Semaine 3: Penafiel - Madrid (5 étapes)
A la recherche du temps perdu
Avant d'entamer les étapes décisives de cette Vuelta a Espana, Frank Schleck s'était donc mis en bonne position avec ses attaques courageuses lors de la 15ème étape, une bonne position qu'il a pu garder après le contre-la-montre de Penafiel, même s'il a perdu du temps.
Résultats:
| Vuelta a Espana
(16)
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Peter Velits
    
51ème à 3'55"
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(17)
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Mark Cavendish
    
25ème à 5"
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(18)
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Philippe Gilbert
    
114ème à 15"
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(19)
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Ezequiel Mosquera
    
4ème à 35"
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(20)
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Tyler Farrar
    
23ème à 4"
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(CG)
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Vincenzo Nibali
    
5ème à 4'45"
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David Moncoutié
    
10ème à 34 pts
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Mark Cavendish
    
10ème à 94 pts
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Vincenzo Nibali
    
5ème à 16 pts
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Alors que Joaquin Rodriguez est passé complètement à travers sur les 46 kilomètres entièrement plats, terminant 105ème de l'étape et abandonnant le maillot rouge de leader au profit de Nibali, Frank Schleck a également terminé loin dans le classement, 51ème, mais il n'a perdu que peu de temps, un peu plus qu'une minute, face à celui qui se présent de plus en plus comme le principal favori de cette Vuelta, Vincenzo Nibali. La vainqueur surprise du jour était le slovaque Peter Velits, qui a devancé Mencho, Cancellara et Larsson pour s'installer également en troisième position au classement général, 2 minutes derrière le nouveau maillot rouge Nibali et 1'21" derrière le non-moins surprenant Mosquera à la deuxième place. Frank Schleck avait 3'43" de retard sur la première place après la 16ème étape, poursuivi de près par Rodriguez, Tondo, Danielson, Roche et Sastre. Le lendemain, Mark Cavendish a remporté une nouvelle victoire au sprint devant Haedo et Cardoso, alors que Philippe Gilbert a montré la forme mondiale lors de la 18ème étape à Toledo, une étape au cours de laquelle Frank Schleck connu un beau moment de frayeur. Dans la dernière descente de la journée, il a effectivement eu une crevaison à très haute vitesse qui a failli l'envoyer dans le décors. Le Luxembourgeois a terminé l'étape en
114ème position à plus de deux minutes, mais étant donné que l'incident s'est déroulé dans les derniers kilomètres, il a été crédité du même temps que le premier grand groupe, perdant 15 secondes sur Gilbert, Farrar, Pozzato, Nibali et les autres. La 19ème étape entre San Martin et Bola del Mundo présentait déjà
la dernière occasion pour Frank Schleck de s’améliorer dans le classement général avec la montée classée hors catégorie vers la ligne d’arrivée, et le Luxembourgeois ne s’est pas fait prier pour attaquer. C’est dans les tous derniers kilomètres, les plus pentues de cet équivalent de l’Angliru que la course d’est décantée, après que tous les coureurs de l’échappée matinale furent repris par le peloton. Frank Schleck était le premier des favoris à bouger, il a porté son attaque à cinq kilomètres de l’arrivée et s’est isolé en tête de la course pendant un bref instant. Puis c’est la révélation de cette Vuelta, Ezequel Mosquera, deuxième au général, qui a fourni une accélération pour dépasser essayer de mettre en difficulté Nibali, Le coureur de la modeste formation Xacobeo a dépasser Frank Schleck pour s’envoler vers la victoire d’étape, mais Vincenzo Nibali en avait gardé suffisamment sous la pédale pour revenir dans la roue de l’Espagnol et terminer deuxième à une seconde. Frank Schleck n’a pas réussi à suivre les deux principaux protagonistes et il a terminé bon quatrième de l’étape, à 23 secondes de Mosquera. Le champion de Luxembourg était accompagné de Joaquin Rodriguez et Peter Velits, troisième au général, était également à moins d’une minute et Schleck n’a donc pas pu s’améliorer au classement général malgré son sens offensif. Ce n’était évidemment pas le cas non-plus le dernier jour, lors du critérium final à Madrid remporté par Tyler Farrar devant Cavendish et Davies : Frank Schleck termine donc cinquième du Tour d’Espagne 2010, 4 minutes et 45 secondes derrière Vincenzo Nibali. Un autre bon résultat donc pour Frank dans une superbe saison marquée malgré tout par cette chute au Tour de France qui a conditionné tout le reste de sa saison. Il n’était certainement pas au Top au moment d’aborder cette Vuelta et ce n’est que dans les 10 derniers jours qu’il a retrouvé son meilleur niveau pour faire jeu égal avec les meilleurs.
Semaine 2: Tarragona - Alto de Cotobello (7 étapes)
Frank Schleck se repositionne
Avec une franche attaque lors de la 15ème étape, au cours de la deuxième semaine de la Vuelta, Frank Schleck s'est repositionné au classement général. Le Luxembourgeois s'est en effet montré plus fort que tous les autres dans l'ascension de l'Alto de Cotobello et il est désormais quatrième au classement général, à un peu plus que deux minutes du leader Joaquin Rodriguez. Autant dire que tout reste possible à l'entame de la dernière semaine de course.
Résultats:
| Vuelta a Espana
(9)
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Imanol Erviti
    
