (176 km)
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Gaviria touche-à-tout
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Fernando Gaviria
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Zdenek Stybar
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37ème à 0"
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168ème à 13'29"
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Si les BMC avaient sans doute été très déçus hier de perdre le maillot bleu de leader au profit des Etixx-Quick-Step, Jempy Drucker s'en est peut-être félicité en son for intérieur aujourd'hui puisqu'il pouvait aborder la journée d'une façon un peu plus détendue, laissant à un autre Luxembourgeois, Bob Jungels, le soin de courir avec ses coéquipiers derrière les échappés du jour. Giorgio Cecchinel, José Gonçalves, Davide Villella, Simone Andreeta et Adrian Honkisz étaient de ceux-là depuis les premiers kilomètres de la journée et ils ont obtenu un avantage maximal de près de 5 minutes, pas assez peur eux en tenant compte du fait que les équipes des sprinters allaient venir prêter main forte aux Etixx en deuxième moitié de course. Chose promise, chose due, les Orica Green Edge de Caleb Ewan n'ont pas tardé à venir vers l'avant et le travail de sape a porté ses fruits: moins d'une minute d'avance encore pour les échappés à 15 kilomètres du but et fin du périple une bonne dizaine de kilomètres plus tard. Le sprint était lancé pour une arrivée en montée et le champion du monde Peter Sagan s'est fait déposer bien trop tôt par ses coéquipers: le très récent champion du monde d'omnium sur piste Fernando Gaviria, véritable touche-à-tout et étoile montante du cyclisme colombien, est sorti tel un diable de sa boîte et le petit Caleb Ewan, pourtant bien calé dans sa roue, n'a jamais su le remonter: victoire de Gavirea devant Ewan, Viviani et Sagan, Jempy Drucker terminant 37ème dans le même temps que le vainqueur. Après les efforts d'hier et d'autres missions de coéquipier qui l'attendent dans les jours à venir, le Luxembourgeois s'est ménagé et il n'a pas participé au sprint pour la victoire.
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2. Camaiore > Pomarance (207 km)
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Stybar fait coup double
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Zdenek Stybar
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Zdenek Stybar
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171ème à 11'13
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171ème à 13'29"
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Bienvenue pour la deuxième étape de ce Tirreno-Adriatico, un tronçon avec un profil assez plat ... jusque dans les derniers kilomètres où deux ascensions, dont la montée finale vers Pomarance, venaient briser la monotonie, sans un mètre de plat pour récupérer entre les deux. Pour Jempy Drucker, c'était une journée de dur labeur puisque c'était aux victorieux de la veille qu'incombait le poids de la course et l'on a vu le Luxembourgeois plus souvent qu'à son tour à la tête du peloton en début d'étape, en poursuite de l'échappée matinale constituée de 6 coureurs: Giorgio Cecchinel, Simone Andreetta, Cesare Benedetti, Luis Mas Bonet, Nikolay Mihaylov et Federico Zurlo. A l'approche des 10 derniers kilomètres, décisifs, les coureurs de tête n'avaient plus guère que quelques secondes d'avance sur un peloton qui commençait à se désintégrer sérieusement sur les routes tortueuses et sinueuses autour de Pomarance. Ce sont les Sky qui ont imprimé un rythme d'enfer dans le final, réduisant de plus en plus le peloton de tête. Les attaques étaient nombreuses dans les multiples virages des derniers kilomètres et à 3 kilomètres de la ligne sur une partie très pentue, Zdenek Stybar s'est extirpé de ce groupe pour s'octroyer quelques mètres d'avance. A travers les multiples virages du final, l'ancien champion du monde de cyclo-cross a réussi à maintenir son avantage et il s'en est allé cueillir la victoire d'étape en solitaire, avec une petite seconde d'avance sur un premier groupe emmené par Peter Sagan et les autres favoris. Jempy Drucker a laissé filer le peloton après avoir abattu un boulot monstrueux jusqu'au pièd des deux dernières montées et il a terminé 171ème de l'étape, à plus de 11 minutes du vainqueur et nouveau maillot bleu Zdenek Stybar.
