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Grand-prix François Faber 2015

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92ème Grand-prix François FABER
Course sur route régionale pour juniors
22.03.2015 - Bech

In Deutscher Sprache FABER 2015
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in English FABER 2015
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REPORTAGE

UN COUP DE GENIE(TS)

Il faisait froid ce dimanche matin sur les hauteurs de Bech et le vent puissant, glacial, séchait à vue d'oeil une route encore mouillée des pluies de la veille. Des conditions difficiles donc pour la 92ème édition du Grand-prix François Faber et les bordures, ainsi que le tracé sélectif avec les répétitions de petites côtes, avaient écrit leur scénario d'avance: une sélection impitoyable dès le premier tour et la victoire du plus costaud: Kevin Geniets. Le vainqueur sortant était en tête de la course d'un bout à l'autre et, s'il a toléré la compagnie de Michel Ries jusque dans le dernier tour, il a mis la bagatelle de deux petites minutes au coureur d'Alzingen en l'espace des neufs derniers kilomètres.

Dès le premier tour, le peloton s'est divisé en plusieurs morceaux après une première accélération du Français Arnaud Laupin et une chute qui a mis en difficulté, entre-autres, Pascal Triebel. Pit Leyder et Michel Ries étaient les plus prompt à réagir à l'accélération de Laupin et les deux coureurs se sont retrouvé en tête de la course, bientôt accompagné par Kevin Geniets, le vainqueur du Grand-prix François Faber 2014. Dès le deuxième tour, Pit Leyder a du lâcher prise à l'avant et ils se sont donc retrouvé à deux, Ries et Geniets, pour un long périple en tête de la course. Derrière le duo, un premier petit peloton était déjà à 45" et n'allait pas tarder à se disloquer encore davantage.

7 coureurs sont sorti en poursuite derrière le duo de tête: le Tétangeois Tiago Da Silva, le Mondorfois Pascal Triebel, Colin Heiderscheid de l'UC Dippach, Arnaud Laupin du VC Hettange, Pit Leyder du VC Diekirch ainsi que Dylan Guinet et Corentin Zannini, deux membres de la sélection Lorraine de la Fédération Française de Cyclisme, qui avait fait le déplacement à Bech avec 5 coureurs. Un deuxième groupe de poursuite n'était pas loin et comportait Philipp Sunnen, Chris Johanns, Valentin Godeau, Luc Wirtgen, Gilles Rouling et Maxime Weyrich. Il ne fallait d'ailleurs pas attendre longtemps pour que les deux groupes de poursuivants s'unissent, toujours à une distance respectable d'une bonne minute par rapport aux deux hommes de tête Geniets et Ries.

Mais pendant le quatrième tour, Dylan Guinet a refait planer du suspense sur la course, car le Français nous a sorti un gros numéro. Sorti tout seul en contre dans le groupe de poursuite, il se rapprochait de plus en plus des deux hommes de tête, jusqu'à les avoir en point de mire sur la courte droite de ligne d'arrivée. Mais c'est à ce moment, alors qu'il avait presque établi le contact, que Guinet a plafoné et il n'a jamais pu fermer le trou, restant intercalé entre les deux de tête et un autre groupe sorti en contre: Chris Johanns, Tiago Da Silva et Pascal Triebel étaient toujours dans la course pour une place d'honneur, voire même plus. Le peloton, ou ce qu'il en restait, avait à ce moment-là deux bonnes minutes de retard.

Derrière le duo Geniets-Ries, le solitaire Guinet et le trio Triebel-Johans-Da Silva, le Français Corentin Zannini est également sorti en contre, avec cinq coureurs à ses trousses: Leyder, Weyrich, Sunnen, Godeau, Wirtgen. Mais avec deux bonnes minutes de retard sur la tête de course, leurs chances de revenir étaient minces. D'autant plus que Kevin Geniets avaient encore des réserves: le coureur du LP Schifflange a accéléré à la sortie de Bech, peu après le son de cloche, pour clouer Michel Ries sur place et s'envoler vers la victoire. Geniets remporte la 92ème édition du Grand-prix François Faber en solitaire, près de deux minutes devant un Michel Ries qui a failli se faire rattraper dans le dernier tour par Dylan Guinet, troisième, le Français qui a lui-même failli faire les frais d'un dernier tour de tonnere de l'inusable Pascal Triebel. Celui-ci s'était extirpé de son groupe de trois pour prendre la quatrième place et, accessoirement, celle de meilleur master de la course.

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