22ème à 1'38"
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(10)
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Igor Anton
    
7ème à 23"
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(11)
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Mark Cavendish
    
34ème à 0"
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(12)
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Mark Cavendish
    
71ème à 0"
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(13)
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Joaquin Rodriguez
    
6ème à 35"
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(14)
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Carlos Barredo
    
13ème à 3'02"
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(15)
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Mikel Nieve
    
2ème à 1'06"
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(CG)
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Joaquin Rodriguez
    
4ème à 2'16"
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Mais la semaine a commencé avec un coup d'éclat quand Andy Schleck s'est vu exclu de la Vuelta par son équipe pour non-respect des règlements interne. Le gamin n'imaginait sûrement pas pareille sanction quand il a filé en douce après le repas commun pour aller boire quelques verres en compagnie d'un de ses coéquipiers, mais le règlement, c'est le règlement et Andy devra regarder la suite des évènements à la télé plutôt que de prêter main forte à son frère pour les moments décisifs à venir. Autant dire que l'équipe Saxo Bank s'est une piégé elle-même car ce sera une aide indispensable qui fera défaut à leur leader dans la montagne.
Mais le sport a bien vite repris ses droits et, sur la route, la neuvième étape était, une fois de plus, passionnante. 12 coureurs se sont détachés après une cinquantaine de kilomètres de course couverts en à peine une heure, parmi-eux Philippe Gilbert, Christophe Le Mevel, Greg Van Aevermaet, Laurens Ten Dam ou encore Anders Lund, le coéquipier de Frank Schleck. Au sommet de la principale difficulté du jour, une pente bien raide nommée Rat Penat, le groupe avait toujours trois minutes d'avance et dans la descente, Imanol Erviti a pu se détacher de ses compagnons d'échappée pour couvrir les vingt derniers kilomètres en solitaire et s'imposer avec 37 secondes d'avance sur Romain Zingle. Frank Schleck a franchi la ligne d'arrivée dans le premier grand groupe de favoris, à une minute et demie du vainqueur et s'est clairement tenu en retrait en vue de la difficile étape vers Andorre le lendemain. Et il a eu raison puisque pour la première fois depuis le début de la Vuelta, Schleck a terminé une étape décisive sans perdre de temps sur les principaux favoris pour la victoire finale. L'étape s'est jouée évidemment sur les pentes de la montée finale vers Andorre qu'une cinquantaine de coureurs ont entamé ensemble après une étape animée. Ce sont les coureurs de Katusha qui ont imprimé le rythme pour le leader Rodriguez dans le début de montée, mais c'est Ezequiel Mosquera qui a lancé l'attaque la plus sérieuse dans la partie la plus pentue vers Andorre. Seul Igor Anton a pu
revenir sur l'Espagnol sous la flamme rouge pour s'octroyer sa deuxième victoire d'étape en lâchant son compatriote dans les derniers virages du col. 23 secondes après Anton, Frank Schleck a franchi la ligne d'arrivée en septième position, en compagnie de Nibali et Moncoutié, mais devant Sastre, Sanchez et Joaquin Rodriguez, qui a dû abandonner le maillot rouge de leader au profit du vainqueur d'étape. Les 11ème et 12ème étapes étaient à nouveau réservés aux sprinters et c'est Mark Cavendish qui s'est imposé deux fois de suite, devançant Farrar et Goss à Lleida ansi que Hushovd et Bennati à Burgos. Deux jours pendant lesquels Frank Schleck a essayé de se préserver un maximum possible car le 13ème tronçon vers Pena Cabarga promettait à nouveau une belle bataille pour le classement général. C'est l'Espagnol Joaquin Rodriguez qui a remporté la victoire d'étape sur une arrivée taillé à la mesure de son explosivité, mais la nouvelle du jour était l'abandon sur chute du leader Igor Anton, un maillot dont a hérité finalement Vincenzo Nibali avec une seconde d'avance sur Rodriguez. C'est à l'approche de la montée