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1. Lido di Camaiore (22,7 km clm par équipes)
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Victoire d'étape pour BMC
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BMC Racing Team
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Daniel Oss
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vainqueur
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153ème à 2'08"
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La course des deux mers a débuté de la meilleure des façons pour Jempy Drucker l'équipe BMC, par une victoire dans le contre-la-montre par équipes à Lido di Camaiore, au terme d'un exercice collectif sur un parcours ultra-plat, mais avec près de 23 kilomètres déjà relativement long pour un début de saison. Un effort violent d'une trentaine de minutes auquel les BMC se sont prêtés avec la motivation nécessaire, les champions du monde en titre ayant une réputation à défendre dans le domaine. Mais ce sont les FdJeux qui ont créé la première surprise de la journée en réalisant un temps de référence de 24'04", mieux que les Tinkoff ou les Trek-Segafredo avec Cancellara, Stuyven et Devolder pourtant. Le meilleur temps des Français, qui ont fait des efforts considérables dans la discipline pendant l'hiver, a tenu le haut du pavé pendant longtemps, jusqu'à l'arrivée de Etixx-Quick-Step. Bob Jungels et les siens ont réalisé une moyenne phénomènale de 57 km/h en 23'57, nouveau temps de référence pour les BMC parti après eux. A la mi-course, Drucker et compagnie avaient deux secondes d'avance sur les Etixx, un avantage qu'ils ont su conserver par vents contraires, sur le chemin de retour. Personne n'a fait mieux après eux et les BMC ont donc remporté cet acte d'ouverture en 23'55", deux secondes devant les Etixx-Quick-Step de Bob Jungels et 9 secondes devant la surprise du jour, les FdJeux. Au classement général, Daniel Oss a pu endosser le maillot bleu de leader, ayant été le premier des BMC à franchir la ligne d'arrivée. Après avoir beaucoup donné sur la première partie du parcours, Jempy Drucker a laissé ses coéquipiers filer dans les tous derniers kilomètres et il comptabilise donc déjà deux minutes de retard en tant que 153ème au classement général.
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du 6 au 13 mars 2016
74ème Paris-Nice
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5. St-Paul-Trois-Châteaux - Salon-en-Provence (198 km)
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Abandon de Frank Schleck
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Nacer Bouhanni
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Michael Mathews
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Abandon
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Au moment ou les reliefs se profilaient à l'horizon, avec le Mont Chauve en précurseur des Alpes du Sud, au moment où son terrain de prédilection faisait surface, Frank Schleck a une nouvelle fois été frappé par la malchance et il a dû abandonner sur chute. C'étape du Ventoux tant attendue, mais qui n'était en fait pas si terrible que cela. Tout d'abord parce que le Géant de Provence n'était escaladé qu'en partie, jusqu'au Chatet Reynard, ensuite parce que le sommet était situé à plus de cent kilomètres de la ligne d'arrivée et que la grande bagarre n'a donc pas éclaté dans la mythique ascension. Comme les jours précédents, une échappée s'est formée tout de suite après le départ et cette fois-ci, ils étaient huit: Jesus Herrada, Stijn Vandenbergh, Arnaud Courteille, Lars Boom, Antoine Duchesne, Wouter Wippert, Edward Theuns et Matthias Brandle ont abordé le Mont Chauve avec plus de neufs minutes d'avance sur le peloton, un écart réduit à cinq minutes sur l'autre versant, après plus de neuf kilomètres d'ascension. Par delà les quelques côtes de deuxième catégorie qui demeuraient encore au programme, l'écart a continué à diminuer: 2 minutes encore à une quarantaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, lorsqu'une chute due à un ilôt directionnnel au milieu de la route a mis plusieurs coureurs par terre, dont Tony Gallopin et Frank Schleck. Le Luxembourgeois était le dernier du tas à se relever et, après quelques moments, il s'est remis en selle pour reprendre sa route. Malheureusement pas pour longtemps: les douleurs à la main étaient conséquentes et Frank a préféré continuer sa course ... en voiture direction l'hôpital pour des radios. Pendant ce temps, les Tikonff avaient sensiblement augmenté la cadence dans la côte de la Roque-d'Anthéron et c'en était donc fini avec les chances des échappés, même si le Canadien Antoine Duchesne a montré une belle résistence pendant quelques kilomètres encore. Avec une attaque franche, Alexey Lutsenko a pris le relais, seul en tête de la course à une quinzaine de kilomètres de la ligne, mais derrière, les Katusha d'Alexander Kristoff assuraient la poursuite. L'ancien champion du monde des espoirs a cependant réalisé un sacré numéro et, les multiples virages dans le final jouant en sa faveur, il a su conserver son mince avantage d'une petite trentaine de secondes jusqu'au bout. Lutsenko remporte l'étape devant Kristoff et le maillot jaune Michael Mathews, toujours solidement installé aux commandes avant d'aborder les deux étapes décisives de ce Paris-Nice ... sans Frank Schleck.