finale, courte et pentue qu'Anton a chuté à grande vitesse dans un peloton encore relativement compact, se retrouvant par terre avec un genou fracturé. Dans la montée vers Pena Cabarga, le peloton des favoris avait vite fait de reprendre les échappés Kolobnev, Sanchez et Terpstra. Roman Kreuziger a imprimé le rythme dans la dernière montée pour Nibali, réduisant le groupe de tête à une dizaine de coureurs seulement, parmi-eux Frank Schleck. Vincenzo Nibali a lancé son attaque à deux kilomètres du but, mais c'est Joaquin Rodriguez qui avait le plus d'énergie dans les jambes et il a dépassé le coureur de la Liquigas pour franchir la ligne d'arrivée en solitaire. Nibali a pris la deuixème place à 20 secondes, tandis que Frank Schleck est arrivé 6ème, 34 secondes derrière le vainqueur d'étape et en compagnie de l'étonnant Nicolas Roche. C'est le lendemain, dans la longue montée de Lagos de Covadonga, que le champion de Luxembourg voulait lancer une première offensive, mais les caprices météorologiques en ont décidé autrement. Il faisait en effet froid et humide penand la 14ème étape et dans ces conditions, Frank n'était pas au mieux. Il était bien positionné au pièd de la dernière montée, mais n'avait pas les jambes pour suivre les meilleurs dans les derniers kilomètres, terminant l'étape en treizième position, trois minutes derrière le vainqueur d'étape Carlos Barredo, issu de l'échappée matinale. Mais Schleck s'est battu dans le final et il a pu limiter les dégâts face à ses principaux concurrents, en ne perdant qu'une trentaine de secondes sur Nibali et Rodriguez, toujours premier et deuxième au classement général. Le lendemain, le Luxembourgeois avait retrouvé ses bonnes jambes en même temps que le soleil et c'était bien lui le plus fort dans la montée finale vers Alto de Cotobello, terminant deuxième de l'étape en ayant lâché tous les autre prétendants à la victoire finale. Trois cols de première catégorie étaient au programme de la journée et dix coureurs, parmi eux Sanchez, Langefeld ou encore Marzano, se sont échappés sur la première difficulté, bientôt rejoints par Mikel Nieve et Juan Jose Oroz dans la deuxième montée du jour. Frank Schleck a également tenté sa chance sur l'Alto de Cobertoria, mais Nibali et les Liquigas étaient attenifs et ils ont réduit à néant la tentative du Luxembourgeois. Mais Frank n'avait pas encore dit son dernier mot et il a réitéré son attaque dès les premières rampes de la montée finale vers Cotobello. A huit kilomètres du but, le champion de Luxembourg a lâché tous ses rivaux pour se mettre à la poursuite de Mikel Nieve, seul en tête après avoir lâché ses compagnons d'échappée. Mais l'Espagnol avait beaucoup trop d'avance et il a résisté jusqu'au bout, remportant sa première grande victoire avec une minute d'avance sur Frank Schleck. Joaquin Rodriguez était celui qui avait le mieux résisté au Luxembourgeois et, terminant 4ème de l'étape à une vingtaine de secondes, il a repris le maillot jaune à Nibali, en proie à une défaillance dans les derniers kilomètres, mais bien épaulé par Roman Kreuziger qui lui a évité le pire. Avant la deuxième journée de repos, Frank Schleck est revenu en quatrième position au classement général, deux minutes derrière Joaquin Rodriguez, et il pouvait donc toujours viser le podium, voir même la victoire finale à l'entame de la dernière semaine de course.
Semaine 1: Sevilla - Alcoy (9 étapes)
premières sélections: les Schleck perdent du temps
La première semaine de la Vuelta a Espana a déjà fait une première sélection parmi les coureurs susceptibles de jouer pour la gagne et certains favoris, comme Menchov, Kreuziger, Sastre ou Vandevelde, ont déjà perdu toute chance de monter sur le podium à Madrid. Les frères Schleck aussi ont perdu du temps, mais si Andy, dont la Vuelta n'était clairement pas un grand objectif cette saison, ne pourra plus figurer en bonne posture au classement d'ici la fin, Frank a limité les dégâts et, à la veille de la première journée de repos, il se retrouve en 13ème position au général avec un peu moins de 2 minutes de retard sur les Anton, Rodriguez et Nibali qui occupent les devants de la scène.
Résultats:
| Vuelta a Espana
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(P)
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Mark Cavendish
    