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4. Julienas - Romans-sur-Isère (196 km)
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Bouhanni, net et sans bavure
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Nacer Bouhanni
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Michael Mathews
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75ème à 0"
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71ème à 3'37"
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Pas de neige aujour'hui sur Paris-Nice, mais plutôt des températures clémentes sous un soleil timide, et un parcours vallonné à souhait, propice aux barouds d'honneur. Ca tombe bien, c'est un baroudeur d'excellence qui s'est mis en évidence: Thomas Voeckler a attaqué au kilomètre 6 avec Matthew Brammeier, Florian Vachon et Evaldas Siskevicius, mais ils sont toujours resté sous la menace du peloton avec un écart qui n'a jamais excédé les 3 minutes. Trop peu pour Voeckler, qui a ré-accéléré à 35 kilomètres de la ligne d'arrivée pour résister en solitaire pendant un moment, avant de se faire rattaper par une poignée d'autres hommes forts: Sylvain Chavanel, Sep Vanmarcke et Delio Fernandez. Derrière eux et sous l'impulsion des hommes d'Alexander Kristoff, le ryhtme était rapide dans le peloton, un peloton orphelin de quelques-uns de ses sprinters, comme Démare ou encore Kittel. Les poursuivants se rapprochaient de plus en plus pour un fianl plein de suspense: c'est à 500 mètres de la ligne à-peine que Chavanel et compagnie se sont fait rejoindre, pour un sprint massif d'une centaine de coureurs. Nacer Bouhanni était emmené de main de maître par ses coéquipiers pour un sprint net et sans bavoure: le Français s'est imposé avec deux longueurs d'avance sur Theuns, Greipel, Kristoff et Mathews, toujours porteur du maillot jaune à l'issue de l'étape. Frank Schleck n'a pas rencontré de problème particulier durant le tronçon et il a terminé dans le premier peloton, 75ème dans le classement et dans le même temps que le vianqueur du jour.
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3. Cusset - Mont Brouilly (168 km)
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Tombe la neige ...
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Michael Mathews
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92ème à 3'37"
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Il se passe décidément tous les jours quelque-chose sur ce Paris-Nice: après un prologue qui a établi une première hierarchie, une étape pleine de rebondissement sur les chemins en gravier et un sprint controversé, voici donc une première arrivée en hauteur sur le Mont Brouilly, au terme d'une montée de trois kilomètres avec des pourcentages très, très irréguliers. Mais les coureurs ne devaient même pas arriver jusque-là, puisque la neige s'était à nouveau invitée sur la course et, à une centaine de kilomètres de l'arrivée, les commissaires ont décidé d'arrêter la course, la route étant devenue trop glissante. Pourtant, la journée avait bien commencée pour les Luxembourgeois puisque Laurent Didier était parmi les premiers attaquants: il a su intégrer un groupe de 16 personnes contenant une belle brochette de rouleurs comme par exemple Markus Burghardt, Ben Swift, Simon Yates, Thomas De Gendt ou Yuri Trofimov, mais, conscient du potentiel de ce groupe, le peloton ne leur a guère laissé beaucoup de liberté. Le rythme était rapide dès la première heure de course et, sur les petites routes escarpées à travers les vignobles du Beaujolais, la course s'est rapidement décantée. Alors que la neige commençait à tomber de plus en plus drue, devant, ils se sont retrouvé à cinq avec Didier, Gougeard, Lutsenko, Herrada et De Gendt, et le peloton était également momentanément scindé en deux suite à une accélération des Movistar. Après un regroupement partiel dans le peloton, l'allure s'est quelque-peu ralentie: Didier et compagnie pouvaient reprendre de l'avance mais c'était en vain: l'étape fut annulée un peu plus loin et restera donc à tout jamais sans vainqueur.
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2. Contres - Commentry (214 km)
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Mathews, par la petite porte
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Michael Mathews
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Michael Mathews
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95ème à 12"
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92ème à 3'37"
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Quatre hommes ont dominé le début de la deuxième étape en ligne de ce Paris-Nice: Tsgabu Grmay, Matthias Brandle, Anthony Delaplace et Evaldas Siskevicius ont attaqué dès le départ et, après cinq kilomètres de course, ils avaient déjà plus de 3 minutes d'avance sur un peloton décidé à se la couler douce, façon de parler, sous une météo autrement plus clémente que la veille. Ce n'est que lorsque l'écart a atteint son maximum de 10'15 que les coureurs de chez Etixx ont décidé de rompre la trève pour s'employer à faire diminuer l'écart, lentement mais sûrement. A une vingtaine de kilomètres de la ligne, les échappés étaient en ligne de mire et, si Brandle et Siskevicius ont encore résisté pendant quelques kilomètres en mode tandem, le regroupement était inévitable, orchestré par les Astana et les Tinkoff notamment. C'est donc sans grande surprise que l'étape s'est terminée en sprint massif, un sprint entamé de main de maître par Nacer Bouhanni, le Français, qui s'est fait remonter par Michael Mathews dans les tous derniers mètres. Bouhanni a fermé la porte au maillot jaune qui a évité la chute de peu et il a franchi la ligne d'arrivée en premier, uniquement pour se voir déclassé un peu plus tard au profit de l'Australien. Michael Mathews remporte donc l'étape devant l'Italien Niccolo Bonifazio et conserve du coup son maillot jaune de leader, évidemment. Frank Schleck a franchi la ligne d'arrivée dans une deuxième partie de peloton, 95ème à 12 secondes du vainqueur et c'était bien le plus important pour lui pour cette longue étape (218 km) avec un final sinueux et difficile.
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1. Condé-sur-Vesgre - Vendôme (198 km)
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Démare évite les pièges
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Arnaud Démare
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Michael Mathews
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97ème à 2'42"
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96ème à 3'15"
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C'était une étape d'ouverture atypique pour Paris-Nice, avec des routes en gravier comme aux célèbres Strade Bianche ou Tro Bro Leon, avec la pluie et le vent en plus. Une véritable étape-piège donc et, si Frank Schleck s'était reltivement bien tiré d'affaire avant d'arriver sur le circuit final, une crevaison au plus mauvais moment lui a fait perdre du temps et, déjà, toutes ses ambitions au classement général. Thomas De Gendt, Perrig Quemeneur, Steven Tronet et Thierry Hupond ont faussé compagnie au peloton dès les premiers kilomètres de course et, sous les flocons de neige qui tombaient par endroits, ils ont rapidement obtenu un avantage allant jusqu'à 10 minutes. Mais dans le peloton plusieures équipes avaient des ambitions et les Etixx-Quick-Step notamment ont haussé le rythme dans les 50 derniers kilomètres, de sorte à faire exploser le peloton dans les bordures. Frank Schleck s'est fait pièger dans un deuxième peloton à une quarantaine de kilomètres de l'arrivée mais, après une brève mais usante course-poursuite, ils ont réussi à revenir sur l'avant de la course où ils étaient encore une petite centaine ensemble à l'entame du circuit final autour de Vendôme et de sa côte en gravier à escalader trois fois. Mais, à peine la jonction effectueé, Frank Schleck s'est fait éliminer sur crevaison: rapidemen dépanné, le Luxembourgeois a su revenir dans un petit groupe avec Ben Gastauer et Philippe Gilbert entre-autres, mais ils n'ont cependant jamais revu le premier peloton: 97ème place à l'arrivée avec près de trois minutes de déficit sur le vainqueur. Car devant, la bagarre faisait rage et, si les attaquants du matin se sont fait rejoindre à une vingtaine de kilomètres de l'arrivée, les offensives étaient nombreuses: Pierre-Luc Périchon, Tony Gallopin ou encore Edward Theuns ont tenté leur chance à tour-de-rôle, mais en vain: au terme d'une journée très éprouvante, ils étaient 53 à se disputer la victoire dans la dernière ligne droite où Arnaud Démare s'est montré plus rapide que Ben Swift et Nacer Bohanni.