26ème à 14"
        
25ème à 14"
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(1)
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Yauheni Hutarovich
    
120ème à 0"
        
139ème à 0"
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(2)
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Philippe Gilbert
    
13ème à 19"
        
103ème à 14'10"
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(3)
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Igor Anton
    
13ème à 19"
        
123ème à 13'36"
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(4)
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Tyler Farrar
    
98ème à 0"
        
101ème à 0"
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(5)
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Thor Hushovd
    
66ème à 0"
        
65ème à 0"
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(6)
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Alessandro Petacchi
    
70ème à 0"
        
158ème à 1'02"
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(7)
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David Moncoutié
    
23ème à 2'36"
        
83ème à 8'12"
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(8)
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David Lopez
    
19ème à 7'02"
        
60me à 7'54"
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(CG)
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Igor Anton
    
13ème à 1'47"
        
77ème à 37'16"
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Le Tour d'Espagne 2010 a commencé à Séville avec un contre-la-montre par équipes, dominé par la formation HTC-Columbia du sprinter Mark Cavendish. C'est d'ailleurs le citoyen de l'Isle of Man qui a revétu le premier maillot rouge de leader au classement général, devant ses deux frères de coéquipiers Peter et Martin Velits. Les coureurs de l'équipe Saxo-Bank ont bien limité les dégâts. Emmenés par Cancellara et Larsson, les hommes de Bjarne Riis ont terminé l'étape en quatrième position, derrière Liquigas et Cervélo, les frères Schleck ne perdant que 14 secondes sur les vainqueurs du jour. Si Cavendish devait être tout content de se retrouver en rouge sur la ligne de départ le lendemain, il a cependant essuyé un sérieux revers à l'arrivée de la première étape à Marbella. La victoire s'est jouée au sprint massif, mais c'est le Biélorusse de la Française des Jeux, Yauheni Hutarovich, qui a devancé les favoris Cavendish, Farrar et Petacchi sur la ligne. C'est la troisième journée de course qui a vu une première explication sérieuse des prétendants à la victoire finale puisque deux montées de première catégorie attendaient les coureurs sur le chemin vers Malaga. Ils étaient encore environ 75 en haut du Puerto del Leon, à une quarantaine de kilomètres du but, au moment ou Andy Schleck faisaient définitivement une croix sur ses ambitions personnelles à cette Vuelta puisqu'il n'avait pas réussi à accrocher le premier groupe. Son frère Frank était bien dedans lui, et il comptait se battre pour la victoire d'étape dans la dernière montée vers la ligne d'arrivée, un petit raidillon bien raide qui ressemblait un peu au Cauberg, dans l'Amstel. Justement voilà, dans ce genre d'arrivée, personne n'est capable de battre un Philippe Gilbert au sommet de sa forme. Après avoir été en difficulté sur le Puerto del Leon, le Belge, qui prépare les championnats du monde en Australie, s'est refait une santé et il a surgi comme un diable de sa boîte dans les derniers hectomètres, plantant Joaquim Rodriguez, Igor Anton et Vincenzo Nibali sur place pour aller cueillir la victoire d'étape et le maillot rouge de premier au classement général. Frank Schleck a terminé l'étape en treizième position, 19 secondes derrière le vainqueur et dans un petit groupe avec, entre-autres, Menchov, Pozzato et Bruzeghin. Pas de répit pour les coureurs le lendemain ou une étape sans difficulté majeure, mais avec d'incessantes petites côtes attendait les coureurs. On prends les mêmes et on recommence, donc, et ils étaient cette fois-ci une bonne vingtaine à se disputer la victoire d'étape dans une arrivée en côte. C'est Igor Anton qui s'est montré les plus costaud dans les pentes vers Valpenas de Jaen et il s'est imposé devant un