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Prologue à Conflans-Sainte-Honorine (6,1 km clm)
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Mathews plus rapide que Dumoulin
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Michael Mathews
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Michael Mathews
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83ème à 31"
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83ème à 31"
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Le prologue de Paris-Nice 2016 s'est terminé par une petite surprise car ce n'est pas l'archi-favori Tom Dumoulin qui a remporté l'épreuve, certes très courte, mais l'Austarlien Michael Mathews, ancien vainqueur de Milan - San Remo et homme de tous les terrains donc. C'était un véritable parcours pour les punchers, 6 kilomètres seulement avec une petite bosse après un tiers du parcours et quelques virages serrés nécessitant une belle relance ensuite. Ce sont pourtant les véritables spécialistes du genre qui ont établi des premiers temps de référence successifs, à commencer par le Néerlandais Jos Van Emden, le Français Jéròme Coppel ou alors le champion de Nouvelle-Zeelande du contre-la-montre Patrick Bévin. Outre Mathews, c'est le coureur Cannondale qui a réalisé la plus grosse surprise du jour en 7'41", un temps qui ne sera amélioré que marginalement et par deux coureurs, Tom Dumoulin et Michael Mathews. Mais les écarts sont minimes: les trois premiers ne sont séparés que par deux secondes et, parmi les favoris au classement général, les Thomas (7ème), Porte (11ème), Majka (17ème) ou Contador (27ème) sont tous à 15 secondes tout au plus. Sur un parcours qui ne lui convient guère, Frank Schleck fait beaucoup moins bien: le Luxembourgeois termine 83ème dans le classement du jour à une trentaine de secondes sur le vainqueur du jour.
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5 mars 2016
10ème Strade Bianche
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Siena - Siena (176 km)
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Jamais deux sans trois pour Cancellara
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Fabian Cancellara
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52ème à 16'04"
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Fabian Cancellara a gagné une très belle édition de la toute jeune, mais déjà mythique course des Strade Bianchi, la troisième victoire du Suisse en 10 édition et après un mano-à-mano fantastique avec le vainqueur sortant Zdenek Stybar dans les ruelles de Siène. Les deux hommes faisaient partie d'une échappée royale qui s'était dégagé dans le dernier des secteurs de gravier, à une vingtaine de kilomètres de la ligne d'arrivée et qui comprenait également Gianluca Brambilla, coéquipier de Stybar, et le champion du monde Peter Sagan. L'échappée du matin, composée de 8 hommes, avait été suicidaire à cause d'un vent de face violent et les Jesse Sergeant, Tom Van Asbroeck, Marcin Mrozek, Tiziano Dall'Antonia, Lorenzo Rota, Riccardo Stacchiotti, Jens Debuscherre et Pim Ligthart se sont fait reprendre peu après la mi-course déjà, cédant leur place à un autre petit groupe avec Andriy Grivko, Brent Bookwalter, Maxime Monfort, Salvatore Puccio et un extraordinaire Gianlucca Brambilla. Ce dernier allait marquer la course de son empreinte en accélérant à plusieurs reprises dans le groupe de tête, jusqu'à se trouver seul en tête avec une avance de quelques secondes sur le groupe des favoris. Dans l'avant-dernière difficulté du jour, Peter Sagan a placé une judicieuse accélération à laquelle uniquement Stybar et Cancellara savaient répondre, et les trois hommes ont rejoint Brambilla en tête de la course, formant le quatuor gagnant de ces Strade Bianchi. Malgré une tentative prometteuse de Brambilla dans les derniers kilomètres, la victoire s'est jouée dans les rues de Siène où Fabian Cancellara a réussi à prendre la tête au sommet de la dernière bosse pour résister miraculeusement au retour de Zdenek Stybar, pourtant maître dans l'art de piloter sa machine dans des ruelles aussi sinueuses. Pour Jempy Drucker, les Strade Bianchi étaient une découverte qui a certainement dû réveiller le cyclo-cross-man en lui et le Luxembourgeois ne s'en est pas si mal sorti puisqu'il est resté au contact avec les meilleurs jusque dans le final, malgré un poignée encore douloureux suite à sa récente chute sur les pavés Belges. Drucker était évidemment en Italie au service de Greg Van Avermaet, rôle qu'il a rempli en protégeant son leader du vent jusqu'à une quarantaine de kilomètres de la ligne d'arrivée, lorsque la grande bagarre a éclatée et qu'il a perdu le contact dans une des nombreuses bosses de cette magnifique Toscane. Jempy a finalement terminé l'épreuve en 52ème position, à plus de 16 minutes du vainqueur Fabian Cancellara.
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