groupe de quatre coureurs comprenant Nibali, Velits, Rodriguez et Gilbert. Frank Schleck n'est pas encore tout-à-fait au top après une longue convalescence, mais comme hier, il a pu limiter les dégâts en prenant la treizième place dans le classement du jour, 19 secondes derrière Anton et compagnie. Comme hier également, son frère Andy a perdu beaucoup de temps et se retrouve déjà à une demie-heure de Gilbert dans le classement, bien au-delà de la centième position. Arrivée au sprint le lendemain et c'est Tyler Farrar qui s'impose au nez et à la barbe de Mark Cavendish, qui avait lancé son effort un peu trop tôt et c'est fait remonter in-extremis par son concurrent américain ainsi que par l'Espagnol Koldo Fernandez. Pas d'inquiétudes pour les frères Schleck qui ont terminé cette journée relativement tranquille dans le peloton. Les jours se suivaient et se ressemblaient, sous le soleil ibérique et les deux prochaines étapes se sont également terminés par un emballage final: victoire de Hushovd devant Bennati et Bole à Murcia et de Petacchi devant Cavendish et Haedo pour clôturer, momentanémant, le festival des sprinters. Car la huitième journée s'est déroulée à nouveau sur terrain accidenté avec tout une série de côtes de deuzième et troizième catégorie, puis, proche de l'arrivée, l'Alto Xorret del Cati pour couronner une journée difficile, très difficile. Dure pour Frank Schleck aussi qui n'était pas en mesure de suivre les meilleurs aujourd'hui et qui a perdu un peu plus d'une minute sur les Rodriguez, Nibali et Anton dans le final, franchissant la ligne d'arrivée en 23ème position. Dans la dernière côte très pentue, Frank n'avait pas les jambes pour espérer mieux, mais il a limité les dégâts et espère s'améliorer de jour en jour pour pouvoir reprendre le temps perdu. Ce que fait d'ailleurs également son frère Andy. Après sa longue phase de récupération d'après-Tour, le cadet des deux retrouve le rythme et, s'il a encore terminé loin au classement, 83ème, son déficit sur le vainqueur du jour n'a guère excédé les trois minutes. Celui-ci s'appelle David Moncoutié, le Français faisait partie de l'échappée matinale et il a aisément pu distancer ses compagnons sur son terrain de prédilection pour s'octroyer une belle victoire d'étape. Avant de pouvoir goûter à une journée de repos bien-méritée, les coureurs ont dû encore une fois souffrir lors de la huitième étape entre Calpe et Alcoy, par delà six côtes répertoriées, pas une de moins. A nouveau, c'est une échapée de long cours qui a été courroné de succès et l'Espagnol David Lopez a eu l'excellente surprise de pouvoir se défaire de Kreuziger, Gasparotto, Moncoutié, Barredo et dix autres coureurs après avoir eu l'audace de partir dans une descente, à une bonne dizaine de kilomètres du but. Derrière les hommes de tête, les favoris se sont neutralisés et Frank Schleck a terminé l'étape dans un petit groupe très sélect d'une quinzaine de coureurs, parmi-eux les principaux prétendants à la victoire finale. Son frère Andy est arrivé une bonne vingtaine de secondes plus tard dans un autre groupe, à la soixantième position et accompagné de Freire et Vandevelde, entre-autres.
Septembre 2010
chercher un contrat
La fin de saison approche, pour Jempy Drucker et tous les autres, mais le coureur du CC Differdange a de bonnes jambes en cette dernière partie de la campagne estivale et il entend bien mettre ceci à profit pour obtenir encore quelques bons résultats et obtenir enfin ce contrat professionnel dont il rêve depuis longtemps.
Résultats:
| Giro del Friul
(1)
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Matteo Trentin
22ème à 2'13"
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(2)
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Carlos Alexandre Manarelli
93ème à 9'03"
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(3)
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Adam James Semple
128ème à 29'07"
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Vegard Stage Laengen
98ème à 39'40"
| GP de la Somme
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Martin Elminger
34ème à 8"
| Omloop van het Houtland
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Stefan Van Dijk
11ème à 0"
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Comme au Tour du Friul, dont le terrain est cependant loin de lui convenir puisque relativement sélectif. Le seul jour où le tracé était plutôt favorable aux hommes à la pointe de vitesse, c’est un groupe d’échappés de 19 coureurs qui a dominé les débats et qui a laissé le reste de la troupe derrière eux, inexorablement. Par des conditions météorologiques peu reluisantes, les 19 ont pris plus de deux minutes d’avance sur le peloton et c’est l’Italien Matteo Trentin qui s’est impsé devant Busato, Zanotti et les reste des fuyards.
Jempy Drucker a terminé l’étape dans le peloton, avec lequel il a disputé le sprint pour la vingtième place, un sprint dans lequel il a terminé troisième derrière Ruffoni et l’Allemand Koch. Au cours de la deuxième étape, la montée de Cansiglio s’est mis en travers de la route des coureurs et 30 d’entre-eux y ont pris le large, parmi eux le Brésilien Carlos Manarelli qui devait remporter l’étape en solitaire avec 43 secondes d’avance sur le premier groupe emmené par les Italiens Battaglin et Trentin. Pour Jempy Drucker, le Cansiglio avait été un poil trop difficile et le Luxembourgeois a terminé l’étape en 93ème position, dans un quatrième groupe d’une vingtaine de coureurs et à neuf minutes du vainqueur de l’étape. Nouvelle étape sélective le lendemain ou le peloton a complètement explosé sur les multiples côtes du parcours et c’est un groupe de 4 coureurs qui s’est disputé la victoire d’étape, remportée au sprint par l’Austalien Adam James Semple. Quatrième de l’étape, le Norvégien Vegard Stake Laengen a pris le contrôle au classement général devant Manarelli et Busato. Sur un tel profil, Jempy Drucker n’avait que très peu d’ambitions et il a franchi la ligne d’arrivée dans le peloton principal, 128ème à plus de 29 minutes. Malheureusement, l’étape a été marquée par la chute gravissime de l’Italien Thomas Casarotto qui a été évacué vers l’hôpital dans un état critique. Par respect pour le cycliste et sa famille, l’organisation a décidé d’annuler la quatrième et dernière étape et le Tour du Friul d’est donc achevé par la victoire finale de Vegard Stake Laengen, Jempy Drucker prenant la 98ème place au classement général final. Une semaine plus tard, le parcours du Grand-prix de la Somme était plus favorable à Drucker mais celui-ci n’a pas pu se mettre en scène comme voulu dans la final. Un group de 9 coureurs a rejoint la ligne d’arrivée quelques secondes devant le reste du peloton et c’est Martin Eliminger qui l’a emporté dans la dernière ligne droite devant Michael Stevenson et Anthony Ravard. A huit secondes, Jimmy Casper a gagné le sprint du peloton devant Anthony Roux et Morgan Kneisky, un sprint dans lequel Jempy Drucker n’est classé 34ème sur 113 concurrents. Décidément à l’aise dans les courses belges et néerlandaises, Drucker a fait beaucoup mieux quelques jours plus tard, lorsqu’il a pris la 11ème place de l’Omloop Van het Houtland, à Lichtervelde entre Bruges et Roulers. Quatre coureurs avaient animé la course pendant longtemps mais Scheirlinckx, Jacobs, De Busschere et Petit n’ont pas résisté au retour du peloton sur le circuit local, tout comme Steven Caethoven et Sander Oostlander. La course s’est donc achevée par un sprint massif, remporté par l’incontournable Stefan Van Dijk devant Kenny Van Hummel, Adam Blythe, Davy Commeyne et Wouter Weylandt, Jempy Drucker terminant 11ème dans un peloton qui contenait encore une bonne cinquantaine d’unités.
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